Dîme

seigneur et toutes sortes de redevances comme par exemple les banalités, qui sont des redevances sur les commodités placées par le seigneur et dont l’usage est obligatoire comme le pressoir ou encore le four. Comme tous, les paysans doivent payer la dîme à l’église ( 7 à 9 % de la récolte brute), les droits sur les marchandises appelés le tonlieu et la gabelle du sel. Cet impôt royal posait problème pour les paysans car les ruminants d’élevage devait également recevoir leur ration de sel pour la conservation

société. L’Eglise contrôle également le savoir et l’enseignement avec la création sous Charlemagne et jusqu’au XIIème siècle d’écoles monastiques, épiscopales, et d’universités pour l’éducation des jeunes aristocrates de l’époque. Les chrétiens paient la dîme à l’Eglise et participent ainsi à la construction des églises et des cathédrales qui se propagent un peu partout en France. Les obligations religieuses sont fixées par le pape et par les évêques. Les chrétiens se rendent à la messe tous les dimanches

prêtres (ou clergé séculier) qui assurent le culte et encadrent les pop et moines (ou clergé régulier) qui vivent à l'écart du monde dans des monastères où ils prient Ils vivent des biens d'église (en France 10 % du sol) et perçoivent un impôt : la dîme = 1/10è des récoltes

maître de la place, et tous ceux qui venaient mendier sous les arcades de l’église, à l’abri des persécutions des agents de police et sous la protection du suisse, du bedeau, du donneur d’eau bénite et aussi de la paroisse, lui payaient une espèce de dîme. Quand, en sortant, un héritier, un marié, quelque parrain, disait : « Voilà pour vous tous, et qu’on ne tourmente personne », 10 Poupillier, désigné par le suisse2 son successeur, empochait les trois quarts des dons et ne donnait qu’un quart à ses

Miniature d’un hôtel de dieu Perception de la dîme Testament TRACE ECRITE : I – La puissance de l’Eglise en Occident 1) L’Eglise, une institution hiérarchisée et riche Au XIIIe siècle, l’Eglise, avec à sa tête le pape, est une institution hiérarchisé et puissante. Elle limite la violence des laïcs (« paix de dieu ») et se charge de l’enseignement et de l’assistance aux malades qu’elle finance grâce aux donations des fidèles et à la dîme (un impôt en nature). Schéma de l’organisation

culte, sacrements, assistance aux pauvres et aux malades, état civil. Privilèges : il a des privilèges fiscaux (exemption de la taille) et judiciaires (tribunaux spéciaux). Divisions : Haut clergé : évêque, abbés ; issus de la noblesse, riches (dîme) Bas clergé : prêtres ; issus du Tiers-état, pauvres (portion congrue) Revendications : Le haut clergé veut garder ses privilèges. Le bas clergé attend une amélioration de ses conditions de vie. La noblesse : 1% [modifier] Origine : La noblesse

etc). L’Église a aussi un rôle religieux : elle rythme les travaux quotidiens par ses cloches, dispense des sacrement, fait respecter un calendrier religieux, qui rythme la vie. B/ L'Église a un rôle économique car tout les fidèles payent la dîme. Elle possède de très nombreuses terres, cédées par les seigneurs pour assurer leur salut. Les abbés et les évêques sont aussi des seigneurs qui perçoivent les revenus de leurs domaines ( abbayes, monastères). Elle est le plus riche des trois ordres

d'avantage d'impôts que les autres ordres, regroupe les paysans, les ouvriers, les artisans, et les bourgeois. Ces derniers supportent de moins en moins les privilèges de la noblesse. Les paysans quant a eux contestent les impôts seigneuriaux et la dîme.

parce que Dieu était mécontent. L’Eglise a constamment réaffirmé son autorité : Eglise = organisation riche et puissante. Elle avait des terres partout en Europe Occidentale. Ces terres, c’était là où travaillaient les paysans. L’Eglise recevait la dîme (1/10 des revenus des paysans), et c’est ce qui lui permettait d’entretenir le clergé et les édifices religieux. L’Eglise contrôlait même les hôpitaux et les universités des villes. Le risque de l’enfer était rappelé sans cesse par l’Eglise, donc elle

juillet 1789 : Prise de la Bastille 17 juillet 1789 : Le Roi se rend à Paris pour reconnaitre Bailly comme Maire de Paris et Lafayette comme représentant de la Garde Nationale. 4 août 1789 : Décrets abolissant les privilèges (suppression de la dîme, servitude personnel, droits féodaux) 26 août 1789 : Adoption de la Déclaration des Droit de l’Homme et du Citoyen par l’Assemblée Générale. 10 octobre 1789 : Nationalisation des biens du Clergé 1790 : Fondation du club des Jacobins