Dom Juan Antigone

représentation de l’homme ou de la vie; il est aussi langage et spectacle. C’est la mise en voie d’un Drama c’est-à-dire d’une action. C’est un genre en vue dès l’Antiquité nous connaissons tous Sophocle et ses tragédies tel «  Œdipe-roi » ou sa fille « Antigone ». Le théâtre est, dès cette période, devenu un procédé d’écriture très réglementé en effet, après avoir fait de la tragédie un genre noble Aristote y a imposé des règles à respecter et appliquer. Malgré tous, dans le temps, le théâtre est de plus

| ------------------------------------------------- Les figures de style les plus utiliséesIl n’est désir plus naturel que le désir de connaissance. Montaigne « Rien n’est vrai que ce qu’on ne dit pas... », Jean Anouilh, Antigone, 1944 Les poèmes de Pierre Perrin | T | out d’abord, rappeler que nombre de ces figures de style font partie du vocabulaire courant. C’est le cas des mots tels que ‘comparaison’, mais aussi ‘métaphor[iqu]e’, ‘paradoxe’ et même ‘chiasme’. Passer à côté de ce que

une fin heureuse, comme le mariage de Suzanne et de Figaro, par lequel Beaumarchais termine les différentes épreuves de ses deux personnages. Au contraire, dans les tragédies, le dénouement est souvent malheureux. Ainsi la tragédie de Sophocle, Antigone, se termine par la mort des deux amoureux, un double suicide. Le spectateur est pris par des émotions fortes : la peur, la tristesse, la pitié. En marquant la fin de cette façon, le dénouement de la comédie ou de la tragédie semble, en tout cas,

héros tragiques sont victimes d’un destin qu’ils ne maîtrisent pas, destin parfois injuste, incohérent. Ex. 1 : Œdipe de Sophocle, Phèdre de Racine : les héros éponymes sont les jouets de la volonté des dieux. Ex.2 : Hernani, V. Hugo, Antigone, Anouilh sont les jouets du destin : rien n'empêche leur mort injuste, comme l’expliquera le Chœur dans sa tirade : « C’est propre, la tragédie, c’est reposant, c’est sûr. » Rédaction du paragraphe 2. Mais dans les tragédies, dès l'Antiquité

monstre s’étant répandue, à Thèbes, Œdipe est alors accueilli comme un héros. Les Thébains lui offrent le trône et la main de la reine jocaste. C’est ainsi que quatre enfants naissent : deux garçons : Etéocle et Polynice ; et deux filles : Ismène et Antigone. Œdipe ignore toujours que la prédiction de l’oracle de Delphes s’est accomplie. Quelques années plus tard, une épidémie s’abat sur la cité. L’oracle d’Apollon répond que le fléau cessera le jour ou le meurtrier du roi Laïos sera chassé du royaume

sont les rêves de l’auteur, animés par des comédiens qui les « jouent », dans un décor souvent stylisé où tout est signe, métaphore. La mise en scène d’ Antigone , imaginée par Anouilh, est très dépouillée. Les deux seuls accessoires de la pièce sont un bol et une chaîne. Le premier est apporté par la nourrice et cet objet familier conduit Antigone à redevenir l’enfant qui se réfugiait dans les bras de sa « nounou ». Le second est la chaîne qui lie les poignets de la fille d’'dipe, prise au piège «

héros auquel nous pouvons nous comparer grâce à des ressemblances permet de nous faire prendre conscience des erreurs commises ou à ne pas commettre. Dans la tragédie Antigone de Sophocle, nous sommes face à un personnage qui agit par folie. Ses choix vont ensuite la conduire à la mort. En s'identifiant à un héros tragique tel que Antigone, nous découvrons que certaines de nos décisions déterminent notre vie. Elles engendrent parfois un futur tragique. Le spectateur se confronte alors à un reflet de

aussi le spectateur. Ex : évoquez le discours contre la guerre dans La Guerre de Troie n’aura pas lieu de Giraudoux. • Le dialogue permet aussi de souligner la différence entre les personnages, leur discours est marqueur de leur mentalité. Ex : Dom Juan est un beau parleur (Cf. son approche des femmes), il manie très bien la rhétorique (Cf. son éloge de l’hypocrisie) => pas le même discours, pas la même manière de parler que Sganarelle.                 B- Le débat d’idées. • Importance du dialogue

traumatisante et abjecte qui a existée. Les personnages mythiques, parce qu'ils incarnent un aspect universel de l'être humain et renaissent au fil du temps, acquièrent une consistance telle qu'ils semblent réels (Antigone de Sophocle au Ve siècle avant J.-C. et Antigone d'Anouilh au XXe siècle ; Dom Juan de Molière) et prennent plus de force persuasive. L'œuvre de fiction satisfait le goût pour les histoires. Le lecteur s'intéresse aux personnages

2022 18:41:07 UTC������������� All use subject to https://about.jstor.org/terms lointaines ou archaïques échappent en grande partie à nos prises. Ce qui importe, c'est qu'un petit nombre de scénarios littéraires parfaitement connus (Antigone, Tristan, don Juan...) aient été mis en rapport avec le type spécifique de récits religieux que l'on a si longtemps appelé « mythes ». De là l'orientation proposée ici à la réflexion. Pour tenter de délimiter le « mythe littéraire », il faut commencer par