Erasme Et Reforme Protestante

des images contradictoires : « Sceptique retiré dans sa tour d’ivoire, égoïste ou généreux, lâche ou courageux, ambitieux ou sage souriant, stoïcien ou épicurien, chrétien sincère ou libre-penseur masqué, catholique convaincu ou sympathisant de la Réforme, esprit serein ou mélancolique redoutant la folie ? Les portraits qu’on a donnés de Michel de Montaigne sont aussi divers que les interprétations des Essais[5]. » Sommaire[masquer] * 1 Biographie * 1.1 Origines familiales * 1.2 Éducation

et y acquiert le goût des livres (il lit Ovide, Virgile, Térence et Plaute), du théâtre (Gouvea encourageait la représentation des tragédies en latin) de la poésie (latine), et des joutes rhétoriques, véritable gymnastique de l’intelligence selon Erasme. On ne sait presque rien de sa vie de 14 à 22 ans. On retrouve le jeune Montaigne vers 1556 conseiller à la cour des Aides de Périgueux. Ses biographes en ont déduit qu’il avait fait des études de droit. À Toulouse, à Paris ou probablement dans ces

VIII, apparition de la réforme par Luther et Calvin. A- Entre renaissance et réforme protestante On rentre à cette époque dan 2 révolutions culturelles, le protestantisme se sépare du christianisme mais demeure une unité intellectuelle. La renaissance née de la tension entre la théologie et la philo, l’humanisme de la renaissance veut affirmer la raison du dogmatisme. Le désir est un retour aux sources à la raison antique grec ou romaine. Le cas de la réforme protestante désir de retour à la

du XVe et XVIe siècles se produit une modification profonde de la vision de l’homme sur sa condition et sur le monde, ainsi que la naissance d’un esprit scientifique. Dans le même temps se transforment les rapports de l’homme avec la religion (les Réformes). Ces bouleversements sont facilités par les mutations importantes des moyens de communication et de diffusion des idées et des savoirs : invention de l’imprimerie, multiplication des universités, collèges et académies. Il s’agit de privilégier l’exploitation

triomphalement. Les Français se délectent de l'architecture milanaise tandis que Vinci lui s'enfuit. En 1500 on aboutit à la conjonction de Raphaël, Michel-Ange et Léonard de Vinci. Chapitre II : La Renaissance accomplie XVIe siècle Erasme est un humaniste qui partout regrette que la peinture de la Renaissance ne traite jusque là des sujets païens, de l'antiquité, plutôt que des sujets religieux. Par exemple, Danaé est un sujet qui passionne les artistes, comme Titien, plutôt que la

on trouve Locke et Bayle. Locke se demande s’il faut être tolérant avec les intolérants (en l’occurrence les britanniques catholiques) : il répond à la négative, en avançant le fait qu’ils n’admettent pas la légitimité d’un prince protestant, alors que les protestants admettent l’inverse. La question est alors de savoir si l’on peut tolérer les fanatismes religieux, les négationnistes ? En 1990 la France tranche : on attaque les négationnistes…pour diffamation. Cela pose le problème de la censure

Le Tiers livre (1546) et Le Quart livre (1548). Michel de Montaigne (1533-1592) homme d'une seule œuvre, les Essais, composé de trois livres et publiés de 1580à 1595 (le dernier était posthume). C'est le même livre, revue, corriger avec des ajouts. Érasme (1469-1536) surnommé « le prince des humanistes » étudie et enseigne le latin, le grecs et l'hébreu dans toute l'Europe. Il publie l’Éloge de la folie (1509) dans laquelle il adopte le point de vue de la Folie. Le 16éme siècle : La Pléiade : La Pléiade

volonté divine et c’est l’église qui interprète cette volonté. La papauté n’intervient pas. Ce sont les évêques qui sont tout puissants. Il faudra attendre le 16ème siècle pour que la papauté revienne. Grégoire VII, Pape en 1073, à l’origine de la réforme grégorienne. Réhabilitation de la papauté. Grégoire VII cherche des justifications à l’accroissement de l’autorité pontificale, il cherche des preuves dans les écrits. Il trouve 3 arguments : Le Christ dit à Pierre « tu dois faire petre mes brebis »

souvent avec difficulté au 14 ème & 15 ème siècle. Or durant ces siècles, s’exprime une volonté de réformes, rendues nécessaires dans un monde en mutation, qui éprouve un sentiment d’insécurité, d’insatisfaction. Certains rois vont alors produire des textes qu’ils répètent beaucoup de fois, d’une année à l’autre. On répète des mesures car elles ne sont pas appliquées. Autrement dit, réformer le droit et les institutions, c’est devenu une obsession de la monarchie. Cela traduit l’insuffisance des

sont plus seulement des attaques populaires mais ce sont aussi des attaques doctrinales. Celles-ci proviennent notamment du courant humanistes dont le principal représentant est Erasme, il s’attaque à la notion de sacrement du mariage mais le principal danger pour l’Eglise provient des théologiens de la Réforme Protestante. Les deux plus célèbres, Luther et Calvin reconnaissent l’institution divine du mariage mais ils nient le Sacrement. Selon eux, le mariage relève en effet du Monde, société civile