Epictète Tu Esperes Que Tu Seras Heureux Dès Que Tu Auras Obtenu Ce Que Tu Désires Tu Te Trompes

I.Ascétisme et le rejet du désir. Ascétisme: mode de vie austère fait de privations afin de dominer l'esprit sur le corps. Argument 1: Le désir de Platon appelé désir mendiant,est designer comme manque et souffrance. On le voit dans le Banquet , en effet Éros, le désir amoureux, « est fils d'Expédient et de Pauvreté ». Ce personnage est vu comme un mendiant misérable , avec pour contrainte de se cacher et de se déguiser pour approcher l'être aimé, ainsi que de mentir et ruser pour se rendre acceptable

plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde ; et généralement de m'accoutumer à croire qu'il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir, que nos pensées. » Elle pose un problème de comment vivre pour être heureux et comment mener une vie bonne. Faut-il changer ses désirs ou changer le monde de manière à satisfaire ses désirs ? La troisième maxime de Descartes renvoie à la maîtrise de soi, et à l’acceptation du monde tel qu’il est. Dans la tradition stoïcienne

autrement : ce qui est douteux doit être considéré comme faux. Grâce à lui, Descartes espère parvenir à une vérité indubitable. Et cette vérité sera alors le premier fondement ou le premier principe de sa philosophie, c’est-à-dire de la connaissance par excellence. De quoi faut-il d’abord douter ? D’emblée, les sens, c’est-à-dire la perception, est sujet au doute méthodique. Les sens en effet peuvent nous tromper. Par exemple dans les cas d’illusion d’optique. Puisqu’il existe la moindre incertitude

physique et de l'ataraxie de l'âme. » (Épicure, Lettre à Ménécée). Voir l'article Désir. Stoïcisme : pour le stoïcien, le bonheur consiste à rester maître de soi quels que soient les événements. Cette maîtrise, qui est une vertu, est la parfaite paix de l'âme de celui qui se conforme à la nature. Ainsi, selon Epictète : « Tu espères que tu seras heureux dès que tu auras obtenu ce que tu désires. Tu te trompes. Tu ne seras pas plus tôt en possession, que tu auras mêmes inquiétudes, mêmes

la vie heureuse, mais le raisonnement sobre chassant les opinions par lesquelles le trouble le plus grand s'empare des âmes "(lettre d'Épicure à Ménécée, pour lui donner le mode d'emploi d'une vie bienheureuse en utilisant les notions de plaisir et désir). Mais l'épicurisme est concurrencée par une autre grande pensée, fondée en 301 avant J-Christ: «Le Stoïcisme». Le Stoïcisme est, quant à lui, un enseignement, d'une école de la Grèce Antique fondée par Zénon ( fin du IVe siècle avant J-Christ)

PENSÉES d'Epictète (Traduction début XVIIIe.) visitez la bibliothèque virtuelle Diogene www.diogene.ch 1 Sur l'auteur : Épictète : Philosophe stoïcien, né à Hiérapolis, en Phrygie. Il fut l'esclave d¹un affranchi de Néron, Épaphrodite, dans la seconde moitié du premier siècle de l'ère chrétienne. Il suivit les cours du stoïcien Musonius Rufus. Affranchi par Épaphrodite, il ouvrit sa propre école de philosophie à Rome, ensuite dans la ville grecque de Nicopolis (Épire). Arrien, futur historien

au-delà de lui au lecteur, son discours a plus le style informel de la conversation que la rigueur de l'exposé philosophique. On remarquera d'ailleurs que cette forme de l'interpellation est fréquente chez les moralistes de l'Antiquité (Épicure, Épictète, etc.) qui ont plus le souci d'exhorter leurs lecteurs à la sagesse en esquissant un art de vivre, que de construire un système de pensée, même si, comme on le verra, la métaphysique n'est jamais loin et mérite d'être dévoilée. Trop d'allusions,

toujours désirable en soi-même, il ne l'est jamais en vue d'une autre chose » dit Aristote[2] ou encore « Tout ce que nous choisissons nous le choisissons en fonction d'une autre chose, à l'exception du bonheur qui est une fin en soi[3]. » Le désir d'être heureux est universel, il est l'expression de notre nature. Accablés par les soucis, tourmentés par la peur de la maladie, de la mort ou autres infortunes, angoissés par l'incertitude de l'avenir, nous aspirons en effet tout naturellement à un état

instinctive une bonne somme d’agressivité », Malaise dans la civilisation. 33. Gusdorf « Toute violence poursuit son propre suicide. Elle est en effet destruction de soi », la vertu de force. 34. Sigmund Freud : « C’est ainsi qu’à en juger par nos désir et souhait inconscients, nous ne sommes, nous-mêmes, qu’une bande d’assassin. » Cinq leçons sur la psychanalyse. 35. Nietzsche : « on renonce à la grandeur de la vie si on renonce à la guerre. » Crépuscule des idoles. 36. Machiavel : « ce

de me léser, tu m’enrichis. » Saint-Exupéry, Le petit prince La culture ne peut être pensée sans faire référence aux cours sur l’histoire, l’art, le travail, la technique, la religion, la morale, les conceptions de la matière et de l’esprit, le désir, autrui, le sujet, le vivant, la politique. Le terme culture se différencie de la nature, comme l’inné de l’acquis. La culture caractérise les dimensions spirituelles, matérielles, affectives dans une societé donnée à une époque donnée. Arts, lettres