Dom Juan Voltaire

d’idées : le « philosophe » réfléchit par lui-même et se met en quête de la vérité ; il revendique sa liberté et cherche à séduire son lecteur. La Révolution Française découlera en partie de cela. Auteurs : Montesquieu (1689-1755), Marivaux (1688-1763), Voltaire (1694-1778), Rousseau (1712-1778), Diderot (1713-1784), Beaumarchais (1732-1799),… Le XIXe siècle : le siècle qui suit la Révolution française connaît une grande instabilité politique et de grands bouleversements sociaux, économiques et esthétiques

certains autres personnages (Géronte, Léandre et Lucinde) ou certains lazzi et ballets de paroles, comme ceux des scènes 1 et 2 de l'acte I. Cette œuvre pleine de vie a toujours gêné doctes, théoriciens et critiques qui, à la suite de Boileau, puis de Voltaire, répugnent à voir dans le Molière philosophe, auteur du Misanthrope , l'amuseur du parterre, un farceur, avec tout ce que le mot comporte de mépris au XVII e siècle. Et il est vrai que la structure de cette pièce se résume à la juxtaposition de numéros

l’autosatisfaction de Garo (qui se met en lieu et place de Dieu). Elle critique aussi sa rhétorique obtuse et son manque de recul dans le raisonnement. Le villageois ressemble avant l’heure – nous sommes au xviie siècle – à Pangloss dans le Candide de Voltaire (mais, au départ, il soutient la thèse inverse : « Tout en eût été mieux » ; pour lui, tout n’est pas « pour le mieux dans le meilleur des mondes »). À la fin, au fond, il croit désormais aux causes finales (la nature ne fait rien en vain ni de

|Interprétation ? Création ? (inédit L/S/ES) + (STG nov 2006) |Questions : 1) Quels sont les éléments communs aux trois textes (situation, personnages…) ? | |- Molière, Dom Juan, II,4 |2) Comment s’établit dans chacun d’eux la complicité avec le spectateur ? | |- Beaumarchais, Le Mariage de Figaro

Texte 4 : Molière, Dom Juan , V, 2, extrait. SGANARELLE.- Quoi ? vous ne croyez rien du tout, et vous voulez cependant vous ériger en homme de bien ? DOM JUAN.- Et pourquoi non ? Il y en a tant d’autres comme moi qui se mêlent de ce métier, et qui se servent du même  masque  pour abuser le monde. SGANARELLE.- Ah ! quel homme ! quel homme ! DOM JUAN.- Il n’y a plus de honte maintenant à cela

La Fontaine ( 1621-1695 ) Classicisme → Molière ( 1622-1673 ) Classicisme → Jean Racine ( 1639 – 1673 ) Classicisme → Jean De La Bruyère ( 1645 -1696 ) Classicisme 18eme → Montesquieu ( 1689 – 1755 ) Siècle des Lumières → Voltaire ( 1694 – 1778 ) Siècle des Lumières → Louis De Jaucourt ( 1704 – 1779 ) Siècle des Lumières → Jean-Jacques Rousseau ( 1712 – 1778 ) Siècle des Lumières 19eme → Alphonse De Lamartine ( 1790 – 1869 ) Romantisme → Victor Hugo ( 1802

d’Antoine de Ratabon, surintendant général des bâtiments, elle rouvre le 20 janvier 1661. Le 4 février, Molière donne une nouvelle pièce, une tragi-comédie, Dom Garcie, où il joue le rôle principal. Devant être arrêtée après sept représentations, c’est un échec qui le ramène définitivement, comme auteur, sur le terrain de la comédie. Voltaire dans sa Vie de Molière dit qu'il « avait une volubilité dans la voix et une espèce de hoquet qui ne pouvait convenir au genre sérieux, mais qui rendait son jeu

(1664) ou L’École   des   femmes   (1662) ou Dom Juan (1665) ou L’Avare (1668) *Pascal, Pensées (1669) ∆  Boileau,  L’Art  poétique (1674) *Racine, Phèdre (1677) ou Andromaque (1667) *Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves (1678) La Bruyère, Les Caractères (1688) XVIIIe siècle *Montesquieu, Lettres persanes (1721)  ou  ∆  De  l’esprit  des  lois (1748) *Marivaux, Le  Jeu  de  l’amour  et  du  hasard (1730) Abbé Prévost, Manon Lescaut (1731) *Voltaire, Lettres philosophiques (1734) ou Candide

La libération du désir est d’autant plus controversée que la pratique absolue de celle-ci peut conduire à la dégradation du désir. Prenons l’exemple du Don Juan (de Dom Juan de Molière), libertin, « épicurien », se délectant de tous les plaisirs. Il paraît certes, au premier abord, heureux et épanouis, mais il n’est qu’un misanthrope, narcissique, qui n’aime que son désir. Il ne désire plus l’autre, mais désire uniquement

surtout ceux qu’il dénonçait et dont il se moquait dans ses pièces mais l’écriture de ses textes fut souvent pour lui un moyen de se venger. B) La fin Les commandes royales se succèdent à un rythme effréné : des comédies à machines, après Don Juan c'est au tour d'Amphitryon   (1668), puis de Psyché (1671) ; des farces pures comme George Dandin (1668), Les fourberies de Scapin (1671), des comédies bourgeoises avec l'Avare(1668),  Les femmes savantes (1672) ; des comédies ballets en association