Emma

multiplier les tableaux de la réalité et la puissance d’enchantement de cette écriture. Le roman de Flaubert, Madame Bovary, est en apparence l’histoire simple d’une femme qui tente vainement d’échapper à sa condition. Fille d’un fermier normand, Emma est victime de ses lectures romantiques qui la font rêver à une vie intense, héroïque et romanesque. Petit à petit, malgré l’épisode du bal qui lui permet d’accéder à ses rêves se resserre autour de la jeune femme une vie étriquée, avec son cortège

perçu par Mme Bovary puis par le lecteur tout en discutant de son évolution tout au long du roman. I Rodolphe vu par Emma. Emma cherche absolument à s’évader de son quotidien morose et pour se faire elle va s’attacher à n’importe quel homme qui lui semblera plus captivant que Charles, son mari médecin. Le réalisme ici va se voir dans le paradoxe entre la vision qu’a Emma de Rodolphe, que Flaubert permet grâce à son utilisation du point de vue interne de l’héroïne et celle de la réalité du

Charles, officier de santé, elle est rapidement déçue du mariage et de la vie à Yonville, petite ville de Normandie. Elle est alors une proie facile pour Rodolphe, séducteur sans scrupule, avec qui elle a une liaison. Dans cet extrait, nous voyons Emma installée dans l’adultère et croyant y trouver les moyens de son émancipation ; le narrateur nous la fait percevoir à travers les regards de son amant, des habitants d’Yonville et plus particulièrement lors d’une scène avec sa belle-mère. Nous pourrons

Emma Bovary : Emma Bovary, de son nom de jeune fille Emma Rouault, fille d’un fermier de Toste, petit village Normand, épouse Charles Bovary médecin médiocre. Fille unique et n’ayant plus sa mère, elle est envoyée au couvant ou elle passera son enfance bercée par des lectures romantiques «  Paul et Virginie ». C’est ainsi qu’elle cherchera en vain le grand amour. Elle deviendra très belle femme au teint livide et aux yeux bruns avec des cheveux lisse et noirs. Lorsqu’elle arrive dans sa nouvelle

EMMA BOVARY : une victime de l'ennui reçoit une belle éducation. Elle est persuadée que l'ideal qui herce son esprit s'incarne dans un etre où l'élégance extérieure est le signe du raffinement intérieur, qui unit l'amour et le luxe. Elle avait vu autrefois l'amour comme une chose merveilleuse dans ses reves de pension. Emma consomme et consume amants et habis sans parvenir à son idéal. Femme-objet, etre de passion, elle devient la victime de ceux qui veulent la séduire tels que Rodolphe, l'avidité

d’Emma. Qu’est-ce que l’amour pour l’héroïne Emma ? Est-il l’équivalent du bonheur, de la fuite, de l’érotisme ? Autant de thèmes qui ont valu la condamnation du livre par les censeurs de la moralité. Nous verrons tour à tour la thématique principale de ce roman en la traitant suivant trois axes : le romantisme de cet amour, l’expression de l’amour dans le mariage et la relation entre amour et bonheur. I. L’amour romantique d’Emma 1- Un remède à l’ennui : Emma s’ennuie, du début à la fin du roman, elle

de ce dénouement: « le Seigneur, quelquefois, prolongeait l’existence des personnes lorsqu’il le jugeait convenable pour le salut ». Dans cette perspective, Dieu semble avoir abandonné Emma. *   *   * La scène du miroir peut s’interpréter comme une sorte de regard de sa propre conscience: Emma semble comme « frappée » par sa propre image. * Le champ lexical du religieux disparaît lorsqu’entre en scène l’aveugle. Personnage récurrent (qui revient), il apparaît donc clairement

acharnement pour obtenir son diplôme d’officier de santé. Il s’installe au village de TOASTES, prés de Rouen où il épouse une veuve âgée mais riche. Au cours de ces visites, il s’éprend de la fille de gros fermier des environs, Emma ROUAULT. Peu après sa femme meurt. Charles épouse Emma, celle-ci dont la sensibilité romanesque s’est développée durant les années qu’elle a passé au Couvent croit pouvoir satisfaire par le mariage son désir d’une vie autre et réaliser les rêves nés de son lecture. Elle ne tarde

l’histoire. Emma est la fille du riche fermier M Rouault. Elle a été élevée dans un couvent. Pdt sa période au couvent, elle se réfugiait dans des lectures de romans à l’eau de rose pour se distraire et échapper à l’ennui. C’est là qu’elle commence à rêver d’une vie mondaine comme les princesses dans ses romans. Etant prise de cette soudaine ambition, elle verra en Charles Bovary une possibilité d’atteindre son rêve. Mais malheureusement Charles n’est qu’un officier de santé. Dans le chapitre 8, Emma retrouve

modèle idéal et romanesque. Cette faculté d'auto-illusion, qui rend impossible l'adaptation à la réalité, aboutit inévitablement à la frustration et à l'échec. Le mot a été créé par un critique pour désigner le défaut essentiel de l'héroïne de Flaubert, Emma Bovary. Celle-ci, petite bourgeoise sentimentale ayant épousé un médecin médiocre, ne se satisfait pas de son existence platement réaliste. Imprégnée de ses lectures et de rêveries romantiques, elle désire vivre sa vie à la manière d'un grand roman