Dîme

composé par les évêques et les abbés. Les curés qui sont sur le terrain vivent dans la pauvreté et dans les campagnes. Ce sont par conséquent les paroissiens qui doivent entretenir les édifices alors même qu’ils payent déjà un impôt très lourd: la dîme. Cette dîme sera bien sur dénoncée par les fidèles mais également par les curés eux-même qui forment le Bas Clergé. Celui-ci est donc divisé entre le Bas Clergé qui est proche des idées de la bourgeoisie dont il est d’ailleurs originaire et le Haut Clergé

qui tire sa légitimité de Dieu), le roi protège l’Eglise et privilégie ses membres. On peut résumer ces rapports en 4 points : 1 - Le roi fait du clergé un ordre privilégié : - grâce aux privilèges fiscaux (exemption + perception de la dîme, un impôt prélevé au profit des membres du clergé) - grâce aux revenus d’un énorme patrimoine foncier, immobilier, accumulé depuis le moyen âge (les terres du clergé représentent environ 1/5 des terres françaises) 2 - En contrepartie de ces

ces avantages, toutes ces inégalités et plus encore l'inégalité devant l’impôt révoltent les paysans et les bourgeois réunis. L’église pour sa part choque et révolte. Non seulement cet ordre extrêmement riche ne paie pas d’impôt mais il prélève la dîme sur les revenus agricoles. De plus, cette Eglise si riche des dons fait par les fidèles se fait trop souvent détournée cette fortune par certains membres du clergé qui voient en celle-ci un bien personnel. Les impôts Plus encore que tous les avantages

que les créanciers acceptent de vendre et que les débiteurs en aient les moyens. La constituante va également supprimer la gabelle (= l’impôt sur le sel, très impopulaire, le clergé et la noblesse bénéficiaient d’un tarif avantageux) dès 1789. La dime, redevance imposée par et pour le Clergé, est abolit en 1790. Le système fiscal comportait un impôt de répartition qui fixait un certain montant à verser au trésor royal par commune et par département (sur la base 1/6 de la population multiplié par

défense à Lille, Besançon, Belfort, etc. Vauban à Cambrai Photo SHAT Il fut bâtisseur, urbaniste ainsi qu'ingénieur de l'armement, stratège et tacticien, gestionnaire et économiste, comme ingénieur civil. Il écrit et fait publier son Projet de dîme royale, en 1707, préconisant l'impôt unique. Il a écrit aussi un mémoire en 1689 où il désapprouve la révocation de l'Edit de Nantes, au nom de la liberté de conscience. Epuisé par sa vie de labeurs immenses, il décède le 30 mars 1707 à Paris.

rapport à l’église. Avant la révolution, l’église était alignée avec le roi. Les membres du clergé avaient des pouvoirs et des privilèges dans le gouvernement égaux auxquels des nobles. L’église était la propriétaire la plus importante du pays et la dîme qu’elle réclamait de cette terre, était considérable. Dans les petites villes, le clergé, étant le plus instruit, s’occupait des archives civiles, de l’éducation, et de la santé des paysans. Alors les prêtres jouaient un rôle essentiel dans le gouvernement

jour du sabbat commémore le jour de repos que prit Dieu après la création. Le sabbat est pour le renouvellement des alliances et nourrir l'âme des choses de l'esprit. • La dîme : pratiquée dans l'Ancien Testament, le principe de la dîme a été rétabli dans l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. La dîme représente le dixième des revenus. • Le jeûne : jeûner est se dispenser provisoirement de nourriture et de boisson. Jésus-Christ a pratiqué le jeûne. Les saints des derniers

s'arment de fourches puis attaquent souvent les châteaux de leurs seigneurs. IV - La fin de l'Ancien Régime Dans la nuit du 4 août, pour mettre fin au soulèvement des paysans, les députés abolissent les privilèges, les droits seigneuriaux et la dîme. Le 26 août 1789, l'Assemblée vote la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Mais le roi tarde à signer les décrets de l'Assemblée. Le 5 octobre, les femmes de Paris, furieuses à cause de l'attitude du Roi et de la hausse du prix du pain

attitude de tolérance fait l’objet de contestation et de revendications. Plusieurs groupes envoient des pétitions et des lettres à Londres pour exiger des changements.L’Église catholique veulent un évêque et rétablissement de la dîme. Obtiennent Mgr. Briand, mais pas la dîme« Montrealers » sont furieux. Ils veulent le renvoie de Murray et l’application stricte de la Proclamation royaleLa contestation des Treize coloniesLes Treize colonies sont de plus en plus agitées, car la GB impose des taxes sur

très nombreux). IV. La puissance de l’Eglise dans la ville 4.1. Un rôle économique et social L’Eglise est riche : les évêques et les abbés sont à la tête de vastes domaines. Elle reçoit aussi de nombreuses dotations et prélève un impôt : la dime (le 10° de la récolte). A partir du XII° siècle, les évêques lancent de vastes chantiers de construction et engagent donc des artisans et achètent des matériaux couteux. Le clergé secourt les malades et les pauvres. Elle possède des bâtiments et