Discours De La Methode Descartes Troisieme Partie

l'imagination et non dans la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir dépend donc de la capacité de l'homme à se projeter et à se représenter consciemment un objet désiré, malgré son absence. Le désir est donc propre à l'homme : il fait partie de ce qui définit notre humanité. Par exemple, l'acte sexuel satisfait un besoin physique mais le désir est toujours renouvelé. BLe désir définit l'homme Dans l'Antiquité, on a tendance à parler de désirs multiples. Mais, pour les Modernes, il

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mêmes idées que Malebranche. I / Une analyse de l’écriture de Montaigne La citation de Malebranche s’attarde à décrire ce qui fonde l’écriture même de Montaigne. Malebranche en relève trois aspects : a)le refus de la rhétorique La première partie de la citation nous dit : « Ce ne sont nullement ses raisons qui persuadent : il n’en apporte presque jamais des choses qu’il avance, ou pour le moins il n’en apporte presque jamais qui aient quelque solidité. » En effet, comme Malebranche l’a très

réalité ? I- L'univers du discours et les actes de langage. 1) Dire, c'est faire. La première réalité où se déploie le langage et sur laquelle il permet d'agir est évidemment la réalité humaine et sociale : il est manifeste que par le langage chaque homme agit constamment sur autrui et sur la réalité qu'il constitue, puisque chacun communique à l'autre des informations qui le modifient et en fonction desquelles il agit. Parler, c'est donc agir, toute parole, tout discours est acte, et même triplement

Chez les Grecs : méthode par laquelle on démontre une proposition de proche en proche jusqu’à une proposition déjà connue dont la 1ère dépend. b) Au XIIe siècle : procédé de mises en équations de grandeurs connues, afin de déterminer les 1ères (algèbre). c) Ajd : étude des relations de dépendance entre diverses grandeurs (calcul infinitésimal, combinatoire…) 2. Philosophie de la connaissance : méthode de connaissance conçue soit sur le modèle algébrique de la résolution(Descartes), soit sur le modèle

L'historien qu'était Halicarnasse devient source à son tour. Thucidide (460-395) homme politique qui raconte la guerre du Péloponnèse ds laquelle il fut combattant. Lorsqu'il veut faire un récit, il utilise la méthode du discourt (fictif ou reconstitué) pour explicité le point de vu des uns. Discours pourtant objectifs. Récit de Callistène (370-327) qui accompagne Alexandre Le Grand dans sa découverte du monde, récit qui fait l'éloge d'Alexandre. → Aristote « L'histoire est la science du particulier » ;

possèdent des méthodes de vérification parfois discutables… telles que la psychologie ? On tend beaucoup à dissimuler ce qu’il y a d’amalgames douteux par cette conception de la science, en précisant de quelle science il s’agit par l’ajout d’un qualificatif douteux : sciences de la nature, sciences humaines… Revenons à des conceptions plus traditionnelles, comme Kant, qui distingue la connaissance rationnelle, et la connaissance historique. La connaissance rationnelle se fait à partir de principes :

| | |L’abstraction permet de détacher un élément d’une partie alors que cet élément n’est jamais donné seul dans la | | |réalité, la pensée abstraite ne tient pas compte du concret. | | |Chez Kant, l’abstraction fait partie des actes de l’entendement qui produisent les concepts. | |absurde

de la vie bonne, selon la complexion propre à un individu. Quant à elle, donc, l’éthique consiste à chercher la manière dont on peut penser et agir moralement dans la complexité des situations particulières. L’on peut proposer une distinction à partir de ce qu’en présente Paul Ricoeur dans Soi-même comme un autre, dans l’une des ses études nommée Le soi et la visée éthique. Reprenons-en les termes : « Qu’en est-il maintenant de la distinction proposée entre éthique et morale ? Rien dans l’étymologie

exemple), pour se nourrir, pour se vêtir etc. L‘homme, grâce à la technique, « s’est rendu comme maître et possesseur de la nature » (Descartes, Discours de la méthode) : il peut lutter contre la maladie, contre les intempéries, rendre fertiles des terres arides etc. C’est un véritable pouvoir et une supériorité dont dispose l’homme. En effet, l’homme fait, certes, partie de la nature mais il est naturel pour lui de chercher à s’en échapper (comme le disait Rousseau, l’homme est un être perfectible,