Est Il Rationnel De Détenir De La Liquidité

hypothèse d'homogénéité de la fonction de demande par rapport à la monnaie ou par rapport au niveau général des prix. Si du jour au lendemain, les prix x2, les prix relatif ne vont pas changer, mais ce qui va changer c'est que nos agents vont vouloir détenir autant de pouvoirs d'achat avec la monnaie → la demande d'ancaisse de transaction va tout simplement etre x2. B. L'équation des transactions de Fisher. a. Logique et formulation. 1912 H.Fisher Quelle est la logique de l'équation de

point. I- Keynes : Keynes se demande pourquoi les agents économiques détiennent de la monnaie. Il montre que la monnaie entraine une préférence pour la liquidité ; il intitulera d’ailleurs sa théorie de la demande de monnaie théorie de la préférence pour la liquidité. La préférence pour la liquidité par l’intermédiaire du taux d’intérêt i va être à l’origine des variations de l’investissement qui est une des composantes de la demande effective. L’incertitude

LA DEMANDE DE MONNAIE Introduction Pour saisir les déterminants de la demande de monnaie, il faut d’abord connaître les raisons qui poussent les agents économiques non financiers à détenir de la monnaie. Ces raisons sont en étroite relation avec les propriétés de la monnaie dont les plus importantes sont : - la monnaie comme unité de compte est un étalon de mesure, un numéraire, qui permet d’exprimer la

ex-ante i.e. qui est du domaine des intentions, des projets des agents économiques : c’est une grandeur désirée mais pas forcément réalisée. La demande de monnaie est une encaisse monétaire désirée. C’est la quantité de monnaie qu’un agent souhaite détenir à une période. La demande de monnaie n’est pas le retrait en billet ou en pièce sur le compte d’un particulier. Cette notion d’encaisse monétaire désirée est apparue en Angleterre chez des économistes de l’école de Cambridge (PIGOU et ALFRED MARSHALL

à l’équilibre) Les politiques éco ne sont pas utiles et l’intervention de l’Etat aggrave la situation car elle empêche le retour naturel à l’équilibre. Hypothèses et fondements du modèle classique On suppose que les individus sont rationnels. L’économie est une éco certaine : l’information est parfaite ( le futur est probabilisable. Economie d’échanges réels (acheter un bien), cette hyp fait référence à l’éco de marché ( la monnaie n’est qu’un simple intermédiaire des échanges, donc

les profits et les emplois de demain » Lucien Orio. Ce qui est nouveau ici c’est la notion d’anticipation (croyance en l’avenir, exacte ou inexacte). Rationalité limitée (pour les néoclassiques l’homme est un être rationnel qui choisit le choix optimal, de Pareto. Comportement rationnel : faire comme son voisin). Keynes a détruit le paradigme néoclassique : anticipation, incertitude, rationalité limitée. Le marché financier n’est qu’une croyance collective. Keynes a fait une thèse de probabilité :

l’on peut faire de l’équilibre macroéconomique en termes d’offre et de demande globale. 77 ■ 83 Plan analytique Section 1 L’enrichissement de l’analyse keynésienne A. Encaisses nominales et encaisses réelles B. La demande de liquidités 1. Transactions et demande de monnaie 2. La fonction de demande agrégée de monnaie C. L’investissement agrégé 1. Investissement et taux d’intérêt 2. Investissement et profit 3. Investissement et demande agrégée Section 2 Le modèle IS-LM

aux théories quantitative, keynésienne et libérale. I. LA REFERENCE QUANTITATIVISTE : Monnaie insignifiante La demande de monnaie cherche à répondre à la question suivante : pourquoi les agents économiques non financiers veulent-ils détenir de la monnaie ? La réponse à cette question d’après les quantitativiste est le motif de transactions. a. Origine de la théorie quantitative de la monnaie La théorie quantitative de la monnaie établit une relation proportionnelle entre la quantité

le volume d’emploi d’équilibre. La demande de travail émane des entreprises rationnelles qui cherchent à maximiser leurs profits, donc l’entreprise va comparer ce que lui rapporte un salarié supplémentaire à ce qui lui coûte. Il compare donc la productivité marginale du travail au salaire réel. Sur le marché, la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel. L’offre de travail émane des salariés rationnels, ils vont comparer ce que leur rapporte de travailler (salaire) à ce que ça

habitant (prix constants) 3,6 % 0,5 % Taux d’inflation annuel moyen 2,5 % 0,2 % Source : FMI, World Economic Outlook, octobre 2009 La politique monétaire japonaise des années 1990 La crise japonaise : la trappe à liquidité La trappe à liquidité est la situation où l’élasticité de la demande de monnaie est très grande : une variation du taux d’intérêt implique une forte variation de la demande de monnaie. Cette situation est susceptible d’apparaître quand le taux d’intérêt