Emil Kraepelin

atteint de ce qui est alors devenu «maladie d’Alzheimer». Ce n’est pas Alois Alzheimer lui-même qui proposa son nom pour ces symptômes mais Emil Kraeplin, son patron au laboratoire de Munich. Certains, dont Alois lui-même, furent un peu surpris de la rapidité avec la quelle cette maladie avait été reconnue et nommé comme une maladie distinctive ( par Kraepelin ) . De plus en plus de cas semblables à Auguste Deter furent bientôt associés au nom d'Alzheimer. En France à l'heure actuelle on compte 850

Introduction à la psychopathologie 1. Introduction· Définition : l'étude scientifique et cliniques des troubles psychiques.· La peur de la "folie" viendrait de : · L'imprévisibilité du comportement· Le comportement n'est pas compris car il échappe à la raison· Peur de l'attraper· Peur de ne plus être soi-même· Agressivité potentielle· Stigmatisation / Exclusion· La folie dans une moindre mesure peut être associée au génie. 1. Repères historiques

précédemment dominée par les hommes. La grande guerre a donné une impulsion à l'utilisation des rayons X de Roentgen, ainsi que de l'électrocardiogramme. Les hôpitaux psychiatriques ont commencé à apparaître pendant la révolution industrielle. Emil Kraepelin (1856-1926) a introduit une nouvelle classification médicale des maladies mentales qui finit par être utilisée en psychiatrie. Au XIXe siècle, René Laennec invente le stéthoscope en 1815 et vulgarise la méthode de l'auscultation. Dès 1862, Eugène

rapidement évident pour lui que le droit n'était pas la bonne voie, ce qui le poussa à entamer des études médicales en 1902. Jaspers obtint son doctorat en médecine en 1909 et commença à travailler dans un hôpital psychiatrique de Heidelberg, où Emil Kraepelin avait lui-même exercé quelques années auparavant. Jaspers ne se satisfit pas de la façon dont la communauté médicale de l'époque approchait la maladie mentale et tâcha d'améliorer cette approche. En 1913, il reçoit un poste temporaire de professeur

dans sa vie, puis par celui de son père, de par l’absence de sa mère qui était malade. Cette dépression le conduit dans divers sanatoriums, asiles, maisons de repos ou cures thermales. Il a été pris en charge par différentes personnes notamment Emil Kraepelin qui diagnostiqua chez lui une psychose maniaco-dépressive. Il décide alors de se rendre à Vienne pour une consultation avec Freud en mettant en avant sa dépression, sa constipation chronique et des hallucinations. Dès le début de la cure, Freud

question. Pour cause, on lui reproche un maque évident d’appuis scientifiques et des ajouts de symptômes exubérants comme par exemple les phobies ou encore l’homosexualité, enlevés du manuel en 1973. Ce manuel est en fait inspiré du psychiatre Emil Kraepelin qui fut le premier à classer ce qu’il pensait être des maladies biologiques du cerveau. La question aujourd’hui est donc de se demander comment diagnostiquer ces maladies et de choisir un traitement adéquat. Des études américaines ont montré

* Un peu d’histoire : 1er terme employé pour nommer cette pathologie, la « folie circulaire » par le psychiatre Falret en 1854. Puis au début des années 1900 le psychiatre Allemand Emil Kraepelin est le premier à employé le concept de «  folie maniaco-dépressive » . Le traitement de la Bipolarité à cette époque s’effectuait par des procédures cruelles ( douches froides, repos forcé, etc.. ). Jusqu’à la fin des années 1950 la lobotomie préfrontale fut employé si aucun de ces traitements ne donnait

Bleuler est le premier à mettre un nom sur cette maladie, il fait sa propre nosologie et invente le terme de schizophrénie. En 1911, son œuvre La démence précoce ou groupe des schizophrénies, ainsi que la plupart de ses travaux font références à Emil Kraepelin (d’où l’utilisation du terme de ‘’démence précoce’’), considéré comme étant le fondateur de la psychiatrie scientifique moderne. E. Bleuler remplacera le terme de démence précoce par schizophrénie en espérant prouver un caractère important de

importante, puisqu’elle met l’accent sur les traits qui vont différencier la paranoïa : l’absence d’hallucinations, l’évolution hors de la démence et la conservation des facultés intellectuelles. Une définition précise du terme va être proposée par Emil Kraepelin à la fin du XIXème siècle : c’est le « développement lent et insidieux d’un système délirant et impossible à ébranler, par la conservation absolue de la clarté et de l’ordre de la pensée, du vouloir, et de l’action ». C’est de cette façon que

entre la neurologie, la physiologie mais aussi la psychiatrie. Ainsi l'École de la Salpêtrière à Paris, autour du neurologue Jean-Martin Charcot (1825-1893) développe un corpus théorique reliant le psychisme aux manifestations organiques. * Emil Kraepelin propose une nosographie des maladies mentales * Pierre Janet introduit la notion d'un psychisme subconscient à partir des cas de syndrome post-traumatique. Articles détaillés : Histoire de la psychiatrie et Histoire de la neurologie. Le