Es Tu Brune Ou Blonde Verlaine

sur le thème de l’amour dans lequel figurera une des figures de style identifiée dans les exercices précédents. Évaluation Lisez attentivement le poème ci-dessous et répondez aux questions en faisant des phrases complètes. Paul Verlaine, Poèmes saturniens (1866) Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout

fabriques symétriques. Verlaine, mon rêve familier + p236 Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore

des rues, Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard, Les conquêtes d'une heure aussitôt disparues, Les baisers échangés au seul gré du hasard. Je voudrais au matin voir s'éveiller la brune Qui vous tient étranglé dans l'étau de ses bras ; Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas La blonde dont le front s'argente au clair de lune. Puis, sans un trouble au cœur, sans un regret mordant, Partir d'un pied léger vers une autre chimère. - Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la

jeunesse ? Paul VERLAINE, Sagesse (1881) Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon coeur transparent Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore

avoir une portée universelle. II MAIS SON ŒUVRE ATTEINT UNE DIMENSION UNIVERSELLE Le lecteur peut se reconnaitre A] du particulier à l’universel : poème> dimension générale [Verlaine «Mon rêve familier» => annonce un poème intime mais il ne peint pas UNE seule femme mais TOUTES « est-elle brune, blonde ou rousse ? »] [Paul Eluard «  La dame de carreau » pas qu’une femme => à la fois écolière et amante infidèle. Il avoue lui-même : ‘ ce n’est jamais la même femme’] Le flou et la

 « Spleen et idéal » - Hugo Victor – Hernani (1830) - Mérimée Prosper – Carmen (1845) - Musset Alfred de – « Tristesse » tiré de Poésies nouvelles - Rimbaud Arthur – « ma bohème » - Stendhal – Le rouge et le noir (1830) - Verlaine Paul – « après trois ans » tiré de poèmes saturniens (1866) – « mon rêve familier » tiré de poèmes saturniens (1866) Chronologie des oeuvres: - texte 3 - texte 3 - texte 3 - texte 3 - texte 3

grands… Quelles aubaines, Bons juifs-errants ! Paul Verlaine, Romances sans paroles Walcourt Briques et tuiles, Ô les charmants Petits asiles Pour les amants ! Houblons et vignes, Feuilles et fleurs, Tentes insignes Des francs buveurs ! Guinguettes claires, Bières, clameurs, Servantes chères À tous fumeurs ! Gares prochaines, Gais chemins grands… Quelles aubaines, Bons juifs-errants ! Juillet 1872 Paul Verlaine, Romances sans paroles (1874) Madrid

son grand désir de liberté. Vers 1975, à la fin de sa liaison avec Verlaine, il s’engage dans les troupes coloniales. Rimbaud appartient au symbolisme, mouvement né en réaction contre le réalisme et le parnasse. Les symbolistes préfèrent « suggérer sans nommer », s’appuyer sur leurs sentiments plus que sur des faits concrets. Rimbaud est considéré comme l’un des « chefs de file » du mouvement symboliste, aux côtés de Verlaine, Baudelaire et Mallarmé. Cependant, Rimbaud voulait imiter les parnassiens

chansons, les flûtes, lentement, Devaient la reconduire au seuil de son amant. Une clef vigilante a pour cette journée Dans le cèdre enfermé sa robe d'hyménée Et l'or dont au festin ses bras seraient parés Et pour ses blonds cheveux les parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles L'enveloppe. Étonnée, et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots

d’Alexandre. Les vers impairs sont moins fréquents. L’heptasyllabe est le plus usité, notamment par Hugo au XIX°. L’ennéasyllabe (peu utilisé) et l’hendécasyllabe (devenu rare après le XIV°) sont présents dans la poésie moderne, à partir du XX°. Verlaine préconise l’usage des vers impairs dans son « Art poétique » (écrit en 1874, publié en 1882, et finalement inclus dans le recueil Jadis et Naguère, 1884) : « De la musique avant toute chose, Et pour cela préfère l’Impair Plus vague et plus