Déchéance De Gervaise

neuvième épisode des « Rougon-Macquart » et raconte l’histoire d’Anna Coupeau, dit Nana, une jeune fille de 18 ans ayant des problèmes d’alcoolisme, comédienne sans talent, ayant plusieurs amants qu’elle n’a pas de scrupule à dépouiller et fille de Gervaise Lantier et de Coupeau. Avec « les Rougon-macquart », Zola a voulu, en s’inspirant et en se démarquant de « la comédie humaine » de Balzac, retracer la vie naturelle et sociale d’une famille sous le second empire. Pour cela, Zola fit de nombreuses

donne l’impression qu’ils se font enterrer par la misère. On remarque aussi le champ sémantique de l’apocalypse : « jugement dernier », « la fin des fins », « l’écrasement du pauvre monde », (l.19) donnant l’image d’une fin proche pour la famille de Gervaise. Ces champs lexicaux symbolisent leur enlisement inéluctable dans la misère et le poids de la fatalité. Ce passage est le résumé de deux hivers des Coupeau où sont relatées leurs souffrances et celles de leurs voisins. La faim, le froid, la menace

n’a pas à défendre une thèse, il se doit d’exposer des faits, pas de concessions à un prétendu « bon goût » → heurte notre sensibilité par des détails insupportables (agonie d’Emma) → Madame Bovary par bien des côtés est une œuvre anti-romanesque. Déchéance assez lamentable, examen clinique de la réalité. Ces deux aspects essentiels fondent son réalisme. ■ En faisant mourir Emma, Flaubert ruine l’image pieuse du repentir : n’a rien à voir avec les héroïnes dont la mort rachète les fautes (Manon Lescaut)

la vie. gdfgDe nombreux auteurs nous montrent, grâce à l’usage de héros négatifs, leur vision d’un monde dans lequel les pratiques de la société ou encore l’entourage influencent profondément les mentalités et conduisent alors la personne à une déchéance sociale, physique ou même mentale. Certains romans traitant de la guerre illustrent bien cela. Il s’agit notamment du cas des romans énoncés précédemment : A l’Ouest, rien de nouveau et Un long dimanche de fiançailles où l’on montre l’influence

répétitifs. Module III Tout au long du roman, Gervaise a des relations amoureuse, amicale et sexuelle avec trois hommes particuliers. Ces hommes se nomment Lantier, Coupeau et Goujet. Chacun d’eux influence la destinée de Gervaise à sa façon. Au début du roman, Lantier est l’époux de Gervaise. Il laisse sa femme, mais entre à nouveau dans sa vie après quelques années. Dès son entrée soudaine dans la vie de Gervaise, il l’entraîne vers la déchéance qui mène à la mort. C’est son malheur qui commence

afin d’expérimenter les principes d’hérédité qu’il étudie principalement sous le prisme de l’alcoolisme et de la misère. Parmi ses personnages se trouve Nana, protagoniste éponyme du roman de 1880. De son vrai nom Anna Coupeau, elle est la fille de Gervaise Macquart, une blanchisseuse alcoolique et protagoniste de L’Assommoir (1876). Dans le roman, Nana est prostituée et comédienne. Elle envoûte le public, surtout les hommes, malgré une voix peu harmonieuse. Elle obtient le

l’affaire Dreyfus. L’Assommoir, septième roman de la saga des Rougon Macquart, paru en 1877, un des volets de l’ambitieux projet d’Emile Zola [qui voulait y] « peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière dans le milieu empesté de nos faubourgs ». Le chap. 1 entre directement dans l'histoire « in médias res », en montrant Gervaise en proie aux difficultés. Elle attend son amant qui a découché, dans une chambre misérable où dorment ses deux enfants. En même temps, Zola met en place le cadre du roman

Princesse de Clèves ou P. A. Destinat dans Les âmes grises. - son histoire et son évolution : par exemple, tous les romans d’éducation, comme Une Vie de Maupassant, qui relatent soit une réussite comme celle de Duroy dans Bel Ami soit une déchéance comme celle de Gervaise dans L’Assommoir ou du Père Goriot dans le roman de Balzac. - son histoire amoureuse : par exemple Mme de Clèves, Mme de Rênal - son milieu  et sa fonction sociale ; son métier : par exemple Le Dr Rieux dans La Peste, Charles et Homais

Le Destin. Elle, femme facile dévergondée, lui homme timide et soumis s’oppose aux valeurs chevaleresques. La Bouvillon est une héroïne ridicule que l’on compare à une simple marchandise. Plus proche du héros médiocre, Gervaise dans L’Assommoir de Zola sera emportée par la déchéance de l’alcool et finira par mourir seule dans la misère. Un tel personnage peut servir à illustrer l’absurde de notre monde, comme dans L’Etranger de Camus où Meursault, héros banal, est un homme étranger à la société mais

 Roubaud Initialement employé modèle et mari amoureux, impulsif, il devient meurtrier de Grandmorin par jalousie, même si elle est à retardement, puis après un crime rapidement conçu et exécuté, tombe dans une déchéance profonde : culpabilité, alcool, apathie, jeu, jusqu'au désintérêt de sa propre personne et paradoxalement de sa femme. Zola ne donne jamais son prénom. Séverine Séverine Roubaud, née Aubry : Elle est la femme de Roubaud. Victime de Grandmorin dans sa jeunesse, elle devient  complice