Douce nuit, sainte nuit

Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent

le ton gris des cieux ; Et la nouvelle Année, à la suite brumeuse, Laissant traîner les plis de sa robe neigeuse, Sourit avec des pleurs, et chante en grelottant… II Or les petits enfants, sous le rideau flottant, Parlent bas comme on fait dans une nuit obscure. Ils écoutent, pensifs, comme un lointain murmure… Ils tressaillent souvent à la claire voix d'or Du timbre matinal, qui frappe et frappe encor Son refrain métallique en son globe de verre… - Puis, la chambre est glacée… on voit traîner à terre

l'avons emportée  trop pures ou bijoux trop précieux. Constellez à jamais le ciel de ma mémoire  Inextinguibles yeux de celles que j'aimai  Rêvez comme des morts, luisez comme des gloires  Mon coeur sera brillant comme une nuit de Mai. L'oubli comme une brume efface les visages Les gestes adorés au divin autrefois, Par qui nous fûmes fous, par qui nous fûmes sages Charmes d'égarement et symboles de foi. Le temps efface tout l'intimité des soirs 

Le Duc de Gotha. Le Duc de Lutzelbourg. Don Sancho. Don Matias. Don Ricardo. Don Garci Suarez. Don Francisco. Don Juan de Haro. Don Gil Tellez Giron. Premier conjuré. Un Montagnard. Iaquez. Doña Josefa Duarte Une Dame. Conjurés de la ligue sacro-sainte, Allemands et Espagnols Montagnards, seigneurs, soldats, pages, peuple, etc. Espagne. — 1519. Domaine public – Texte retraité par Libre Théâtre 1PRÉFACE L’auteur de ce drame écrivait, il y a peu de semaines, à propos d’un poète mort avant l’âge :

peau de leurs bras et de leurs fronts semblait encore plus sombre dans les voiles d'indigo. Ils marchaient sans bruit dans le sable, lentement, sans regarder où ils allaient. Le vent soufflait continûment, le vent du désert, chaud le jour, froid la nuit. Le sable fuyait autour d'eux, entre les pattes des chameaux, fouettait le visage des femmes qui rabattaient la toile bleue sur leurs yeux. Les jeunes enfants couraient, les bébés pleuraient, enroulés dans la toile bleue sur le dos de leur mère. Les

avait pu se défiler, le sentier attendrait encore sa visite. Tibert monte donc en amazone et, suivant le fond d’une vallée, il a si bien éperonné sa mule qu’il est arrivé à la porte de Renart. Il se recommande à Dieu puis à Saint Léonard afin que par ses prières, le saint le protège des griffes de Renart son compagnon, un vrai chien selon lui, un débauché qui ne craint même pas Dieu. Son cœur lui dit qu’il va connaître honte, souffrances et humiliations. Renart lui inspire une si grande

Poème de John henry Newman: Conduis-moi, douce Lumière, A travers les ténèbres qui m’encerclent. Conduis-moi, toi, toujours plus avant ! Garde mes pas : je ne demande pas à voir déjà ce qu’on doit voir là-bas : Un seul pas à la fois, C’est bien assez pour moi. Proverbe Chinois : Mieux vaut allumer une bougie, si petite soit-elle, Que de maudire l’obscurité. La toute première phrase du « Livre de la loi sacrée » est la suivante : Genèse, chapitre 1 : 1) Au commencement

cimmériens . Tirésias va donner une succession d’actions qu’Ulysse doit accomplir , mais aussi il lui prédit l’avenir en lui parlant de sa mort , «  retourne chez toi , offre les saintes hécatombes a tous les Immortels qui possèdent le ciel immense dans l’ordre rituel , et la mort viendra te chercher hors de la mer , une très douce mort qui t’abattra affaibli par l’âge opulent ; le peuple autour de toi sera heureux » Ici c’est le temps du futur , la mort d’Ulysse dont il est question , c’est encore une

lui-même par l’ennui et l dégoût de la vie. Les différentes images utilisées par Baudelaire pour décrire le spleen sont exposées dans les poèmes numéro 76; 77 et 78 ; intitulés Spleen. Le spleen est caractérisé par le néant, le néant de la mort, de la nuit, de l’ennui. Tout d’abord le spleen est caractérisé par le néant de la mort qui attend et omnibule le poète. En effet dans ces trois poèmes nous retrouvons la champ lexical rattaché à la mort : « morne, cadavre, tombeau, cimetière, fosse commune, squelette

William-Adolphe Bouguereau SOMMAIRE : Introduction. Les différents poèmes et leurs présentations. - L'enfant et le maître d'école.- Le laboureur et ses enfants. - L'enfant et le miroir.- À un enfant, fille du poète.- L'oreiller d'un enfant.- La nuit. - À quoi je songe ?- L'enfant.- Berceuse.- Le bonheur. Introduction : Pour cette anthologie poétique nous avons choisi de travailler sur le thème de l'enfance, plus précisément les enfants. Ce thème est intéressant, en effet, il peut nous