Donatisme

doctrine de l’union de l’Eglise et de  l’Etat. L’histoire la rendu responsable du césaro-papisme : l’Etat avec sa force soutient l’Eglise (Moyen Age surtt), notamment dans sa politique contre les hérétiques. Il s’est heurté ensuite en Afrique au donatisme qui préconise le martyre volontaire par le suicide (Donat rigoriste et extrémiste qui mettait en avant les lapsi) = « la valeur d’un sacrement dépend de la valeur du prêtre » et « seuls les martyrs sont absolument purs, seuls les prêtres prêts à

concile de Constantinople en 381… Tous les évêques sont présents. Les décisions qui sont adoptés ont une portée sur tout le monde chrétien. C’est à l’occasion des ces concile œcuméniques que les grandes hérésies sont énumérées « le nestorianisme, le donatisme et le péllagisme ». La toute première collection de canon est apparue assez rapidement en Orient au milieu du IVème siècle qu’on a appelé « collection d’Antioche ». En Gaule, c’est un recueil qui date de la fin du V siècle qui a été appliqué : « statut

y en ait eu quatre. La diffusion du christianisme demeure cependant très faible en comparaison des autres provinces d'Afrique. La petite communauté chrétienne de Tingitane semble fidèle au catholicisme romain et reste en dehors de la querelle du donatisme qui agite les provinces voisines. Au iiie siècle, l'Empire recule. C'est aussi le cas en Afrique du Nord et en particulier au Maroc : la Maurétanie Tingitane se retrouve réduite à la seule ville de Tingi et à la côte nord. Elle est d'ailleurs rattachée

en pleine crise économique, laissent le passage libre à cette impressionnante armée Vandale, qui semble à leurs yeux venger le fait que Rome vient de déclarer vingt ans auparavant (en 409) leurs croyances mutuelles comme des hérésies. En effet le donatisme qui prévaut au Maghreb, est similaire, voire plus extrême dans sa tendance du refus de l'autorité et des dogmes de l'Église catholique que l'arianisme suivi par les Vandales. L'arianisme étant à l'origine les enseignements du prêtre Arius de l'église

lapidé à Karthage pour avoir prêché contre l’ivrognerie, s’écrie : « Les martyrs ont horreur de vos bouteilles, de vos poêles à frire et de vos ivrogneries !(2). » Il faut ajouter à cela les schismes qui divisent l’église orthodoxe, en outre du donatisme et de l’arianisme, car tous les jours il paraît quelque novateur : Pélage fonde l’hérésie qui porte son nom ; Célestius, son compagnon, la propage en Afrique ; les nouveaux sectaires se subdivisent eux-mêmes en Pélagiens et semi-Pélagiens. En Cyrénaïque