En route pour la joie

S’ensuit toute une procédure de questions et réponses, enfin la porte s’ouvre et je suis invité à entrer dans la salle. Là, le Vénérable Maitre me pose quelques questions et me prévient que pour subir les épreuves, il me faudra courage et force. En route pour le premier voyage, une musique se fais entendre, je dois sauter et me baisser afin de franchir des obstacles, courir, ralentir. A la fin de ce voyage, le Vénérable Maitre m’en explique la signification, puis il demande au Frère expert de me faire

gare : les jeux sont faits. Le nombre de possibilités offertes peut sembler infini, notre liberté n’en est pas plus grande : nous ne « choisirons » qu’une possibilité, et dès lors il faudra nous y tenir. Face à cette fatalité, la joie reste possible, si par « joie » on entend  le passage à une perfection plus grande, avec conscience de ce passage : choisir, c’est s’engager, c’est agir, faire sa vie, juger. Constater cette formidable capacité, c’est se savoir fort. Et sage. La rationalité est déterminante

radieux, s’était chargé de la mise en train. Il allait,venait, montait, descendait, remontait, bruissait, étincelait. Il semblait être là pour l’encouragement de tous. Avait-il un aiguillon ? oui certes, sa misère ; avait-il des ailes ? ouicertes, sa joie. Gavroche était un tourbillonnement. On le voyait sans cesse, on l’entendaittoujours. Il remplissait l’air, étant partout à la fois. C’était une espèce d’ubiquité presque irritante ; pas d’arrêt possible avec lui. L’énorme barricade le sentait sur

représentaient tout ce que le Brésil voulait cacher au monde : pauvreté, trafic, drogues, armes… L’illustration la plus forte est sans doute le « mur du son », ces grilles édifiées le long de la route allant de l’aéroport international à la zone sud, et dont l’objectif officieux est de cacher l’énorme favela qui longe la route aux milliers de touristes arrivant chaque jour. Il ne faudrait pas que leur première vision du Brésil soit le Complexo do Alemão, principal bastion du trafic de cocaïne dans la métropole

prévu pour le lendemain. Une fois arrivée, je vit toute ma famille qui hurla : « Joyeux anniversaire ! ». J’étais tellement émue de les revoir qu’une larme de joie ne se retint pas de couler sur ma joue. Après ce moment de retrouvailles fort en émotion, ma sœur décida de m’emmener pour un week-end dans les Landes. Nous passâmes toute la route en voiture à discuter de nos souvenirs d’enfance ce qui fut fort agréable car cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de conversation avec ma sœur. Je ne

connaissances. Si j’y suis allée, tant pis pour moi ! Le signe au bout de la route m’a cligné des yeux ? Il ne fallait pas lui sourire. Il ne fallait pas lui tendre les bras. Il ne fallait pas plonger dans une piscine vide. La mort m’a embrassée, et je n’ai même pas pu dire que « je ne savais pas… » Elle ne m’a pas emmenée avec elle et je l’ai maudite ; elle aurait dû le faire. Mais non ! Que dis-je ? Je ferai la route, n’importe laquelle, je ne me sauve pas. Je ne me place pas contre la vie,

prison de la Liberté à partir d’infinis points de vue. Pour nous les enfants qui allions là, le long voyage était une promenade, quoique nous devions toujours nous lever tôt pour ensuite attendre sur le côté d’une route, par nuits froides et pluvieuses. Attendre, toujours attendre sur la route, dans les terminaux d’omnibus, aux interminables postes de sécurité, dans les couloirs et les salles de tripotage. Enfants, nous ne pouvions imaginer que tout ce processus, en plus d’être épuisant, était humiliant

ramassa aussitôt une pierre et en frappa avec tant de force les deux pattes du loup, qu’elles s’enfoncèrent dans la fente, et que le pauvre animal dut rester prisonnier. “Attends-moi jusqu’à ce que je revienne, ajouta le ménétrier.” Et il continua sa route. Il avait à peine marché pendant quelques minutes, qu’il se prit à penser de nouveau: “Le temps me semble si long dans cette forêt, que je vais tâcher de m’attirer un autre compagnon.” En conséquence, il prit son violon, et joua un nouvel air. Il

ce corps vivant |Faut-il qu'il m'en souvienne | |Et de baiser sur cette bouche la naissance  |La joie venait toujours après la peine | |De la voix qui m'est chère? |

basées sur un penchant éventuel de nôtres part sur une marque en particulier. Mon thème (le partage) est avant tout une affaire de cœur. Depuis mon enfance, l’automobile est synonyme de voyage en collectivité, de cohabitation au sein d’un petit espace. Joie, jeux mais aussi cri et larme... Pour moi l’automobile est une sorte de salon roulant englobé dans une coque extérieur sculpturale. Logique donc que lorsqu’on me questionne sur la notion de plaisir automobile, je me tourne d’avantage vers le partage