Du Souverain La Bruyère

héritages au détriment des fils, épouser les filles et coucher avec les épouses. Ce qui a permis à Molière d'introduire Louis XIV lui-même, incarnation de la justice qui envoie un de ses représentants démasquer et arrêter le criminel — bel hommage au souverain qui, tout en étant contraint d'interdire la pièce durant cinq ans, n'en a pas moins soutenu discrètement l'entreprise de Molière. Mais, du coup, le contraste est frappant entre les deux visages de Tartuffe, le bonhomme des premiers actes et le froid

les mensonges et de tous les débordements passionnels : aussi bien les mythes cré- tois sont-ils toujours associés à quelque tromperie2. Quelle signification les Romains et nos deux auteurs donnent-ils donc à l'invraisemblable histoire de cette souveraine qui s'éprend d'un taureau et satisfait ses pulsions amoureuses grâce à l'invention par Dédale d'une statue bovine en bois, dont Hygin3 précise qu'elle était habillée du cuir d'une jeune génisse, et au sein de laquelle la reine se cachait pour recevoir

jeunesse. Cette vie extérieurement splendide, mais rongée par tous les taenias du remords, et dont les fugitifs plaisirs étaient chèrement expiés par de persistantes angoisses, il l'avait épousée, il s'y roulait en se faisant comme le Distrait de La Bruyère, un lit dans la fange du fossé; mais, comme le Distrait, il ne souillait encore que ses vêtements. Il voyait dans le monde comme un océan de boue dans lequel un homme se plongeait jusqu'au cou, s'il y trempait le pied. LES NARRATIONS ET DESCRIPTIONS

mis en ceste destresse, A mon povair voulentiers t'ayderoye ; Car, ja pieça, je mis ton cueur en voye De tout plaisir, ne sçay qui l'en osta ; Or me desplaist qu'a present je te voye L'omme esgaré qui ne scet ou il va. - Helas ! dis je, souverainne Princesse, Mon fait savés, pourquoy le vous diroye ? Cest par la Mort qui fait a tous rudesse, Qui m'a tollu celle que tant amoye, En qui estoit tout l'espoir que j'avoye, Qui me guidoit, si bien m'acompaigna En son vivant, que point ne me

arriverait à contrefaire ». C'est-à-dire, que le baron de Charlus devient comique car, il ne peut se conformer aux règles du milieu dans lequel il vit. Nous découvrons grâce à Marcel Proust, le genre humain disséqué avec des portraits dignes de La Bruyère, ce qui lui permet de réaliser une critique de la société. Enfin, nous percevons l’humour comme le père d’une satire sociale. Nous pouvons citer Baudelaire qui écrivait que « l’on mord avec des mots ». L’envie de Proust est bien sure de ne

Corneille, Jean Racine). • La comédie fait appel au jugement moral (Molière). • La poésie officielle, composée pour fêter les grands événements du royaume (Malherbe), la poésie burlesque (Scarron), la poésie mondaine (Boileau), le portrait (La Bruyère), les maximes (La Roche Foucauld), la fable (La Fontaine), le roman (Mme de Scudéry). Le classicisme prendra fin avec la Querelle des Anciens et des Modernes qui prône l’émancipation des modèles antiques. Règles de la tragédie classique : Qu'est-ce

argumenté.   Objet d'étude : Convaincre, persuader, délibérer. Textes :  Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688. Texte B : Fénelon, Lettre à Louis XIV, 1693. Texte C : Victor Hugo, Discours à l'Assemblée, 30 juin 1850. Texte D : Arthur Rimbaud, Poésies, « Les Effarés », édition posthume de 1895 (texte composé en 1870). Texte E : Emile Zola, L'Assommoir, 1877.   Texte A : La Bruyère, Caractères, « De l'homme », XI, n° 128, 1688.    L'on voit certains animaux farouches

Le justiciable ira devant les juridictions royales pour obtenir réparation mais aussi pour obtenir que le seigneur soit puniLa juridiction royale contrôle ainsi la manière dont le seigneur utilise son pouvoir dans sa terre, il n’est plus souverain dans la manière dont il rend la justice, on impose des limites à son actionDernière technique : la technique de l’appelLe + grand succès de la justice royaleFaure en sorte que les justiciables puissent faire appel des décisions du seigneur devant

etc.). | Métaphore&Métaphore filée | Mis en relation de deux éléments pour accentuer une ressemblance sans outil de comparaison.L’exemple de la Fontaine « peuple caméléon » métaphore filée= les hommes sont décrits comme des animaux par la Bruyère. | Personnification | Attribution à une chose abstraite les propriétés d’un être animé, attribution de comportements et de sentiments humain à un objet, un animal, une plante…L’exemple de Maupassant : « la serre aimait, brûlait avec eux » | Allégorie

toujours soucieuse du beau et du bien. Il s’agit aussi de savoir se limiter. Ils veulent perfectionner et il cherchent un équuilibre. Tendances nouvelles : à la fin du siècle les tendances nouvelles montrent que l’équilibre classice est menacé. La Bruyère et Fénelon annoncent des goûts qui s’affirmeront dans la littérature du 17ème siècle. François de Malherbe (1555-1628) et la poésie Si jamais le terme d’école littéraire a été justifié, c’est bien à propos de Malherbe. Son nom n’évoque pas seulement