Épicure

singulier ne peut conjuguer « mourir » qu’au futur » (La mort). Parce qu’elle ne peut faire l’objet d’aucune expérience, la mort est impensable par excellence. La mort serait donc une sorte de « point hors sensation » dont la reconnaissance, selon Epicure (Lettre à Ménécée), permettrait d’exorciser l’angoisse humaine qui oppresse en mettant les hommes face à leur mort inévitable. L’angoisse empêche les hommes de se faire à l’idée de leur mort. La position empiriste d’Epicure pour qui « tout bien et

LE STOICISME       Le stoïcisme est un eudémonisme. Il fait du bonheur la fin naturelle de l’existence humaine et de la sagesse la méthode du bonheur.        Mais Epictète ne définit pas comme Epicure le bonheur par le plaisir. Il le définit par la vertu. Le bonheur c’est la vertu et non ce qui est visé par la vertu. On peut être heureux dans le taureau de Phalaris pourvu qu’on soit vertueux. Ce qui conduit les stoïciens à séparer vertu et plaisir. La vertu, dit Sénèque, existe souvent sans

qu’il ne connait pas. Ainsi, il projette sur le monde ses propres désirs (jugement anthropomorphe). D’où la croyance en Dieu car il projette sur le monde sa peur de la mort et imagine un être supérieur qui l’en préservera. Cependant, Lucrèce, comme Epicure, estime que la religion n’est ici que superstition. C’est une pensée magique dont l’homme ne peut se libérer que par l’explication rationnelle car plus l’homme comprend les lois régissant la nature, plus il fait disparaître l’angoisse et en même temps

affirmer que on ne métrise pas nos désirs, cella dit on n’est pas condamner à être esclave des nous propre désir. Si on n’est pas maîtres de nos désirs nous avons qu’à le devenir ! La distinction entre les besoins et désirs est ancienne le philosophe Epicure (341-270 av. JC) a fondé une sagesse du plaisir basée non sur la jouissance (satisfaction des désirs), mais sur les plaisirs naturels et nécessaires et sur la maîtrise des passions, dans lesquelles on peut ranger les envies et les désirs. En analysant

le décrire. o La longue énumération mêle, en désordre, le champ lexical de la religion (« diable, hérétique, Turc, Ciel, Enfer »), celui de l'animalité (« chien, enragé, bête brute, pourceau »), et celui de la débauche (« scélérat », « Epicure », « Sardanapale »). Elle construit trois pans de la personnalité de Dom Juan : • Un personnage impie - La métaphore du « diable » : donc il est l'ennemi de Dieu. - La qualification d’ »hérétique » : il ne suit pas les règles de la religion

C’est pour cette raison que le philosophe Epicure recommande de chercher à satisfaire certains désirs mais seulement les plus fondamentaux. En effet, si le but est d’atteindre le plaisir, c’est-à-dire pour Epicure l’ataraxie, ou l‘« absence de douleurs dans le corps et de troubles dans l’âme », alors il faut fuir les désirs trop audacieux qui seront bien difficiles à satisfaire et qui, alors, nous apporteront davantage de troubles que de sérénité. De plus, Épicure nous apprend qu’il faut parfois renoncer

construction : « qui a appris a mourir, il a désappris a servir » Antithèse entre « poltron » et « honnête homme » Le sage stoïcien est celui qui est parvenu à la maitrise de ses angoisses et qui s’est libéré de ses peurs. On peut rappeler que pour Epicure « nous ne devons pas craindre la mort car lorsque nous mourrons nous ne souffriront plus » « Lorsque nous sommes la mort n’est pas, et lorsque la mort est nous ne sommes plus. Rien de sert de craindre la mort. L’homme doit apprendre a se dépasser

est philanthrope => être paradoxal car il est cruel et bon B. critique de la société Dom Juan a tout de l’attitude du libertin du 17ème siècle, c’est à dire de tous les gens qui s’affranchissent des idées traditionnelles qu’ils contestent=> cf. Epicure 341-370 avant J.C philosophe grec. Ce texte est provocateur car il s’oppose aux bases de la société du 17ème. C’est là que les metteurs en scène entre en jeu. III. comparaison de différentes interprétations de la scène Les metteurs en scène

besoin : au premier abord, le désir ressemble au besoin ; en quoi en diffère-t-il ? Le besoin est strictement naturel ; le désir ne l’est pas et est même souvent complètement inutile, en tout cas, pas nécessaire d’un point de vue vital (exemple : Epicure, dans La lettre à Ménécée, fait la distinction entre « avoir besoin de boire » et « désirer boire du vin »). De plus, le besoin peut être satisfait, pas le désir. Désir et volonté : on pourrait croire que ce sont des synonymes, cf. « je veux » (manger

la tradition philosophique et littéraire, puis nous étudierons la ressemblance avec « A Cassandre » de Ronsard, et enfin nous verrons la petite touche personnelle qu’a ajouté Queneau dans son écrit. Le poème reprend un lien commun très ancien (Epicure, 4ème siècle avant J.C.) : il s'agit d'une réflexion sur la brièveté de la vie humaine, avec donc comme conseil de profiter de l'instant présent. Les Humanistes de la Renaissance ont à leur tour adopté la devise : « Carpe Diem », c'est à dire savoir