Discipline ecclésiastique

un simple prêtre, voire un laïc (ce qui pose problème pour administrer les sacrements). Or aux XVe-XVIe siècles a lieu une extension de l’économie monétaire qui est un élément de richesse au même titre que la terre, d’où une crise des revenus ecclésiastiques qui proviennent de la terre. De plus, des guerres et des troubles ravagent les terres. Il y a en outre une prolifération du clergé, une hausse des ordinations et donc un chômage des prêtres, phénomène qui peut s’expliquer par une plus forte piété

est elle-même un signe de la passion intense qui est à l’origine de sa nouvelle découverte. Il demeure avec son « désir d’imiter les saints » ; « tout ce qu’il voulait » -- nous dit le narrateur – était de faire route vers Jérusalem. Ses actes de discipline et de privation ne viennent pas d’un renoncement stoïque à toute passion. Au contraire, Ignace les relie à son désir : il sont ceux « qu’un esprit généreux, enflammé par Dieu, généralement veut faire ». Il est peut-être remarquable que lorsque le

l’Ouest. Rupture en 1520 lorsque la papauté condamne Luther comme hérétique => cette hérésie sera transformée en Eglise. Un schéma a ltps prévalu pour expliquer ce phénomène. Il y avait une chrétienté plongée dans les abus qui caractérisait les ecclésiastiques du MA. Face à ses abus a surgi une réforme : la réforme protestante. Celle-ci a donne lieu à une réponse catho => contre réforme établie lors du Concile de 30. Ce schéma est faux bien qu’il prime encore svt. Il semble dire que ce qui est à l’initiative

lépreux. « Rejetés de tous côtés, les lépreux deviennent par leur union un peuple par eux-mêmes ; » dit Grégoire de Nysse. (Un des Pères grecs). On sait en effet, à travers les archives des villes ou des familles seigneuriales, des institutions ecclésiastiques, que le nombre des lépreux bondit de 1250 à 1350. Le tournant a lieu au XIIème, vers 1150-1180, la plupart des villes épiscopales disposent d’un tel établissement. La grande vague d’apparition des maladreries court de 1150 à 1250. La multiplication

fait pour le compte de Jupiter et de Vénus. Constantin lui-même, le libérateur de l’église, le président laïque du concile de Nicée, se lassa bientôt de la liberté et de l’autorité croissante de ces nouveaux affranchis. Gagné par les courtisans ecclésiastiques qui entouraient déjà son tronc, il exila saint Athanase, le plus noble et le plus pur des chrétiens. Ce fut bien pis sous ses successeurs. Écoutons Bossuet : « l’empereur Constance se mit à la tête des Ariens, et persécuta si cruellement les catholiques

les indulgences qui permettent aux pécheurs de se repentir moyennant une certaine somme d’argent. Ces nouvelles mesures feront apparaître certains mouvements de contestation chez la population qui s’insurge contre l’évident déclin moral du corps ecclésiastique. Il est donc évident que l’idée d’une réforme fleurit dans les pensées de plusieurs. De plus, l’Église affronte la Renaissance et la philosophie humaniste qui mettent en place les bases solides des réformes qui apparaissent plus tard. LE LUTHERANISME

peuvent être sanctionnés par la peine capitale. *BASSE JUSTICE : affaires de gravité inférieure où la peine est une simple amende. -->Cette répartition entre haute et basse justice est liée à l'émergence de la féodalité. La justice ecclésiastique et la justice royale -La justice peut être rendue par délégués au nom du roi (Prévôts ou Bayles) qu'il peut suspendre à tout moment -Au Milieu 13eme siècle, un Parlement naît du démembrement de la COURIA REGIS. Lorsqu'elle se réunit pour juger

du droit canonique. Le nouveau testament n’est d’aucune utilité pour le droit. Le droit canonique à été élaboré plus tard par les instances supérieures de l’Eglise : Le pape et les conciles = assemblé d’évêque conseil délibérant de l’autorité ecclésiastique. Les évêques peuvent faire des lois pour leur diocèse. Dans ce cas là, on appelle cet acte un statut épiscopal. Les ordres religieux (les moines) élaborent des règles spécifiques qui leur son propre. Le Pape : La papauté va surtout légiféré sur

disparition du système de la personnalité des lois Les tentatives d'unification du droit La Justice L'organisation judiciaire Le Tribunal royal Le Mallus La juridiction ecclésiastique La procédure devant les juridictions séculières Le recours à la justice La marche de l'instance Les preuves Titre 2: Les temps féodaux Chapitre 1: Le

organisent des conciles nationaux pour prendre des canons qui ont même valeur que les décisions prises par les ecclésiastiques). L’Eglise participe à l’administration du royaume (missi dominici). Mais si l’Eglise a réussi à préserver son dogme, elle perd une grande partie de son indépendance. Le pouvoir royal intervient fréquemment dans les élections religieuses et dans la discipline ecclésiastique et son indépendance patrimoniale est compromise par la distribution de terres lui appartenant. CH 2 :