Dripping

a) Dripping et pop art : l’influence des USA sur la France Suite : Nouveau réalistes : attitude provocatrice début années 60 et réflexion sur l’objet. C’est le point commun avec le pop art américain. Chez Warhol on a une reproduction et un agrandissement. 1)-Il s’agit de se demander quelle fonction il a dans la culture des années 60 ? Ce qui rapproche la réalité et l’art c’est le statut de l’objet. Il est témoin et vecteur de la mise en scène artistique. Quel est le statut de l’objet dans

sociale et politique une revendication adaptée aux nouveaux modes de société. La manière dont ces artistes expressionnistes abstraits sont médiatisés est singulière. Nous connaissons tous les photographies de Hans Namuth de Jackson Pollock avec ses dripping. Au fond, on va inventer à ce moment là une lecture des œuvres (Clément Greenberg et Harold Rosenberg) du côté de l’autonomie de l’artiste en tant qu’individu pouvant être accepté dans le tissu social. Les artistes expressionnistes abstraits sont

day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today! I have a dream that one day down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullifi cation; one day right down in Alabama little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers. I have a dream today. M. Luther King

fresque : peinture réalisée sur l'enduit frais d'un mur (italien : a fresco, dans le frais). Ne pas utiliser ce mot pour désigner toute peinture murale. lavis : encre de Chine plus ou moins diluée à l'eau, permettant ainsi diverses nuances de gris. dripping : procédé qui consiste à couvrir de peinture une surface posée au sol, en se servant de coulures, de giclures (ex. : Pollock). combine-painting : mot américain qui désigne des objets divers et inattendus incorporés dans la peinture de certains artistes

qui est là de toute façon mais il est important d’être là et de participer à ce qui se passe : Action painting = le tableau est une arène. C’est moins le résultat qui compte que ce qui se passe lors de son exécution, toujours publique Ex : le « dripping » de Pollock (Art-spectacle et non plus pratique solitaire) Plus : le spectateur est sommé d’entrer dans l’œuvre : En 1977, Orlan propose le « Baiser de l’artiste » au Grand Palais (exposition de la FIAC : Foire Internationale de l’Art Contemporain)

faite, donc ne contenant aucune transformation de la main de l’artiste, la photographie de l’objet vient attester qu’il y a art, peut être même est ce uniquement par le biais de la photographie que cet objet acquiert son statut d’œuvre d’art. Les drippings de Pollock ont acquis une réputation internationale et ont ouvert le champ d’un mouvement artistique inédit : l’expressionnisme abstrait. Mais n’est ce pas le film de Hans Namuth, et les photographies parues dans Life magazine autant que le geste

croient. Gros buzz autour de lui. Sa façon de peindre : il monte sur la toile, prend des bâtons et fait gicler sa peinture sur sa toile. Il invente des techniques, le « all over » : peindre dans tous les sens, pas de logique et le principe du « dripping » : faire gouter la peinture. A la base il était figuratif et s’il a changé c’est qu’il était inspiré des surréalistes : idée de lâcher prise, son automatise picturale a pris le dessus, en le mêlant à l’abstraction. Sa façon de peindre plaît et étonne

griffure, frottage, grattage, graffiti, tag, silence dans la gestualité), dans la gestuelle à dominante picturale (une grande diversité de possibles peut s’appliquer : touche, facture, aplat, dégradé, coulure, giclure, brossage, frottis, glacis, dripping, dilution, réserve, projection, tache, maculage, badigeonnage, coloriage), dans la gestuelle a dominante mécanique (reproduction : copier, photocopier, transférer, photographier, filmer, multiplier, décalquer, cadrer, recadrer, projeter, reporter

décentrée, l’œil n’étant plus dirigé dans une direction définie* ». Le Dripping, qui lui valut son surnom de Jack the Dripper (en référence à Jack the Ripperl’Eventreur). Dripping vient de l’anglais to drip (goutter). Il s’agit d’une « technique picturale consistant à appliquer la peinture sur le support par projection, coulure ou égouttement, { l’aide d’un bâton ou d’un pinceau, sans contact direct avec ce dernier. Le dripping reproduit ainsi la gestuelle de l’artiste et matérialise son énergie

Garçons. ALL OVER De l’unité de la couleur, on passe à l’exaltation du motif. Les influences sont multiples mais tous vont dans le sens de l’exagération visuelle. On retrouve du marbré, du moucheté, du floral … On retrouve donc des effets « dripping All Over » à la Jackson Pollock chez Richard Nicoll, McQ ou Les Hommes ; Alexander Mc Queen propose un costume avec un motif floral géométrique qui rappelle celui d’un vitrail. Tandis que KTZ ou Katie Eary oscillent entre influence sea