Dom Juan Antigone

». Ainsi les intonations n'étant pas précisées, on peut s'imaginer avec les même paroles un discours très froid et platonique ou follement passionné. Par exemple, Scène V de Antigone, lorsque Antigone fait ses adieux à Hémon sans qu'il le sache on peut s'imaginer différentes interprétations de la part des personnages. Antigone peut paraître triste, amoureuse, mélancolique, tout à la fois et Créon peut se montrer froid et distant car toujours en colère ou tendre et aimant. Le texte théâtrale permet

toutes les �poques et en utilisant un de ses personnages comme porte parole. Le dialogue est � la base du th��tre, il permet la confrontation des th�ses des diff�rents intervenants, ce qui entraine des conflits ou m�me des crises. Par exemple dans Dom Juan (1665) de Moli�re, le h�ros vit dans le plaisir et la jouissance de l'instant pr�sent, en s'opposant aux contraintes et aux r�gles sociales, morales et religieuses, ainsi qu'en ignorant volontairement autrui. On peut le consid�rer � la fois comme

Ainsi, la réplique de D.J « Tu pleures, je pense », adressée, selon la didascalie, à Sganarelle, présente-t-elle, d’après le metteur en scène Lassalle, une ambiguïté virtuelle. Polysémique, elle peut s’adresser tout autant à Sganarelle qu’à Elvire, à Dom Juan lui-même ou au public. De cynique, si D.J prend son valet à témoin pour se moquer des supplications d’Elvire, elle peut aussi induire une réflexion à venir de ce dernier, si l’on en croit Mesguish qui, en mettant l’intonation sur les pronoms personnels

la dictature à travers l’image d’une transformation physique en animal sauvage. Dans le second extrait, tiré de Dom Juan de Molière, on assiste à la mort exemplaire d’un héros outrageux. Ici, les effets sont poussés à l’extrême  du tragique : l’aspect solennel de la scène de dénouement, présente dans les propos de la statue, côtoie l’emphase, traduite par les exclamations de Dom Juan : « Ô ciel ! », « Ah ! » ou par les expressions hyperboliques telles que « Un feu invisible me brûle ». On trouve

Sept contre Thèbes. - Sophocle (496-405 avant J.C.) Il introduit trois acteurs et un coryphée (chef du chœur, constitué de 15 choristes). Il produisit cent vingt trois pièces environ et gagna le concours dix huit fois. Nous sont parvenues : Ajax, Antigone, Les Trachiniennes, Œdipe-Roi, Œdipe a Colone, Electre. - Euripide (480-405 avant J.C.) Le protagoniste est l’un des trois acteurs, il recrute le deuxième, le deutéragoniste, et le troisième, le titragoniste. Toutes ces personnes sont des hommes

------------------------------------------------- - Anouilh, Antigone, Le Prologue, début ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- -Marivaux, l’île des esclaves scène 3 ------------------------------------------------- Comment faire voir ce qu’on ne peut pas voir ? ------------------------------------------------- Lectures analytiques : -Molière Dom Juan, acte V, scènes 5 et 6 manuel p.230 | -Ionesco, Rhinocéros

possédait un rôle certain dans l’interprétation du théâtre, il n’en est pas moins pour le public. En effet, celui-ci s’approprie l’œuvre, en l’occurrence le sens de la pièce, puisqu’il peut l’interpréter comme il le souhaite. Dans la scène du Pauvre de « Dom Juan », encore aujourd’hui, la réplique « Je te le donne pour l’amour de l’humanité » est source d’interprétations divergentes par les critiques (que l’on peut donc considérer comme un public « d’élite ») : est-elle emprunte de cynisme et d’ironie ? D’un

par une scène de bouffonnerie où Argan s’essaie à la médecine. Surprise dans la conclusion de la pièce, qui d’autant plus est entrecoupée par des intermèdes musicaux qui augmente cette intensité. • Commedia dell’arte et Arlequin Transition : « Dom Juan », Jean-Baptiste Poquelin : exemple du tragicomique, fin tragique qui reste tout de même comique. II. La tragédie classique en cinq actes et les règles de Boileau A. La place aux personnages et à l’effet de catharsis • « Britannicus », Jean

Nous avons également une explication de thèmes abordés dans l'oeuvre comme par exemple le féminisme. Ensuite, lire une oeuvre nous permet de nous faire voir plus facilement la critique d'une société ou d'un individu. Dans Dom Juan de Molière, nous avons une critique de Dom Juan et nous pouvons repérer des éléments à l'oeil nous permettant, après assimilation d'analyser correctement cette critique, alors qu'à l'oral, certains de ces éléments peuvent nous échapper. Mais une pièce lue permet

en espace et en gestes du rapport dominé/dominant, ainsi qu’à la politisation progressive de la situation à travers l’histoire du théâtre. * Molière, Dom Juan (I,2) : Sganarelle tente de faire la leçon à son maître. La version filmée de Marcel Blüwal avec Claude Brasseur et Michel Piccoli propose une mise en espace intéressante avec Dom Juan attablé et Sganarelle debout derrière lui. * Marivaux, L’île des esclaves (1ère scène) : la perte progressive de l’autorité du maître ; l’inversion des