Epitaphe Gérard De Nerval

SOMMAIRE . Préface (Page 2) . L'amour (Page 3) . Souvenirs (Page 7) . La solitude, la prison (Page 10) . La mort (Page 13) Alfred de Musset, Victor Hugo, Maurice Sève, Guillaume Appolinaire, Gérard de Nerval, Charles Cros Préface C'est en lisant de nombreux poèmes que l'idée m'est venue de réaliser une anthologie de la poésie romantique. A travers les différents poèmes que j'ai lu, j'ai trouvé une part de vérité notamment sur la fuite du temps et ses aspects destructeurs

plus, au moins de cette sorte. C'est ta bouche, mon cœur, qui m'avance la mort. Ote-la donc, m'amour, ôte-la, je me pâme ! Ote-la, mon ami, ôte-la, ma chère âme, Ou me laisse mourir en ce plaisant effort ! Rémy Belleau (XVI e siècle) EPITAPHE Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre, Un jour il entendit qu’à sa porte on sonnait. C’était la Mort ! Alors il la pria d’attendre Qu’il eût posé

… etc. Vous soignerez la présentation et motiverez rapidement vos choix. Vous pouvez aussi y adjoindre une pièce poétique de votre composition. Sommaire I- Préface II- L’amour dans les poèmes * Une allée du Luxembourg, Gérard de Nerval, 1854 * Les roses de Saadi, Marceline Desbordes-Valmore, 1859 * A une passante, Charles Baudelaire, 1860 * J’ai tant rêvé de toi, Robert Desnos, 1930 III- La tristesse et la solitude dans les poèmes * La complainte du Désespéré

Philosophes viveurs, fils de la pourriture, A travers ma ruine allez donc sans remords, ++++ Et dites-moi s'il est encor quelque torture Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts ! (Charles Baudelaire 1821-1867) Epitaphe sur la mort de damoiselle Elisabeth Ranquet. Recueil: Poésies diverses. Ne verse point de pleurs sur cette sépulture, Passant ; ce lit funèbre est un lit précieux, Où gît d'un corps tout pur la cendre toute pure ; Mais le zèle du coeur vit encore

propice à bercer les enfants Chose du soir On voit sur la mer des chasse-marées ; Le naufrage guette un mât frissonnant; Le vent dit :demain ! l’eau dit : maintenant ! Les voix qu’on entend sont désespérées Gérard de Nerval (1808-1855) Le plus fragile Gérard de Nerval est très atteint par des crises de folie répétées qui provoquent l’épanchement du  « songe dans la vie réelle » . Il est en quête d’identité, de l’idéal féminin , et obsédé par la mort. C’est pourquoi il se transforme

| |Bonaparte |1856 : Madame Bovary, Flaubert | | |1852-1870 |Second Empire |1852-1870 |Napoléon III |1854 : Les Filles du feu, Nerval | | | | | | |1862 : Les Misérables, Hugo | | | |

(1606/1684) Jean Racine (1639/1699) Jean de la Fontaine (1621/1695) -XIXème siècle le romantisme Chateaubriand (1768/1848) Lamartine (1790/1869) Victor Hugo (1802/1885) Alfred De Vigny (1797/1863) Alfred De Musset (1810/1857) Gérard De Nerval (1805/1855) George Sand (1804/1876) -XIXème siècle le parnasse Leconte de Lisle (1818/1894) Théophile Gautier (1811/1872) Catulle Mendès (1841-1909) Léon Dierx (1838/1912) Stéphane Mallarmé (1842/1898) -XIXème siècle le symbolisme

reposer sous deux pierres jumelles ! Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés, Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes Se becqueter longtemps d'amoureuses colombes ! Gérard de Nerval, Epitaphe + p179 Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,  Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,  Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.  Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.  C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre 

1 Benoît de Cornulier, Laboratoire de Linguistique de Nantes (UMR 6310) Sur la versification de Victor Hugo dans Les Contemplations Mon propos est ici d’étudier quelques aspects de la versification de Victor Hugo dans les Contemplations en m’appuyant sur un relevé métrique exhaustif des poèmes de ce recueil. Il s’agit d’une base de données, consistant en un tableau (informatique) où chaque pièce métrique – poème ou partie métriquement cohérente d’un poème – est analysée en fonction

prépare un pamphlet contre son éphémère pays d'accueil, qui figure, à ses yeux, une caricature de la France bourgeoise. Le féroce Pauvre Belgique! restera inachevé. Pressentant la mort inéluctable de ce royaume qu'il juge artificiel, il résume son épitaphe en un mot : Enfin ! C'est en Belgique que Baudelaire rencontre Félicien Rops, qui illustre les Fleurs du mal. Lors d'une visite à l'église Saint-Loup de Namur, Baudelaire perd connaissance. Cet effondrement est suivi de troubles cérébraux, en particulier