Discipline ecclésiastique

L10), il veut la paix pour son empire. Dans ce désir de paix, on retrouve le courant érasmien. Erasme défendait l’idée que le premier souci du prince chrétien doit être le maintien de la justice et de la paix. Il préconise, pour l’élection des ecclésiastiques, un choix fondé. Des hommes, théologiens par exemple, qui œuvraient pour l’intérêt commun et non pour leur intérêt personnel. 2. Les obstacles Il éprouve toutefois des difficultés à imposer son rêve d’unité chrétienne. Charles-Quint

existe encore aujourd’hui. Le code de droit catholique a été promulgué en 1917 par Benoit XV et réformé en 1982 par Jean-Paul II. Le droit catholique, s’est le droit de l’église, s’est l’ordre juridique de la société chrétienne, de la société ecclésiastique fondé par le Christ et donc le fondement de l’autorité de l’église dépositaire de l’autorité suprême de Dieu. A) Saint Isidore. Evêque de Séville, il écrit un ouvrage appelé les étymologies. Il fut composé dans les années 630 de notre

maîtres  que  les enfantes refusent – Discipline et Instruction ; et ceux  qui  ils  se  confient  –  Jabien  (Déjà  bien)  ;  et  sa  fille  –  Luxure.  Un  enfant fini  mal  et  l’autre  se  repent, ce qui que permet l’édification du public.  L’intérêt  politique  donne,  avec  le  recul  historique,  un  relief  particulier  qui  comme  Église,  Noblesse  et  la  Pauvreté  qui  font  la  lessive  (1541),  font  la  satire  de  la  cupidité  de  certains ecclésiastiques et de la morgue de la noblesse

s'étendre au milieu rural. Elle achève de s'organiser en suivant les cadres romains. Càd qu'on assiste a une correspondance entre les circonscriptions civiles et les ecclésiastiques. Le cadre de la cité est aussi celui du diocèse dont l’évêque est le chef. Plus haut, aux provinces laïques correspondent les provinces ecclésiastiques et c'est l’archevêque qui dirige. Cela concerne le clergé séculier. A la même période, a partir de 313 → clergé régulier (moines) Au début du christianisme les premiers

des donations de bien, des échanges, des ventes de terre. Des actes qu'on trouve pour certain d'entre eux écrits sur parchemin. On les connait pas toujours sous leur forme original, ils ont été recopié sur des cartulaire (registre de provenance ecclésiastique) . Avec le temps apparaisse d'autre document qui ne sont pas des actes entre particulier, ce sont des documents qui ont un caractère un peu plus général. Il s'agit de chartes: des statuts municipaux qui nous raconte les droits d'une ville, autrement

2) L’essor des villes à partir du 11ème siècle : * Commerce, artisanat : guildes et corporations, la conquête de l’autonomie politique. * Liberté intellectuelle 3) L’hégémonie politique et idéologique de l’Eglise : * Structure ecclésiastique hiérarchisée → clergé séculier = vit dans le siècle, curée de base, pape, évêque ; clergé régulier = obéit à des règles, monastère ou couvent. * L’Eglise est propriétaire de domaine foncier = domination sociale * Domination idéologique

interviennent dans les conflits entre les Catholiques et les Ariens (adeptes d’un prêtre Argus qui a nié la divinité de Jésus). En tant que tuteur de l’église, il se charge de faire respecter la discipline ecclésiastique en prenant des mesures/sanctions contre les ecclésiastiques (statut des ecclésiastiques, des lieux de cultes). Il y a des influences du christianisme sur le droit profane/laïc, elle est sensible au niveau des structures sociales (ex : amélioration partielle de la condition des esclaves

la Pragmatique Sanction de Bourges. Ce texte est une ordonnance royale promulguée par Charles 7 en 1438 et a été pris unilatéralement par la royauté sans concertation avec le pape. Cet acte réglementait la désignation des plus hautes charges ecclésiastiques. Ce texte prévoyait que les évêques seraient élus par ces assemblées de chanoines que l'on appel les chapitres mais qu’ils devaient tenir compte des recommandations faites par le roi. Or ce texte n'était pas reconnu par le pape. De là des relations

amenés à établir des normes juridiques qui n’auront aucun impact sur le système juridique français. Le droit canonique est élaboré par les autorités catholiques et régit l’Église mais aussi les fidèles. Il est appliqué par des juridictions ecclésiastiques. Ce qui fait l’importance du droit canonique est qu’au Moyen-Âge et sous l’Ancien régime, il a vocation à régir l’organisation interne de l’Église mais pas uniquement : des secteurs entiers du droit privé seront régis par le droit canonique (ex :

n’est pas celui qui met de l’ordre. Il est subordonné à un ordre qui existe déjà. La nature est ordonnée. Ce monde préexiste et le juriste doit chercher à se rapprocher de cette nature parfaite, cette justice parfaite. Dans ce cas ce n’est pas une discipline volontaire mais un art du parfait équilibre du fléau de la balance. Jus es ars boni et aequi : le droit est l’arche du bon et de l’équitable. Le juriste est à la justice ce que l’artiste est à la beauté. Une recherche permanente de la perfection