Emmaus Sdf

qui leur permettent de subvenir à leurs besoins. Toutes ces personnes touchées par la pauvreté sont soumises à de nombreuses exclusions sociales tels que le non accès aux loisirs, à l’éducation, à l’inexistence d’une adresse postale (dans le cas d’un SDF) qui par ailleurs représente une place dans la société ainsi que le regard malveillant des autres citoyens. Pour faire face à ces inégalités sociales, l’État met en place de nombreuses aides sociales afin de répondre aux besoins primordiaux des

communication. * Répondre indirectement aux besoins : Dons d’argent à des associations locales, envoi de personnel qualifié pour apporter une expertise sur place ou envoi d’équipements. Dans tous les cas cela permet d’aider les plus démunis : les SDF, les migrants, les malades, les victimes de guerre et de catastrophes naturelles… Les caractéristiques de ce secteur d’activité La principale caractéristique de ce secteur d’activité est de ne pas faire de profit. Ainsi, il n’y a pas à proprement

(sortir d’une logique d’assistance vers une logique d’accès aux droits déjà existants : ne créé pas de nouveaux droits) a) Accès à la citoyenneté : Accès au droit en reformant l’aide juridictionnelle pour des raisons de domicile essentiellement (SDF peuvent être domiciliées au CCAS donc ok pour aide juridictionnelle). b) Accès à l’emploi : Création du dispositif TRACE en Mission Locale aujourd’hui devenu CIVIS (Contrat d’Insertion dans la Vie Sociale). Il s’adresse aux jeunes de 16 ans à 25

vice-président de l’Association nationale des intervenants en toxicomanie (Anit). Patrick ROUYER, directeur des missions sociales, Association Emmaüs, Paris. Sources bibliographiques Pour aller plus loin… - A défaut d’un toit, une toile de tente, Médecins du Monde, décembre 2006. www.medecinsdumonde.org. - Sans-logis : une mort rendue invisible, Daniel TERROLLE, in Les SDF, visibles, proches, citoyens, 2005, PUF, 384 pages. - Vie et santé des personnes sans domicile à Paris, Maryse MARPSAT et Jean-Marie

ratification du traité de Maastricht B) EVOLUTION ECONOMIQUE ET SOCIALE 1945 : Nationalisations et création de la Sécurité sociale 1948 : La 2 CV vedette du salon de l’automobile : Début des Trente Glorieuses 1949 : fondation de l’association Emmaüs par l’abbé Pierre 1950 : Adoption du SMIG 1954 : campagne en faveur des nombreux sans-logis par l’abbé Pierre 1956 : Tro isième semaine de congés payés 1958 : la « Caravelle » moyen-courrier à succès 1956-1952 : constructions de l’architecte

bénéficiant de l’aide alimentaire, tant au niveau du contexte de vie que de l’âge (bébé, enfant, adolescent, étudiant, adulte, personne âgée). Le profil des bénéficiaires est très large : du retraité à l’étudiant, de la personne sans domicile fixe (SDF) à la famille rencontrant une difficulté ponctuelle - ce qui nécessite des réponses diversifiées qui s’étendent de la distribution de panier-repas ou de repas chauds à l’accès à une épicerie sociale qui met à disposition des denrées à cuisiner. On

ressentent, de ce qu'ils aimeraient. En hiver, d'autres organismes comme Emmaüs, Droit au Logement leur fournissent un abri pour la nuit, pour se protéger du froid, leur donner de nouveaux vêtements : passage que l'on retrouve dans le film de Gérard Jugnot. Le personnage principal se rend avec d'autres sans-abris dans un centre d'aide afin de se procurer des vêtements et chaussures propres. Ces organismes cherchent à améliorer l'image des SDF mais surtout les soigner pour la plupart et leur éviter des complications

chiffres n’ont qu’un sens : attester de l’existence de personnes sans domicile fixe et notamment de ces femmes, mais ils restent tout de même approximatifs. Choisir de réaliser un mémoire de fin d’études sur les personnes Sans Domicile Fixe (SDF) et principalement sur le public féminin, c’est choisir une figure emblématique de l’exclusion et analyser sa place dans notre société. Malgré les mesures sociales telles que la loi du 1er décembre 1988 instaurant le Revenu Minimum d’Insertion, la

Travaillant avec les Sans-Abri (FEANTSA), près de 33 000 personnes entrent dans la catégorie « Sans-abri » (regroupant les personnes « vivant dans la rue », et « hébergement d’urgence »),rapporté à la population française, cela donne un taux de 52 SDF pour 100 000 habitants, bien loin devant l’Espagne (26), l’Allemagne (22), l’Angleterre (19) et la Pologne (16). Ce problème de société représente une préoccupation majeure de nos politiques. En 2007, le Président de la République a fixé un objectif

par des « marchands de sommeil »  Les SDF : il y en a 250 000 en France auj. dont la majorité est en foyer ; dans des hôtels miteux ; chez des proches ou dans la rue, surtout à Paris. La majorité à entre 30-50 ans. 25% d’entre eux ont un travail. Chaque année en France 120 SDF meurt dans la rue L’état intervient massivement, environ chaque années 1Md € pour l’hébergement d’urgence. Pourtant, l’essentiel de l’aide est fournie par des associations :  Emmaüs : fondé par l’abbé Pierre  Les enfants