Épiphanie

cette interprétation.  Récapitulons : le « chantre » désignerait  le poète et le « cordeau » le vers syllabique, symbole par excellence de l'art poétique. L'imagination du lecteur parvient à rentrer, malgré tout, et comme par effraction, dans cette épiphanie : l'art doit servir à s'échapper de la réalité. Tout en cherchant une zone de résonance avec ce que le lecteur suppose être la vie du poète Apollinaire. Dès lors, le vers-épitaphe prend l'allure d'un conte philosophique, déroutant, énigmatique :

dieu, 1948). Je voulais une œuvre neuve où l’on sent tout le système nerveux éclairé comme au photophore avec des vibrations, des consonances qui invitent l’homme à sortir de son corps pour suivre dans le ciel cette nouvelle, insolite et radieuse épiphanie. Jusqu’à la fin de sa vie, le théâtre reste présent dans tous les textes et les gestes d’Artaud, surtout quand il lit ses poèmes. En 1948, on lui propose d’enregistrer une émission radiophonique, ce qu’il accepte aussitôt, ravi de pouvoir enfin toucher

conseils pratiques Les usages du pays Il n’y a pas de décalage horaire entre la France et la Suède (hiver : GMT +1, été : GMT +2). A défaut du suédois, l’usage de l’anglais est systématique dans les relations d’affaires. Jours fériés : jour de l’An, épiphanie (6 janvier), vendredi saint, dimanche et lundi de Pâques, 1er mai, Ascension, fête nationale (6 juin), Midsommar (Saint-Jean, samedi entre le 20 et le 26 juin), Toussaint (samedi entre le 31 octobre et le 6 novembre), jour de Noël et lendemain de

du désir qu’il ressent puisque les commentaires concernant les regards échangés suivent une montée constante : « il ne pouvait détacher ses yeux de son corps qui se balançait au rythme de sa démarche souple et puissante » jusqu’à l’atteinte une épiphanie « Il s’efforçait de ne pas les regarder, mais ne put tout de même s’empêcher de remarquer par deux fois les yeux noirs et le fichu rouge de Stépanida qui portait des brassées de pailles. Il lui jeta à deux reprises un rapide coup d’œil et sentit

par le souvenir d’une expérience exceptionnelle, d’autant plus qu’elle lui semble « presque inénarrable ». La difficulté sera de rendre perceptible pour le spectateur que cette métamorphose est en réalité un dévoilement, une découverte de soi, une épiphanie du mal constitutif de Jekyll, une contemplation morbide. Pour cela, il est souhaitable de choisir un décor très sobre, dépouillé, pour souligner la solitude et l’enfermement en soi du personnage. Un dispositif de miroirs pourrait être utilisé pour

définisssent en quelque sorte l'expression fragmentée, mutilée, et oblitérée par la société. La dislocation et dissémi nation verbales rappellent les "paper pills" de Dr. Reefy du conte de Sherwood Anderson suggérant que ces moments privilégiés, ces epiphanies joycéennes, sont pres que impossibles à structurer dans un roman traditionnel. Ainsi, l'élément poétique est présent dans les œuvres de Anderson et de Boudjedra, mais leurs personnages, intério risant les valeurs de leurs sociétés, ne peuvent s'empêcher

Elle est donc inéluctablement affectée par la vie de son créateur, exprimant ses sentiments les plus profonds, dévoilant ses démons intérieurs les plus tenaces. Avec quelques mots, on cerne des instants de l’existence de Jaccottet comme de petites épiphanies. Mais pour constituer ce miroir de 3 l’âme, la poésie doit être au plus près du réel, c’est à dire pour le poète dénué de toutes images, lesquelles travestissent la réalité. Les images sont en rapport étroit avec la parole, mais selon Jaccottet

exactement encore, pouvant à tout moment s’originer. Il n’y a donc pas indélébilité du péché, mais permanence de la tendance au péché79, de sorte que, de même qu’il peut y avoir une microeschatologie80 (une ouverture de chaque instant à la possible épiphanie de Dieu ou du « tout autre »), il doit y avoir une « microhamartialogie81 » (une conscience de chaque instant de la possibilité de commettre le Mal). « La conscience dans le Mal » n’est jamais seulement la question morale que nous devons nous infliger

réalisant d'effrayants prodiges (Hymnes homériques). Son culte excite d'abord les railleries, et il doit châtier les filles d'Argos près d'Éleuthère ainsi que Penthée, roi de Thèbes, pour cela. Dionysos est, avec Apollon, un dieu qui se manifeste par épiphanies (apparitions) : éternel voyageur, il surgit par surprise. Il se présente toujours comme un étranger, courant le risque de ne pas être reconnu. Désireux d'aller visiter sa mère aux Enfers, Dionysos demande l'aide d'un guide, Prosymnos, qui accepte

poétique qui viendrait malmener les lois de la raison raisonnant et faire litière des illusions du réalisme poétique -> se placent ds un héritage rimbaldien où la poésie n’est qu’un collecte d’éléments disparates voués à faire tableau le temps d’une épiphanie (Cf. « Les Ponts » 1 : création d’un chaos où tout n’existe que par le biais de la métonymie ds une sorte de tableau mi-cubiste misurréaliste qui ne dure que le temps d’un « rainbow » entre « les ciels gris de cristal » et le « rayon lumineux »)