Esprits rebelles

tentée de fuir, de se cacher jusqu'au suicide final. L'affaiblissement de la raison La passion provoque la division de l'esprit. Phèdre devient le jouet de ses sensations, de ses émotions. MÊME ŒNONE LE DIT ! « Un désordre éternel règne dans son esprit », dit Œnone.« Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée »« J'ai de mes sens abandonné l'empire » Elle a perdu le contrôle d'elle-même. L'aveu vient à ses lèvres malgré elle. « Seigneur ; ma folle ardeur malgré moi se déclare »« Cet aveu si

pas par hasard. Avec ses nombreuses découvertes, ses réformes, et ses guerres de religion, toute l’époque trace la voie de la crise de conscience qui s’impose à l’«âge d’or» du courant libertin : le XVIIe siècle. En effet, ce siècle connait des « esprits forts » qui, non seulement remettent en question l’ensemble des certitudes établies, mais contestent le système, considéré comme une entrave à la libre pensée religieuse, morale, sociale et politique, comme Cyrano de Bergerac, Théophile de Viau, ou

très sensible et très enclin à rêver ! Personnalité du signe – Son profil Le Verseau est doté fréquemment d'un esprit brillant et d'une intelligence à part qui frôle souvent le génie. Infiniment intuitif, atypique dans sa façon de raisonner, le Verseau, sous une apparente froideur, est une personne très sensible. Original et épris d'humanisme, le Verseau a un esprit de rébellion très développé et est attiré par la défense des grandes causes et des valeurs que sont la liberté, l'égalité

érudits, des esprits ouverts et curieux, désireux de voir régner une plus grande liberté de pensée, notamment en matière de religion. Matérialistes, les libertins considèrent que tout dans l'univers relève de la matière, laquelle impose, seule, ses lois. Ils estiment donc que la compréhension du monde relève de la seule raison, reniant, pour beaucoup, la notion de créateur. Les libertins souhaitent l'apparition d'une société reposant sur le mérite (et non les privilèges), dans un esprit de justice

l’ingénu. Mais déjà dans les deux cas, plane l’ombre inquiétante des jésuites, ordre qui possède une science certaine mais qui en l’occurrence se relève opportuniste en christianisant le héros grec. Voltaire dénonce la mise au couvent des filles rebelles. Ailleurs il refuse les positions intransigeantes des jansénistes, en particulier leur conception de la providence, certes leurs inhumanité est rebutante, leur étroitesse d’esprit proche de l’intolérance, pourtant ils sont honnêtes et le brave Gordon

il nous rappelle tous les moments durs qu’on peut éprouver à l’instant et nos problèmes. Il nous rappelle que le rire se fait de plus en plus rare, alors qu’étant enfant nous riions pour de subtiles choses : « Où le cœur tour à tour est esclave et rebelle, où le rire est souvent plus triste que vos pleurs » Certes, beaucoup de poètes utilisent un langage non-accessible, mais ici Victor Hugo utilise un langage simple et hermétique : « Laissez venir les ans ! Le destin vous dévoue, comme

quelqu'un, celui-ci va trouver le jeteur de sorts : le voleur inconnu sera gravement frappé s'il ne restitue pas le bien au plus vite. Dans les îles Trobriand (Mélanésie), les chefs de tribus ont fréquemment recours aux envoûteurs contre les sujets rebelles à leur autorité. Ces pratiques sont légitimes. La sorcellerie, en revanche, fait essentiellement appel au mal. Par principe, dès qu'il s'agit de sorcellerie, le malheur est tenu pour injuste. La distance qui sépare les sorciers des magiciens est

l’immuabilité : «transgressé les lois établies par la nature» (54), «orgueil», «outrecuidance», «rythme solennel» (55), «l’ordre établi», «ensemble», «loi naturelle de l’instinct de conservation», «commandements parfaitement explicites» (56), «dénaturé» (57), «rebelle», «sacrilège», «allégeance à la nature» (58), «l’instinct». Ces mots traduisent l’opinion du vieux singe contre les changements que le progressisme de la tribu amène. Ce personnage est un reflet des gens plus âgées de notre société qui s’opposent

points d’exclamation. En rentrant en contact pour la première fois avec l’amour, Agnès s’aperçoit qu’elle a été tenue dans l’ignorance pendant tout ce temps. C’est pourquoi Horace affirme que « D’avoir dans l’ignorance et la stupidité / voulu de cet esprit étouffé la clarté ? / L’amour a commencé d’en déchirer le voile» (v. 954-956). L’emploi de cette métaphore a pour but de montrer qu’Agnès a réalisé à quoi ressemblerait son futur si elle se marie avec Arnolphe. Elle commence alors à vouloir s’échapper

supérieures et inférieures s'ajustent et s'intègrent les unes aux autres, cette obéissance multiforme, non pas aveugle, bien moins encore mécanique, mais critique, prudente, soigneuse, voire rebelle, tout ce phénomène du "corps" est, au point de vue intellectuel, aussi supérieur à notre conscience, à notre "esprit", à nos façons de penser, de sentir et de vouloir, que l'algèbre est supérieure à la table de multiplication". Dans "Le Gai Savoir", Nietzsche relativise l'importance de la pensée et