Doit On Désobéir Aux Lois Injustes

Doit-on obéir à des lois que l’on considère injustes? Doit-on obéir à des lois que l’on considère injustes? Nous devons bien définir les principaux concepts afin de pouvoir répondre à cette question. Les domaines de l’obéissance et de la justice font partie de la base même du questionnement auquel nous tentons de répondre. Tout d’abord, l’obéissance représente un comportement de soumission et d’exécution face à un ordre, une requête ou à une règle quelconque. La personne qui obéit peut tout de même

Pour être juste, suffit-il d'obéir aux lois ? Nous pouvons croire que respecter les lois de l’État nous rend justes, car nous partons du principe qu'une loi incarne la justice. Cependant, il peut y avoir des lois injustes, et ainsi, les respecter nous rendraient injustes à notre tour. Suffit-il vraiment d'obéir aux lois pour être juste ? Être juste implique-t-il d'obéir de façon ignorante à une loi donnée ? Ne faut-il donc pas se demander ce qui est juste et ce qui ne l'est pas ? Réfléchir sur

désobéissance qui s'insurgeaient contre des lois considérées comme injustes. La loi, c'est en effet d'abord la loi juridique, celle qui est produite par un pouvoir législatif et exécutée par un pouvoir exécutif, légitimes ou pas, et auxquelles les membres d'un Etat doivent se soumettre. Or, la désobéissance, pacifique ou violente, peut d'abord être entendue comme une action de contestation dont la finalité est d'aboutir à la remise en question des lois ou du régime qui les a produites, pour espérer

PHILOSOPHIE Pour être juste suffit-il d’obéir aux lois ? INTRODUCTION Tout d’abord, il est important de définir les termes du sujet. Qu’est-ce qu’être juste? C’est respecter des valeurs qui peuvent être de type morales (que l’on reconnaît en sa conscience) ou encore sociales. De plus, être juste c’est faire ce qui est raisonnable, c'est-à-dire ce qui est mesuré, réfléchi, choisi par la raison, ce qui est sage. Être juste est une qualité morale, une vertu. Ensuite, l’utilisation du verbe «suffit-il»

dans un régime démocratique, il y a des lois que nous devons respecter, en tant que citoyens. Ces lois ont pour but de mettre de l’ordre dans la société ainsi que d’assurer une sécurité envers les autres et nous-même. Par contre, ces lois sont-elles toujours juste? Comment déterminer si une loi l’est ou ne l’est pas? Chaque citoyen à des responsabilités à accomplir envers la société mais, la question que l’on doit se poser : Faut-il toujours obéir aux lois dans un régime démocratique comme le nôtre

parce qu'elle est loi. Mais elle doit être loi parce qu'elle est juste. », on peut comprendre qu’agir conformément au droit peut suffire pour être juste, mais ce droit doit être lui-même conforme à ce qui est juste. On se demande donc s’il suffit de respecter le droit pour être juste. Tout d’abord il faut obéir aux lois pour être juste. En effet le droit est un ensemble de lois, de règles, de normes et de coutumes qui régissent chaque société. Obéir aux lois est la condition nécessaire

sa condamnation, rapportée dans l’Apologie de Socrate. Socrate refuse, imaginant ce que lui diraient les lois, sans qui il ne serait rien, s'il les violait en s'échappant. Il conclut que l'évasion constituerait une ingratitude envers les lois qui ont fait se rencontrer ses parents, qui l'ont éduqué et l'ont façonné tel qu'il est. Ce texte est très révélateur de l'importance de l'existence de lois et de la "cité de droit" pour les Athéniens de l'époque classique. Sommaire • 1 Les arguments de Criton

l'égalité des pouvoirs et la loi est là pour faire régner la justice. Mais, ces lois sont elles toujours justes ? Qu'est ce qui nous permet de le dire ? Sur quoi nous reposons nous pour l'affirmer ? Quelles sont ces conditions ? Nous verrons dans un premier temps ce qui fait qu'une loi est juste. Cependant, nous verrons qu'elle peut parfois être injuste. Enfin, nous nous demanderons s'il suffit , pour être juste , d'obéir aux lois. I – Une loi est juste. A) Par convention. - Règles convenues entre

justice parce qu’ils ont du pouvoir? Ces questionnements mettent en doute l’autorité du gouvernement et donc de la loi et nous permettent de nous demander : peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ? Est-ce qu’il y a de situations où le bon sens est de nier l’autorité et commettre un hybris, désobéissant les lois fruits du pouvoir souverain ? Dans un premier temps, on peut remarquer l’utilisation du modalisateur ‘peut-être’, ce qui fait une distinction importante. La problématique ne fait pas

qu’un individu ait le courage de dire non au pouvoir il doit être détaché du giron maternel, de l’autorité paternelle et être pleinement développé. De plus, un individu peut se rendre libre en désobéissant, mais cette condition n’est pas la seule à la liberté. Donc, tout système qui proclame la liberté et condamne la désobéissance est dans le tort. Il n’est pas question ici de la désobéissance sans cause, mais celle dans laquelle l’homme désobéi pour respecter ses principes et sa conscience. Page