Dyarchie Au Sommet Cohabitation

1er ministre et Président de la République sous la Vème République « Certes, on ne saurait accepter qu'une dyarchie existât au sommet », De Gaulle en posant ce principe dans un discours de 1964, présente la fermeté des constituants d‘instaurer un exécutif fort, composé d’un chef de l’Etat et d’un premier ministre qui lui est associé. Si la Constitution de 1958 offre une place prépondérante au Président de la République, il n’en a pas toujours

politique nationale, cela s’appelle la primauté présidentielle. Cette situation de domination présidentielle ne s’interrompt que lors de cohabitation. Dans une 1ère partie nous verrons les rapports entre le Président et son 1er ministre en période de primauté présidentielle et dans un 2nd temps nous verrons l’évolution de ses rapports lors des périodes de cohabitation. I/ Les rapports entre le Président et le 1er ministre en période de primauté présidentielle : A/ Une supériorité net du Président

caractéristiques propres au régime présidentiel et au régime parlementaire. C’est cette originalité de notre constitution qui explique l’effacement temporaire de la fonction présidentielle au profit du Premier ministre dans les périodes dites de cohabitation. 1958 : un régime parlementaire « rationalisé » Les institutions présentaient, à l’origine, les caractéristiques d’un véritable régime parlementaire conforme à la tradition républicaine française, sous réserve de certaines innovations tendant

divergence qui tiennent notamment aux périodes durant lesquelles s’est exercée cette présidence. De plus, certains présidents ont développé une conception de la fonction présidentielle différente selon qu’ils se sont trouvés en situation de cohabitation ou de non-cohabitation. Cette césure semble d’ailleurs être le point de partage entre deux grandes conceptions de la fonction présidentielle. A – La fonction présidentielle en cas de concordance des majorités La situation de concordance des majorités est celle

caractéristiques propres au régime présidentiel et au régime parlementaire. C’est cette originalité de notre Constitution qui explique l’effacement temporaire de la fonction présidentielle au profit du Premier ministre dans les périodes dites de cohabitation. 1958 : un régime parlementaire « rationalisé » Les institutions présentaient, à l’origine, les caractéristiques d’un véritable régime parlementaire conforme à la tradition républicaine française, sous réserve de certaines innovations tendant

les institutions et les pouvoirs. Sommaire I) 1958 : un régime parlementaire « rationalisé ». (P.3) Exemple de caricature (P.4) II) 1962 : un régime semi-présidentiel. (P.5) III) Les cohabitations : un retour au régime parlementaire ? (P.5) I) 1958 : un régime parlementaire « rationalisé ». On appelle parlementarisme « rationalisé », l’ensemble des dispositions définies par la Constitution de 1958 ayant pour

propres au régime présidentiel et d’autres propres au régime parlementaire. C’est cette originalité de notre Constitution qui explique l’effacement temporaire de la fonction présidentielle au profit du Premier ministre dans les périodes dites de cohabitation. 1958 : un régime parlementaire "rationalisé" Les institutions présentaient, à l’origine, les caractéristiques d’un véritable régime parlementaire conforme à la tradition républicaine française, sous réserve de certaines innovations tendant à "rationaliser"

gouverner ? Mais aussi, à quel point ces extraits de discours nous rapportent- ils une certaine vision de la pratique du pouvoir, un affranchissement de la capacité, aujourd’hui, à affirmer le rôle prééminent du Président ? I° Ambiguïté ou dyarchie au sommet de l’exécutif  Le Premier Ministre : un serviteur ? « un conseiller » ? un homme de confiance ? « un exécutant subalterne » ? Dans le 1er extrait, De Gaulle en 1964 énumère les pouvoirs et rôles respectifs des deux têtes de l’exécutif

l’existence d’une dyarchie au sommet (conférence de presse du 31 janvier 1964), imposant le chef de l’Etat comme seul chef de l’exécutif. Et référendum La réforme de 1962 s’inscrit donc dans la vision gaullienne des institutions et cherche à pérenniser une certaine pratique du pouvoir. « L’autorité de l’Etat est déléguée tout entière au Président par le peuple qui l’a élu », De Gaulle (31-01-64). II- Mais, une fonction présidentielle qui tend à s’affaiblir A) Les cohabitations affaiblissent

régime d’assemblée , ils mettent en place un régime parlementaire rénové , soit un exécutif bicéphale , ou un pouvoir partagé, appelé une dyarchie , formé du chef de l’Etat et du Gouvernement. Leurs relation sont placés sous le signe de l’autonomie : · au premier, à charge de veiller, aux intérêts supérieurs de la Nation, au bon fonctionnement