Dom Juan Subversive

Dom Juan, acte V, Scène 5 et 6 – Une fin baroque A la fin de l'acte IV, on basculait dans le surnaturel. L’acte V met en scène les sommations finales du destin, puis la chute de Dom Juan aux Enfers. L’acte s’ouvre la pseudo-conversion de DJ : après avoir menti à son père (scène 1), et avoir fait l’éloge de l’hypocrisie (scène 2), Dom Juan révèle sa stratégie : il utilise la religion pour masquer son immoralité. Depuis le début de l'acte IV, Dom Juan est empêché de souper : il a de plus

montrant bien que Dom Juan ne reviendra pas à Elvire, abandonnée par celui ci. Sganarelle fait son propre portrait en même temps. C'est le début de l'intrigue. Annonce des axes I - Portrait d’un séducteur (Dom Juan): a)Attaque contre la religion: croyances de Dom Juan → Ø Dom Juan ne respecte pas le sacrement du mariage, donc il ne croit pas à la religion → prédateur des fêtes DJ est la figure même du libertin du 17eme siècle b)Gout pour les plaisirs: Dom Juan est un prédateur

« Que tu veuilles =>jure donc => il faut jurer ». ->   Endurcissement au pêché. • Dom Juan se moque du Pauvre. • Dom Juan se passe de dieu. II - Un double affrontement ->   Dom Juan et le pauvre. • Le pauvre caractérise Dieu ; il pose de fausses questions au pauvre pour l’ironiser. • Le pauvre se pose en infériorité pour susciter de la pitié. ->   Duel à son désavantage. • Le pauvre résiste à Dom Juan. • Dom Juan donne l’écu au pauvre d’un air supérieur : ->   pour échapper au plus vite à la situation

DISSERTATION SUR DOM JUAN « Plus que dans ses autres pièces, Molière auteur et homme de théâtre, a réfléchi pour dom juan au statut du discours : il a ainsi réussi une mise en scène aboutie de la parole. » I-LE DISCOURS Il convient tout d’abord d’expliquer le sens du mot « auteur et homme de théâtre » avant de commencer notre démonstration. Le mot acteur vient du latin « auctor » qui signifie « celui qui pousse à agir » ; le mot homme vient du latin « homo » qui signifie « individu », et

romans, le libertinage est présenté telle une lutte, comme si la classe aristocratique désœuvrée du siècle des Lumières avait reporté dans le domaine amoureux ses anciennes fonctions guerrières. II. LE LIBERTINAGE DANS LA LITTERATURE : Don Juan représente, au fil des temps et des réécritures successives de son histoire, le personnage littéraire qui incarne le mieux le libertinage, dans son sens le plus large, qu'il s'agisse du libertinage d'idées ou de mœurs. Le qualificatif de “ libertin

0Le courant littéraire : Le classicisme, qui est le courant majeur à partir des années 1660, alors que Louis XIV règne à la cour. Mais Dom Juan respecte peu les règles du théâtre classique telle que l'unité de lieu (5 décors) ou l'unité de temps (36 heures au lieu de 24). On ne peut pas dire non plus qu'il y ait vraiment unité d'action car la pièce compte beaucoup d'intrigues et d'opposants. On retrouve beaucoup d'éléments du théâtre baroque, qui se caractérise par le mouvement, les effets de surprise

Texte Oral n°1Dom Juan (XVIIème siècle), Molière· Extrait acte III, scène 1L’auteur :Molière est un éminent représentant du classicisme et l’un des plus grands dramaturges français. Louis XIV est son mécène.L’œuvre : Molière reprend Dom Juan pour gagner de l’argent après la censure de plusieurs de ses œuvres comme Tartuffe. Son personnage et l’histoire sont tirés d’une pièce créée par un dramaturge espagnol en 1630 Tirso de Molina dans

Explication du texte : I - Portrait d’un séducteur : - pèlerin -> péjoratif : va de fête en fête - 5 énumérations :  (deux phrases) hyperboles  (idem) croyances de Dom Juan -> Ø  (3 phrases) ternaire -> ordre décroissant du plus au moins important -> c’est pour le spectateur  (4 phrases) ternaire -> Dom Juan ne respecte pas le sacrement du mariage, donc il ne croit pas à la religion -> prédateur des fêtes  (5 phrases) gradation décroissante -> hiérarchie - Sganarelle

Sganarelle incrédule, est une véritable leçon de savoir faire rhétorique. C’est pourquoi il s’agira de se demander dans quelle mesure cette tirade tout en thématisant la séduction s’apparente à une entreprise de séduction, autrement dit, comment Don Juan met en pratique dans la construction de son discours les principes théoriques qu’il y expose. Il s’agira d’éclairer dans un premier temps le fonctionnement de son entreprise de séduction avant d’analyser le portrait du séducteur ainsi mis en place

La dimension polémique de l’Ecole des femmes 1. la portée subversive de la scène Molière s’amuse à l’aide des maximes à parodier les dix commandements bibliques. Ainsi, Arnolphe, dans la péroraison de son discours qui s’apparente d’ailleurs à une forme de sermon engage Agnès à « savoir son office ». La jeune fille lit ensuite les 10 maximes proposées par son directeur de conscience, pourrait-on dire. Cette scène a une portée subversive car Molière glisse dans les maximes des passages à connotation