Enjeux Du Multipartisme

ou locales de la guerre. Mais à partir des années 80, l’émergence de la société civile et de ses mémoires concurrentes brise les discours officiels En Algérie, la jeunesse algéroise se soulève en 1988 et le FLN est contraint d’accepter le multipartisme permet que des discours différents deviennent audibles. Néanmoins, face à la victoire qui s’annonce pour les islamistes du FIS, le processus électoral est interrompu. Le président démissionne et Mohamed Boudiaf, un des membres historiques du FLN

capacité de redistribution des Etats, et la disparition de la génération des indépendances se sont combinées pour engendrer au contraire un processus de « fission » des élites, seconde cause de conflit. Depuis la chute du mur de Berlin, la vague du multipartisme s’est traduite dans de nombreux cas par la formation de coalitions politiques à base ethnique, régionale ou religieuse, ces facteurs identitaires étant encore aujourd’hui plus efficaces socialement et donc plus mobilisateurs que les solidarités

voire un seul parti politique dans d’autres Etats (parti unique) comme par exemple le Japon ou bien la Corée du Nord qui se caractérisent par des Etats fascistes ou monarchiste. En France, on parle de multipartisme ce qui ne m’empêche pas une bipolarisation du système français. 1) Le multipartisme français Le système des partis français est une multitude de regards (diversité organique et fonctionnelle est égale la richesse de l’Etat. a)L’organisation des Etats français La loi du 11 mars

des idées de Montesquieu. Abbé Sieyes publie au moment de la RF qu'est-ce que le tiers etat ? La nation. Ces deux conceptions peuvent apparaître sans grands intérêts mais en réalité il y a derrière ces deux thèses des enjeux institutionnels important. Paragraphe 2 : Les enjeux institutionnels A) Le caractère de la démocratie Les défenseurs de la souveraineté populaire sont favorable à ce qu'on appelle la démocratie directe cad l'exercice du pouvoir politique par les citoyens eux-mêmes

de naturalité de la participation politique réfléchir aux définitions de la démocratie : par la participation du peuple (mais que faire de l’abstention et comment rendre réelle et influente cette participation) par l’équilibre des pouvoirs, le multipartisme, la concurrence (mais quid du rôle des citoyens et de l’avantage donné aux représentants) la définition de la démocratie sera articulé à une analyse historique et empirique : il ne s’agit pas de s’arrêter { l’analyse de la démocratie comme projet

de la participation politique réfléchir aux définitions de la démocratie : par la participation du peuple (mais  que  faire  de  l’abstention  et  comment  rendre  réelle  et  influente cette participation) par  l’équilibre  des  pouvoirs,  le  multipartisme,  la  concurrence  (mais  quid  du   rôle  des  citoyens  et  de  l’avantage  donné  aux  représentants) la définition de la démocratie sera articulé à une analyse historique et empirique : il  ne  s’agit  pas  de  s’arrêter  à  l’analyse  de  la

tard : le président BIYA semble même avoir récupéré sa légitimité, comme l'attestent les résultats des dernières élections présidentielles2. Dans le même ordre d'idées, l'évolution des rapports des entités partisanes depuis la relégalisation du multipartisme en 19913 jusqu'aux dernières élections présidentielles du 11 octobre 2004, apparaît problématique : alors que leur niveau de vie n'a pas fondamentalement progressé dans l'intervalle sus-mentionné4, les Camerounais semblent avoir renoué avec le

les citoyens vivants mais aussi les morts et les futurs-vivants. Cette conception dérive des idées de Montesquieu et de Sieyès. Des deux conceptions peuvent apparaitre comme ayant peu d'intérêt : mais il y a derrière cela des enjeux institutionnels importants. §2 Les enjeux institutionnels : A) Caractère de la démocratie Les défenseurs de la souveraineté populaire sont favorables à la démocratie directe, c'est-à-dire l'exercice du pouvoir politique par les citoyens eux-mêmes. La démocratie directe

entre les détenteurs du pouvoir et les destinataires de l'autorité. Appliqué au domaine politique, le pouvoir constitue donc un phénomène de commandement, d'obéissance, qui fait naitre une relation inégalitaire entre les gouvernés et les gouvernants. Enjeu du droit : équilibrer ce rapport inégalitaire, pour que ce rapport ne débouche pas sur des abus de pouvoir. Bernard Chantebout « le pouvoir politique est la capacité d'organiser la société en fonction des fins qu'on lui suppose. » → cela suppose l'idée

créent : les journalistes, les élites politiques… Il y a, ensuite, ceux qui la diffusent : les associations, les partis politiques, la presse générale. Enfin, l’opinion publique est le fruit de délibérations. Alors, comment l’exprimer ? Tous les enjeux tournent autour de cette question. Comment la mesurer ? La première tentative pour mesurer l’opinion publique, en dehors d’un cadre électoral, apparaît aux USA au XXème siècle. Ce sont les journaux américains qui organisent alors des votes de paille