Écologie industrielle

ROYAUME DU MAROC INSTITUT AGRONOMIQUE ET VETERINAIRE HASSAN II MEMOIRE DE TROISIEME CYCLE Pour obtenir le grade Ingénieur d’Etat en Agronomie Option : Ecologie et Aménagement des Ressources Naturelles CONTRIBUTION A L’ETUDE D’IMPACT DE LA VILLE SATELLITE TAMESNA (SIDI YAHYA DES ZAERS) SUR QUALITE DE L’EAU DE L’OUED YKEM Présenté et soutenu publiquement par : Mlle. Nawal EL AZHARI Devant le jury composé de : Pr. REJDALI M. Pr. MHAMDI A. Pr. ZAKARYA D. M. MAKHOKH M. (IAV. HASSAN II

maison, aimant traditions et nouvelles technologies. D/ La technologie Suédoise : Le XXe siècle a été l’époque du « miracle économique suédois ». En l’espace de quelques décennies, ce pays agricole pauvre est devenu l’une des nations industrielles les plus prospères et les plus avancées du monde. Cette rapide croissance était fondée sur les immenses richesses du nord de la Suède, forêt, minerai de fer et énergie hydraulique, jointes à toute une série d’inventions dues à l’ingéniosité suédoise

culture et la catégorie socio-professionnelle de celui qui l'emploie. Ainsi, un industriel verra d'abord dans le terme environnement une référence à « pollution », alors qu'un cadre pensera plutôt « cadre de vie », qu'un artisan ou commerçant pensera « ville », pendant qu'un agriculteur imaginera « voisinage », et un employé « Nature ». Une grande collectivité locale (région, département) pensera écosystème, écologie du paysage, Trame verte, alors qu'une petite commune verra la question de la gestion

fait une ville durable », dans toutes ses modalités. 5 3 3 4 Alain Bourdin, Du bon usage de la ville, Descartes et Cie, 2009, p. 13. Florence Rudolf, Les  glissements  de  sens  de  l’écologie  dans  ses  associations  avec  la  ville : écologie urbaine, ville écologique et ville durable, in Philippe Hamman, Penser le développement durable urbain : regards croisés, L’Harmattan, 2008. 5 Antonio Da Cunha & al, Enjeux du développement urbain durable : transformations urbaines, gestion des ressources

communauté, tous les individus de la même espèce forment une population. Au sein d’un biotope, chaque espèce ou population possède son propre habitat, zone où elle trouve de la nourriture, de l’eau, un abri et de l’espace, adaptés à ses besoins. En écologie, on parle de niches. Une niche n’est pas un endroit, mais une fonction spécifique remplie par une espèce dans un écosystème. Deux espèces avec exactement la même niche ne peuvent pas vivre ensemble dans le même biotope.   b. Les écosystèmes : une

conscience ne date pas du 20ème siècle car nous pouvons retrouver des idées allant dans ce sens bien avant. Un rapide historique permet de montrer quelles sont les priorités et comment elles ont évolué. Pour le philosophe Michel Puech1, la société industrielle actuelle peut être perçue comme le résultat de deux périodes historico-culturelles. La première, au 17ème siècle, siècle des Lumières, développe la science. La seconde, aux 18ème et 19ème siècles, voit émerger le romanƟsme plaçant la nature

à ces derniers. La bioprospection ne saurait donc être réduite à un simple exercice de collecte puisqu’elle se trouve désormais en amont d’un processus long et complexe, impliquant des connaissances techniques dans divers domaines (ethnologie, écologie, biologie, droit et commerce international…)3. A chaque étape de ce processus et selon les différents domaines concernés, la bioprospection pose de nombreuses questions aussi bien d’ordre technique que moral. Ces questions étaient jusqu’alors

Rapport: The limits to growth Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain 2002 Deuxième sommet de la terre 2009 Entrée du protocole de Kyoto En 1968, se créa le Club de Rome. Celui-ci regroupait des scientifiques, industriels et économistes venant de 53 pays différents. Sa première réunion eût lieu le 8 avril 1968 et fut dirigée par deux personnes : Aurelio Peccei, un italien membre du conseil d’administration de Fiat et Alexander King, un scientifique écossais. Ce

l’environnement avant cette période : 1. Les prémisses du droit de l’environnement avant les années 1960 : Les effets de l’action de l’homme sur la nature sont anciens et « la collision de l’histoire naturelle et de l’histoire humaine » (J. Chesneaux, in Ecologie politique, cité par Van Lang) est antérieure à cette époque, avec le développement des activités humaines qui conduit à transformer le milieu naturel : agriculture, élevage, assèchement, défrichement… Mais c’est surtout l’industrialisation qui produit

définition suivante de l’environnement : "l’environnement c’est tout ce qui entoure l’Homme". Mais, on s’en doute, la notion d’environnement est tellement plus vaste qu’on ne peut la définir en si peu de mots. Dans l’étymologie occidentale, le terme "écologie", science de l’environnement, provient de la racine grecque "oikos" qui signifie "habitat", alors qu’en langue arabe, le terme "Al bay’a" (environnement) procède de la racine "bawa’a" qui donne le verbe "tabawwa’a" (habiter, s’établir). Citons à