Désirs Naturels Et Désirs Vains

et l’accumulation de richesses. Ce ne sont pas les biens matériels, les plaisirs terrestres qui nous feront réaliser notre être, c’est la pensée. Par notre finitude, il nous est impossible d’accomplir nos désirs : nous ne sommes pas infinis par la matière, nous ne saurions satisfaire nos désirs par les biens terrestres, jamais notre être ne sera rassasié par l’accumulation de plaisir, de pouvoir, de richesses, etc. Rechercher à réaliser son être par les biens terrestres est impossible. C’est la pensée

se nie lui-même ». C’est ainsi que Bataille définit l’Homme et met en même temps en évidence le paradoxe des actes humains. L’Homme en effet refuse de donner libre cours à ses désirs, contrairement aux autres animaux qui suivent leur instinct pour agir. Ainsi, il lui apparaît parfois préférable de ne pas satisfaire ses désirs, c’est à dire renoncer à son bonheur, car l’action serait mauvaise. Ce souci d’agir bien, présent en chaque homme à des degrés divers, est la conscience morale. Il convient donc

ne dût ne pas arriver. [10] Maintenant, il faut parvenir à penser que, parmi les désirs, certains sont naturels, d’autres sont vains. Parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires, d’autres sont simplement naturels. Parmi les désirs nécessaires, les uns le sont pour le bonheur, d’autres pour le calme du corps, d’autres enfin simplement pour le fait de vivre. En effet, une vision claire de ces différents désirs permet à chaque fois de choisir ou de refuser quelque chose, en fonction de ce qu’il

dût ne pas arriver. (10) Maintenant il faut parvenir à penser que, parmi les désirs, certains sont naturels, d'autres sont vains. Parmi les désirs naturels, certains sont nécessaires, d’autres sont simplement naturels. Parmi les désirs nécessaires, les uns le sont pour le bonheur, d’autres pour le calme du corps, d’autres enfin simplement pour le fait de vivre. En effet, une vision claire de ces différents désirs permet à chaque fois de choisir ou de refuser quelque chose, en fonction de ce qu’il

comme devant absolument ne pas être. IV/ En outre, il faut supposer que, parmi les désirs, les uns sont naturels, les autres vains, et que parmi les désirs naturels, les uns sont nécessaires, les autres naturels seulement. Parmi les désirs nécessaires, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les autres pour [128] l’absence de souffrance du corps, les autres pour la vie même. En effet, une étude de ces désirs qui ne fait pas fausse route sait ramener tout choix et tout refus à la santé du corps

idées reçues sur la mort : il ne faut pas la craindre car elle n’est rien pour nous. L’espoir d’une vie éternelle est une illusion. 4) §§ 10 et 11. De : « Il faut en outre établir… » à « …ou à l’inverse, du mal comme un bien. ». La classification des désirs. 5) §§12 et 13 ; De/ « Par ailleurs, nous considérons l’autosuffisance… » à « … une extrême confusion s’empare des âmes. » Le calcul des plaisirs par un travail de la raison est le signe de l’autosuffisance et, pour être heureux, il faut se suffire

l’avenir. En effet, le jeune vit l’incertitude de l’ample avenir devant lui, qui comporte une part de hasard. La philosophie va lui permettre de mieux maîtriser le futur. Elle lui apprend à ne craindre ni les dieux, ni la mort, et à maîtriser ses désirs, lui rendant ainsi le bonheur accessible. Le jeune homme devient en quelque sorte "blindé" contre les coups du sort. Epicure reprend ensuite la conception aristotélicienne du bonheur comme fin de la vie, pour insister sur l’idée que la philosophie

continuité d’efforts ↳ notion de durée Aristote dans “Éthique à Nicomaque”, Livre I, Chapitre IV ↳ “Une hirondelle ne fait pas le printemps, et un homme heureux ce n’est pas l’affaire d’un jour” ↳ Quantité alors que printemps = phénomène naturel ↳ Parler de “nuée d’hirondelle” : ⌀ de calcul possible → qualitative ↳ Excellence d’une existence : ne cesse d’être dans un mouvement ascensionnel de progrès ↳ “Excellence” = dimension de durée mais ⌀ d’intensité (tout progrès effectué

Sujet du texte : il s’agit d’une genèse critique des fausses croyances religieuses et des pratiques absurdes et aliénantes qu’elles impliquent. Thèse de l’auteur : contre la fausse piété, qui repose sur l’ignorance des causes des phénomènes naturels et la crainte des dieux qu’elle engendre, Lucrèce conçoit la piété véritable comme la sérénité de l’âme, rendue possible par l’explication rationnelle de la nature. Problème examiné par le texte : d’où vient le fait que les hommes développent des

« Tous les hommes recherchent d'être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils emploient. Pensées, Pascal, 1669 BBonheur, plaisir et joie 1L'hédonisme Souvent, on voit le bonheur comme la satisfaction complète des désirs : le bonheur serait donc un état de plaisir total. C'est notamment la définition du bonheur donnée par l'hédonisme. Cette philosophie fait en effet du plaisir la valeur suprême, le but de la vie. Or le plaisir est conçu comme ce qui accompagne