Es Tu Brune Ou Blonde Verlaine

Ackermann, Paul Verlaine, Marceline Desborde Valmore, François Coppée, Bernard Lorraine et Michel Lautru. J’espère que vous les lirez avec plaisir : mon objectif sera atteint ! Bonne lecture ! Table des matières Femmes dévalorisées « Vous faites voir des os » , Paul Scarron (p 5-6) « A mademoiselle » , Alfred de Musset (p 7-8) Femmes valorisées « Une femme est l’amour » , Gérard de Nerval (p 9-10) « Une femme » , Louise Ackermann (p 11-12) « Mon rêve familier » , Paul Verlaine (p 13-14)

L’amour et la folie, 1685 * Alfred de Musset : Une bonne fortune, XIX° siècle * Victor Hugo, Les femmes sont sur terre, 1856 * Charles Baudelaire : La mort des amants, 1857 * Charles Baudelaire : Le désir de peindre, 1863 * Paul Verlaine : Mon rêve familier, 1866 * Leconte de Lisle : Fille aux cheveux de lin, XIX° siècle * Paul Eluard : La courbe de tes yeux, 1926 * Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux, 1946 * Paul Eluard, Je t’aime, 1951 Liste des poèmes :

Paul Verlaine, Fêtes galantes CLAIR DE LUNE Votre âme est un paysage choisi Que vont charmant masques1 et bergamasques2 Jouant du luth3 et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques4. 5 Tout en chantant sur le mode mineur5 L’amour vainqueur et la vie opportune6, Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, 10 Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d’extase7 les jets d’eau, Les grands

taché de cerfs-volant ». C'est un poème de, encore une fois, François Coppée. Il est nostalgique des moments passé avec sa femme, les moments où, comme un adolescent, il allait la voir en fraude. Enfin, le dernier Poème est « Vœu » de Paul Verlaine. Verlaine est maintenant seul, et regrette le temps ou une femme était encore sienne. Le poème c'est pas forcement provocateur d'émotions. Il peut aussi être de nature argumentatif, comme par exemple, les fables de La Fontaine. Poème 1 : « Air Vif » ;

yeux bleus, 12 Aux regards qu'on ne peut pas dire, 13 Cheveux noyant le démêloir 14 Couleur d'or, d'ébène ou de cuivre, Nous ne pouvons pas ici ne pas penser au poème de Verlaine : « Mon rêve familier » : « Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore. » - elle apparaît enfin seule et choisie à travers le tutoiement de la troisième strophe : - 19 Jusqu'à l'odeur de tes cheveux, 20 Jusqu'à l'éclair de ton

d’arts poétiques ont fixé l’ensemble des règles à suivre, comme Boileau, théoricien du classicisme au XVII°, dans son traité en alexandrins intitulé Art poétique, ou encore les principes, souvent novateurs, d’une possible création, comme le poème de Verlaine intitulé également « Art poétique » commençant par : « De la musique avant toute chose » pour se terminer sur le vers suivant, qui marque la spécificité du genre poétique : « Et tout le reste est littérature. » D’autres arts poétiques sont présentés

com/penserie/chanson.phtml Page 6 : Troisième poème : Poème du XIX ème siècle : « Demain, dès l’aube… » de Victor Hugo, écris en 1856, extrait des Contemplations. Page 7 : Quatrième poème : Poème du XIX ème siècle : « Mon rêve familier » de Paul Verlaine, écris en 1866 et extrait de Poèmes saturniens , trouvé à la page 377 du livre littérature. Page 9 : Cinquième poème : Poème du XX ème siècle : « Il pleut » de Guillaume Apollinaire , écris en 1918, et extrait de Caligrammes. Trouvé à la page

ANTHOLOGIE POETIQUE Les feuilles d’automne Victor HUGO Jadis et Naguère Paul VERLAINE SOMMAIRE 1) Préface Page 2 2) Pierrot Page 3 3) Art poétique Page 6 4) Pantoum négligé Page

couleurs,Parfums éclos d'une couvée d'auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Eluard, Capitale de la Douleur Paul Verlaine est un poète du XIXe siècle. Sa vie a été assez compliquée autant par ses sentiments que par ses actes. Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,Et qui n'est, chaque fois

: Nord Compo, Villeneuve-d’Ascq 3 DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE Ballades Victor Hugo, Odes et ballades (1826) Ballade dixième : À un passant Au soleil couchant, Toi qui vas cherchant Fortune, Prends garde de choir ; La terre, le soir, Est brune. L’océan trompeur Couvre de vapeur La dune. Vois : à l’horizon, Aucune maison ! Aucune ! Maint voleur te suit ; La chose est, la nuit, Commune. Les dames des bois Nous gardent parfois Rancune. Elles vont errer ; Crains d’en rencontrer Quelqu’une. Les