Dom Juan Une Pièce Classique

visible. Le lieu n'est pas le lieu Au théâtre, le lieu est illusion : le spectateur admet que la scène présente comme réel un lieu en réalité factice et que les deux cents mètres carrés de la scène représentent une forêt dans le deuxième acte de Dom Juan, un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Un décor de carton Victor Hugo, dramaturge lui-même, explique très concrètement : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons

crée pour la représentation, et ses textes reposent sur la dualité d’une compréhension écrite et orale. La représentation dépend donc du metteur en scène. La façon de jouer Dom Juan du temps e Molière ne devait certainement pas être la même que de nos jours. De plus, beaucoup de metteur en scène réécrivent ce grand classique pour le rendre plus actuel. Cependant l’acte II pose la question de la réception par le spectateur ou le lecteur, des textes. Est-il préférable de voir la représentation de

II A la fin de l'année 1664, Tartuffe, pièce de molière vient d'être censuré après une cabale de dévots. Il contre-attaque en écrivant Dom Juan. Prés Tirso de Molina, la comédia della arte, Dorimond et Villiers, Molière reprends ainsi le mythe du personnage de Dom Juan qui est alors à la mode aux XVII siècle. En cette période classique, règne de « l'honnête homme », le personnage espagnol excessif qu'est Dom Juan, l’intéresse. Libertin, le Dom Juan de Molière l'est surtout de part son comportement

visible. Le lieu n'est pas le lieu Au théâtre, le lieu est illusion : le spectateur admet que la scène présente comme réel un lieu en réalité factice et que les deux cents mètres carrés de la scène représentent une forêt dans le deuxième acte de Dom Juan, un champ de bataille dans Cyrano de Bergerac. Un décor de carton Victor Hugo, dramaturge lui-même, explique très concrètement : « Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des

LE THEATRE au XVIIème siècle Le Théâtre classique au 17e siècles en France -Le XVIIème siècle français est le siècle du théâtre ce qui est illustré par trois noms célèbres : Corneille et Racine qui se sont consacrés à la tragédie, et Molière qui s’est consacré à la comédie. I/La tragédie :La tragédie est soumise à des règles assez strictes.Les trois unités :- l’unité d’action : l’intérêt doit être concentré sur un seul fait ou sur une seule crise morale.- l’unité de lieu : un seul lieu donc

Dom Juan ou le Festin de pierre, Molière Présentation Origine Comédie classique jouée pour la première fois en 1665, écrite par Molière dramaturge majeur de l'époque et référence du théatre comique. La première pièce mettant en scène le personnage légendaire fut écrite par Tirso de Molina en 1625 et titré El Burlador De Sevilla (L'Abuseur De Seville). Elle fut ensuite reprise par La Commedia dell'arte puis par deux auteurs français (Dorimon en 1658 et Villier en 1659 pour deux tragi-comédies

fois pour ses textes jugés choquantes pour l’époque, notamment avec Tartuffe, pièce critiquant les faux dévots. Il sera fortement critiqué par les religieux. C’est le représentant de la comédie classique. Il décède en 1673, lors d’une représentation du Malade imaginaire , pièce écrite en 1673. Bibliographie :Le Tartuffe ou l’imposteur : pièce datant de 1664. Dans celle-ci, un homme du nom d’Orgon accueille Tartuffe, qui se fait passer pour un

ministres intègres ! » jusqu'à « Babel est dans Madrid. » L.A. n°4 (Acte IV, scène 2) : Don César ou l'intermède burlesque L.A. n°5 (Acte V, scène 4) : le dénouement. Documents complémentaires : Art poétique, Nicolas Boileau : les règles de la tragédie classique Extraits de la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 Mise en scène de Jacques Weber (2002) adaptée pour la télévision Document sur le travail du scénographe autour des costumes et du décor (extrait du dossier de presse de la mise en scène de Ruy

Nicolas Boileau, écrivain du XVIIe siècle, c’est illustré comme fervent défenseur de l’esthétique classique, prenant parti pour les Anciens lors de la querelle des Anciens contre les Modernes. Dans son ouvrage, Art poétique publié en 1674, il définit une règle fondamentale de la tragédie classique, celle de la bienséance et plus particulièrement le cas de la représentation de la mort sur scène, ce qui est pour lui «ce qu’on ne doit pas voir». Pour l’écrivain la mort du héros rapportée serait «art

Domnote 1 Juan ou le Festin de pierre est le titre sous lequel, depuis 1682, date de sa première impression, on publie et l'on joue la comédie de Molière en cinq actes et en prose dont la «Troupe de Monsieur» (Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV) donna quinze représentations triomphales en février et mars 1665 sur le théâtre de la grande salle du Palais-Royal à Paris. Annoncée et jouée sous le titre Le Festin de pierre ou l'Athée foudroyé1, elle était, après les tragicomédies de Dorimond (1658)