Du silence et des ombres

1. Applaudissez les publicités. 2. Chantez les sous-titres comme un karaoké. 3. Faites des ombres chinoises avec le projecteur. 4. Arrivant à la caisse, faites comme si vous étiez le caissier. 5. A la caisse, demandez une place pour « Le Magicien D'Oz ». Quand le caissier vous dit qu'il  n'est pas à l'affiche, demandez si ils l'ont en cassette, insistez longuement. 6. Dites au caissier que vous ne voulez pas voir de film mais que vous avez seulement besoin de parler a quelqu'un. 7. Mimez le

une rivière affluant de la Seine. Cette rivière offre un réseaux d'images et pas seulement une valeur esthétique. Est-il donc possible que la présence de l'eau structure la fable du roman ? L'eau est tout d'abord une métaphore de la musique , du silence et du langage. L'eau est aussi un symbole mythologique et enfin ce motif est utilisé en psychologie pour symboliser la marche du temps et la maternité. La définition de l'eau selon Sainte Colombe est en effet en lien avec la musique. Il décrit

me sembla entendre une détonation lointaine d’un coup de pistolet ». Cette phrase intensifie la peur de Pauline qui est peut-être celle du lecteur et le suspense. Le silence, « puis, tout étant rentré dans le silence», nous remet dans un décor calme et le temps se ralentit. Après le silence : « il me sembla, au milieu de ce silence absolu, que la grille grinçait sur ses gonds ». Le bruit prend place dans le texte et la peur remonte très rapidement. Quand elle entend les gonds de la grille grincer

le soleil, l’effort et les pleurs de femme, envie enfin de retrouver l’ombre et son repos. Mais quand j’ai été plus près, j’ai vu que le type de Raymond était revenu. II était seul. Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque, le front dans les ombres du rocher, tout le corps au soleil. Son bleu de chauffe fumait dans la chaleur. J’ai été un peu surpris. Pour moi, c’était une histoire finie et j’étais venu là sans y penser. Dès qu’il m’a vu, il s’est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche

Séquence : quelles sont les fonctions du poète et de la poésie ? 1L Victor Hugo Les Rayons et les ombres. Extraits 1840 Fonction du poète (…) Dieu le veut, dans les temps contraires, Chacun travaille et chacun sert. Malheur à qui dit à ses frères Je retourne dans le désert ! Malheur à qui prend ses sandales Quand les haines et les scandales Tourmentent le peuple agité ! Honte au penseur qui se mutile Et s'en va, chanteur inutile, Par la porte de la cité ! Le poëte en des

persuader, délibérer TEXTES A. J.-M. G. Le Clézio : "Ecrire : un art exigeant", article paru dans le Magazine littéraire, février 1998. B. J. Semprun, E. Wiesel : Se taire est impossible, éditions Mille et une nuits, 2001. C. V. Hugo : Les Rayons et les Ombres, 1840 Texte A : J.-M. G. Le Clézio : "Ecrire : un art exigeant". Interrogé par Gérard de Cortanze pour le Magazine littéraire, J.-M.G. Le Clézio définit son travail d'écrivain comme une entreprise difficile et exigeante. Il est très difficile de

à la réalité. Et enfin, les traces de pinceaux, lorsque l’on regarde attentivement, sont apparents, ce qui entrave aussi le parfait réalisme, bien que l’artiste met un point d’honneur à jouer avec les ombres et la lumière pour rendre son travail vivant, beaucoup de détails sont passés sous silence, prenons pour exemple les feuilles des arbres, qui ne sont pas représentées dans le détail, mais juste par un jeu de dégradé. Tous ces éléments marquent les limites du réalisme du tableau Gas. Cette

sont des ombres, des figures, des incarnations d’une certaine condition humaine, et surtout, ce sont des voix. Tout texte de Beckett est d’abord l’émergence, sur une certaine scène, dans un certain espace (et de là sa parenté profonde avec le théâtre), de voix, voix qui peuvent être uniques, ou multiples, ou quasi anonymes, mais qui ne cessent de parler, comme si parler, pour elles, équivalait à être, à subsister, à continuer malgré l’effondrement de tout. Ces voix ne rompent pas le silence universel

Ce poème à forme fixe composé de 6 dizains d’octosyllabes en rimes croisées et embrassées, le premier du recueil lyrique " Les Rayons et les ombres " publié par Victor Hugo en 1840 où le poète affirme avoir l’ambition d’écrire " Le poème de l’Homme ", est consacré à la fonction du poète. Victor Hugo reprend la tradition antique du poète inspiré par les dieux qui a pour ambition de guider les hommes (cf. " Fonction du poète ", manuel de français Hatier, p. 374). Il met en abyme le poète et la poésie

remarquable de nos centrales. Là, ils le sont toujours. Comme je traversais le pont de Londres la ville était silencieux comme si il était venu à la fin de ses jours, et les formes que je pouvais faire sous les étoiles ne sont pas plus importantes que les ombres de son passé. Même la Tamise était un fantôme silencieux. Londres la nuit m'a donné l'illusion que je suis vraiment caché de la difficulté monstrueuse de l'Europe, et, au moins pour un sommeil, étaient sortis de la guerre. Je sentais que ma rue de