Dyarchie Au Sommet Cohabitation

« On ne saurait accepter qu’une dyarchie existât au sommet (…) le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’Etat. » Cette citation de la célèbre conférence de presse du 31 janvier 1964 du Général de Gaulle, le premier Président de la Ve République, démontre clairement que sa personnalité n’était propice ni à la limitation du chef de l’Etat dans un rôle symbolique, ni à une dualité institutionnelle au sommet de l’Etat. De fait, en instaurant la Ve République, le Général

politique générale et du gouvernement. De la sorte la confusion des articles 20 et 21 de la Constitution et l’élection au suffrage universel direct du PR ont permis la semi-présidentialisation du régime. Résultant de cette absence d’une réelle dyarchie au sommet, certains acteurs politiques se questionnent sur la réelle indispensabilité du PM. En conséquence, la possible suppression du Premier ministre s’est posée à différents moments, par exemple lors de la présidence de François Hollande. Celui-ci

Président détermine les grandes orientations de la politique nationale et en contrôle l’exécution. Le Premier Ministre conduit l’application de cette politique et en répond devant le Président et l’Assemblée Nationale. Il ne saurait y avoir de dyarchie au sommet. » disait Pierre Messmer, ancien Premier Ministre de Georges Pompidou, extrait d’un entretien avec le journal Le Monde du 9 mars 1974. Tout comme le prônait le Général De Gaulle, Pierre Messmer considère que le pouvoir exécutif ne saurait être

Président détermine les grandes orientations de la politique nationale et en contrôle l’exécution. Le Premier Ministre conduit l’application de cette politique et en répond devant le Président et l’Assemblée Nationale. Il ne saurait y avoir de dyarchie au sommet » (extrait d’un entretien avec le journal Le Monde du 9 mars 1974). Outre l’affirmation d’un pouvoir exécutif fort, cette citation met en exergue l’idée d’une prééminence du Président de la République sur le Premier ministre. En effet, si l’échec

accordant une légitimité politique, et donc une omniprésence politique. Alors que le président semble avoir un rôle primordial dans le jeu des institutions, le premier ministre perd il son rôle pour autant ? Autrement dit, existe il toujours une dyarchie au sommet de l’Etat? Nous verrons, dans un premier temps, que la Constitution de 1958 cherche à mettre en place un plus grand équilibre entre le gouvernement, le chef de l’Etat et le pouvoir législatif (I), puis nous étudierons la place majoritaire

Introduction La constitution du 4 octobre 1958 met en place une dyarchie avec le prsident de la Rpublique qui dispose de pouvoirs, sans commune mesure avec ceux des rpubliques prcdentes, et le premier ministre, chef du gouvernement. Larticle 20 de la constitution dispose que le Gouvernement dtermine et conduit la politique de la nation pourtant, dans les faits, la personnalit des prsidents de la Vme Rpublique a amen faire une lecture prsidentialiste des institutions, lecture soutenue par larticle

principe dans une conférence de presse en 1961 même si la classe politique est très hostile à l’élection du président par le suffrage universel direct. En 1960, la France perd ses colonies, les peuples accèdent à leur indépendance et en 1961, c’est le sommet de la guerre froide. Les communistes perdent de leur influence car ils sont considérés comme des agents du bloc soviétique, ce qui rend l’adoption de la loi faisable en 1962. Qui sera accepté après référendum par 62% de oui. La loi du 6 novembre

texte constitutionnel + pouvoir non contresigné avec conseil constitutionnel. Peut déclencher révision constitutionnelle. Choisis congrès ou référendum. Marge de manœuvre du président de la République variable selon contexte politique. En cohabitation, certains de ces pouvoirs seront partagé avec le premier ministre. II. Les pouvoirs non contresignés. Spécificité de 5ème République. ARTICLE 19. . A. L’article 12 : la dissolution de l’assemblée nationale. Contribue à

exécutifs sont alors tous deux dignitaires d’une légitimité démocratique. Contrairement à la IV, sous la Vème République avec cette réforme le pouvoir exécutif bénéficie d’une assise indépendante du Parlement. « au sommet il ne peut y avoir de dyarchie » telle est la vision du Général De Gaulle quant au fonctionnement de l’exécutif. Ici le Président de la République est le véritable chef de l’exécutif, différence fondamentale avec le régime parlementaire où le chef est le

unitaires sur certains aspects (armée, diplômatie) Sujet 4 : La Cohabitation de la Vème République Introduction : L’ancien 1er ministre Laurent Fabius avait dit en Novembre 2001 durant la cohabitation Chirac-Jospin : « La cohabitation commence entre gentleman et se termine entre pitbull » Cette citation résume en partie l’état d’esprit de ce mode de gouvernance. Comment organiser la politique national quand se retrouve, au sommet du pouvoir, deux personnes aux idées généralement antagonistes