Epictete Le Bonheur Est Dans La Volonté Libre

(1905-1980) Par cette phrase tirée de sa pièce Huis clos, Sartre signifie que je suis prisonnier du regard des autres. L’enfer signifie que ma liberté est aliénée en ce qu’elle dépend des autres, de leurs opinions et sentiments. Je crois être libre, alors que "les autres", mon entourage, la société, m’enferment dans une image toute faite. L’enfant, déjà, est prisonnier du regard de ses parents qui choisissent son prénom et projettent sur lui leurs désirs et leurs projets. L’adulte est prisonnier

croire en ce que l'on croit, à se débarrasser de ce que l'on croit. Ce à quoi on croit est une illusion. Il n'y a pas de vérité solide, stable, forte en nous. Il évacue les croyances d'un individu pour lui donner de nouvelles croyances. Lui n'a pas la volonté de remplacer les illusions anciennes (doxa) par quelque chose de nouveau. Il essaye juste qu'on se purife de ce qui est illusoire. Cette conviction, ce maxime, est une ironie redoutable. Il fait semblant d'être inférieur, fait l'imbécile pour directement

souffrance. Ne plus désirer l'impossible est alors la condition d'un bonheur se confondant avec la sagesse, défini comme ataraxie, soit l'absence de troubles physiques et psychiques – et notamment l'absence de cette souffrance guettant celui qui désire l'impossible. Texte // Renoncer à l'impossible : vivre comme un dieu parmi les hommes > Epicure, Lettre à Ménécée, à la si jolie conclusion : . Grâce au pouvoir de ma raison et de ma volonté, je peux donc apprendre à ne plus désirer l'impossible qui ne

(97-55 Avant J. C.) ........................................................................................... 24 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 25 Texte 6 : La passion amoureuse, illusion du bonheur ou bonheur illusoire, A. Schopenhauer (1788-1860) ..................... 26 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 27 Texte 7 : Idéalisation de l’autre et censure de la critique, S. Freud (1856-1939). ......

Introduction : « L’homme libre ne veut que ce qu’il peut, et fait ce qui lui plaît1 ». La philosophie est souvent définie comme la recherche ou l’amour de la sagesse. Elle n’est pas simplement un savoir portant sur un des aspects de la réalité ou de l’être mais s’efforce aussi de répondre à la question du sens même à donner à notre existence. La question par laquelle ce passage débute exprime directement ce souci. Vivre… soit, mais comment vivre bien, vivre heureux ? Le texte s’ouvre sur cette question

auparavant (culte de la marchandise : ex. de la publicité minimaliste aujourd’hui et de celle des années 1950s). Il faut aussi distinguer : * le « potlash » (Marcel Mauss : la fête dépensière dépenser pour avoir l’air) * la consommation (Le bonheur des dames de Zola et personnage Mouret ; Le bon marché de Boussico) * le simple désir d’amélioration du niveau de vie (Bel-Ami de Maupassant) b. Le triomphe fait face à de très fortes critiques Il y a eu autant de critiques que d’admiration :

tout selon notre pure et simple volonté, nous sommes contraints de vouloir nous échapper . Chaque Etre de notre éspéce est envahit par cette volonté maîtresse qui nous pousse à s'oublier, s'affranchir de ces limites fixées par la société, fuyant la tyrannie auquelle l'existence peut nous mener . Personne n'aimerait se voir restreint à une seule manière d'être, personne ne voudrait vivre prisonnié entre quatre murs, personne ne voudrait être dirigé contre sa volonté, servant et soumis à une puissance

heureux ? » Selon Saint Augustin, "Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce qu'on possède ". Ici, ce théologien désigne le bonheur tel une volonté de faire perdurer le plus possible le désir. En effet, désirer est source de sentiments et d’émotions, plus ou moins positives, mais qui nous enrichissent chaque fois. Ce qu’il entend par « ce qu’on possède » fait allusion à ce dont nous disposons, nous détenons et savons. En d’autres termes, le bonheur est ce qui nous constitue et fait de nous

substance. Il s'inspire surtout de l'atomisme de Démocrite pour fonder son matérialisme. Selon Démocrite la réalité est composée d'atomes, fragments de matière insécables, et de vide. La théorie de la connaissance : fidélité aux sensations Si le bonheur doit être un état de sécurité sereine, cette sécurité s'obtiendra d'abord par la connaissance qui est le préalable et le fondement de toutes les autres activités humaines en ce qu'elle rétablit un contact confiant avec la réalité. La connaissance

possible, est un véritable tabou contemporain. En effet, la pensée moderne lui assigne majoritairement un caractère défaitiste. Dans une société où l'accomplissement est de plus en plus difficile, on idéalise la personne, l'employé faisant preuve d'une volonté de fer, d'ailleurs la coutume veut que l'on prenne chaque année des "bonnes résolutions", où l'on s'impose des objectifs à atteindre sans y renoncer. On prend aussi pour exemple l'envie de positiver pour s'en sortir, d'aller de l'avant, auquel on