Erwin Panofsky

inséparable du début de l’institutionnalisation des « universités », a diffusé en effet une nouvelle façon de penser. Un auteur, issu de l’Institut Aby Wartburg de Hambourg (réplié définitivement à Londres dans les années 30, fuyant le nazisme), Erwin Panofski, a brillamment montré comment la pensée scolastique s’est spatialisée architecturalement, dans son ouvrage traduit et postfacé par le sociologue Pierre Bourdieu, Architecture gothique et pensée scolastique. Selon Panofski, il existe une «

raison ou à leur cause, mais à leur inconsistance : à un renvoi perpétuellement reconduit qui nous laissera indéfiniment insatisfait parce que justement il est sans fin au double sens de terme et de but. Dans son commentaire de l’œuvre de Dürer, Erwin Panofsky montre que Melancolia est le point d’aboutissement d’un long processus qui est amené par le graveur allemand à son plus haut point de perfection.12 Ce processus est double. Il est le développement ou l’emmêlement de deux traditions : celle de

scientifiques comme celles phénoménologique (Maurice Merleau-Ponty, etc.), psychologique (René Huyghe, etc.) et psychanalytique (Meyer Schapiro, etc.), sociologique (Arnold Hauser, Pierre Francastel, Howard Becker), structuraliste (Aby Warburg, Erwin Panofsky, Hubert Damisch, Pierre Daix), marxiste (Michael Baxandall, Françoise Bardon, etc.), formaliste et sémiologique (Heinrich Wölffin, Roland Barthes, Umberto Eco), postmoderniste (Achille Bonito-Oliva, Jean-François Lyotard, Jacques Derrida). De

scientifiques comme celles phénoménologique (Maurice Merleau-Ponty, etc.), psychologique (René Huyghe, etc.) et psychanalytique (Meyer Schapiro, etc.), sociologique (Arnold Hauser, Pierre Francastel, Howard Becker), structuraliste (Aby Warburg, Erwin Panofsky, Hubert Damisch, Pierre Daix), marxiste (Michael Baxandall, Françoise Bardon, etc.), formaliste et sémiologique (Heinrich Wölffin, Roland Barthes, Umberto Eco), postmoderniste (Achille Bonito-Oliva, Jean-François Lyotard, Jacques Derrida).

"spectateur") dans l’objet même considéré, elle le suppose comme acteur et nous dit d’une forme de réponse. Alors même que la perspective "dispos(e) entre le sujet et l’objet une distance qui tout à la fois réifie l’objet et personnifie le sujet" (Erwin Panofsky). La sensation, par le biais de la construction de la perspective maigre, induit une suppression de cette distance. Le spectateur compris maintenant comme acteur n’entend plus le monde comme un objet observé, et par là rendu distinct, mais comme

d’interprétation, de divers publics. Les historiens d’art allemands, devenu Américains ou Anglais par la suite : le plus célèbre en France aujourd’hui est Erwin PANOFSKY / GOMBRICH. Panofsky : beaucoup intéressé aux cathédrales. A écrit son livre le plus célèbre, du moins en France : Architecture scolastique. Qu’est-ce que se demande Panofsky dans ce livre ? On commence à fabriquer les églises d’une tout autre façon qu’auparavant. Qu’est-ce qui fait que l’architecture romane dépérit petit à petit

« vue, apparence ». Appeler à ce qu'images et parole forment des domaines séparés au cinéma, c'est renverser le postulat de la domination du muthos sur l'opsis. Susan Sontag, dans un article intitulé “Film and theater”[23], cite une idée d'Erwin Panofsky : “ “the screenplay, in contrast to the theater play, has no aesthetic existence independent of its performance”, and characters in the movie are the stars who enact them [...] While in the theater, [...] only the written play is fixed, an object

étranger. L’hypothèse paraît d’autant plus plausible si l’on se souvient de l’anecdote vasarienne, qui prête 31 Exactement dans les mêmes années, l’identification du Christ avec Apollon avait suscité les critiques sévères d’Érasme. Voir: PANOFSKY, Erwin. Erasmus and the visual arts, Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, n. 32, 1969, p. 214. 32 NATALI, op. cit., 2006, p. 209. 33 Pour une interprétation convaincante de l’aspect cendré de la figure du Christ mort chez Signorelli, voir:

(2004), Églogue 5, 78. La signification religieuse de « la mort en Arcadie » est sans doute plus présente en peinture; voir à ce sujet Erwin Panofsky, « “Et in Arcadia ego”: Poussin et la tradition élégiaque », dans L’Œuvre d’art et ses significations: Essais sur les « arts visuels » (1955), trad. Marthe et Bernard Teyssèdre (Paris: Gallimard, 1969), 278–302. Selon E. Panofsky le tableau du Guerchin, qui représente un crâne, perpétue le « memento mori » médiéval. La dernière page du récit, qui peut paraître

philosophique. On parle d’abordd’un historien d’art : Erwin Panofsky et qui écrit en 1925 un livre intitulé «Laperspective comme forme symbolique » La perspective mathématique est la forme symbolique d’un monde où dieu se serait absenté et qui devient un monde cartésien (= rationnel), celui de la matière infinie  Perte d’influence de Dieu. Le point de fuite est donc l’infini car des lignes se rejoignent en un point invisible (c’est le point de vue de Panofsky). La perspective serait devenue un monde infini