Ester méthylique d'huile végétale

INTRODUCTION L’énergie fait partie de l’Univers dans lequel nous vivons. Elle nous permet de fournir un travail, on ne la voit pas mais on peut en observer les effets : c’est grâce à l’énergie que la Terre tourne autour du Soleil, que les végétaux poussent et que les hommes et les animaux grandissent. L'énergie est présente partout sur la planète. Cependant, nous ne pouvons ni la créer ni la détruire. Rien ne peut se faire sans elle ! Pour s'éclairer, se chauffer, manger… les hommes ont besoin

volatils 10. et d’énergie apportée par le rayonnement ultraviolet solaire. Ces phénomènes ont lieu dans les couches d’air proche du sol et dans la troposphère libre. L’ozone formée à ce niveau a des effets néfastes sur la santé humaine et sur les végétaux. L’ozone de la stratosphère, au contraire, nous protège du rayonnement des UV solaire. Les concentrations d’ozone mesurées loin des sources des précurseurs (une agglomération par exemple) sont plus élevées que celles mesurées près des sources

possèdent un rendement photosynthétique de l’ordre de 3% contre 1% pour celui des plantes C1. Mais aussi, et surtout, les molécules issues du processus de photosynthèse ne sont pas valorisées de la même manière dans les deux cas. En effet, chez les végétaux terrestres, celle-ci vont être entre autre utilisées pour produire de la lignine afin d’assurer le port de la plante. Chez les micro-algues, ce besoin n’existe pas. Toute l’énergie accumulée est donc disponible pour produire d’autres molécules

biocarburants conventionnels comme les huiles végétales brutes, l’éthanol et les esters d’huiles végétales, sont dits de première génération dans la mesure où ils sont déjà disponibles sur le marché et où les techniques de production ont atteint un niveau de maturité technologique qui ne laisse plus espérer que de faibles gains de rendement ou de productivité. Ils n’utilisent qu’une fraction mineure de la plante : sucre et amidon pour l’éthanol, huiles végétales pour les esters. Par opposition, les biocarburants

Thèse présenté à l’Institut National Polytechnique de Lorraine en vue de l’obtention du grade de Docteur de L’INPL. Spécialité : Procédés biotechnologiques et alimentaires Présenté par Sandrine Guillemin le 08 Novembre 2006 Extraction aqueuse d'huile de colza assistée par hydrolyse enzymatique : optimisation de la réaction, caractérisation de l’émulsion et étude de procédés de déstabilisation. Rapporteurs : Dr Michel PINA, Directeur de Recherche, HDR, CIRAD, Montpellier Dr Luc RIGAL, Ingénieur

3- Il a une densité d'énergie élevée, deux tiers de celle de l’essence. 4- Il possède un indice d’octane élevé. 5- Une chaleur latente élevée de la vaporisation qui refroidit l’air sur le contact. Production d'éthanol à partir de la biomasse Les végétaux contenant du saccharose (betterave, canne à sucre) ou de l’amidon (blé, maïs) peuvent être transformés pour donner du bioéthanol, obtenu par fermentation du sucre extrait de la plante sucrière ou par distillation de l’amidon du froment ou du maïs

106 J Exercice 4 – Combustion du biodiesel (7 points) Le biodiesel, ou diester, est une alternative au carburant pour moteur diesel appelé : gazole. Ce biocarburant est obtenu à partir d’huile végétale comme l’huile de colza et d’un alcool comme l’éthanol afin d’obtenir du EMHV : Ester Méthylique d’Huile Végétale. On peut modéliser ce carburant comme contenant uniquement de l’oléate de méthyle de formule semi-développée (même si sa proportion ne dépasse pas les 30%): O CH3 (CH2)7 CH=CH (CH2)7

première génération : la filière éthanol, utilisé pour les véhicules essence et sur la filière des huiles végétales pour les véhicules diesel. Actuellement, seules les voies traditionnelles sucrières et amylacées (à base d'amidon) sont utilisées au stade industriel pour produire de l'éthanol. D'ici quelques années, on pourra obtenir de l'éthanol à partir de paille, de bois ou de tiges de végétaux. L'éthanol obtenu selon cette voie, appelé « éthanol cellulosique », est en tous points comparables à

carburant (autobus de la communauté urbaine de Lille par exemple). * Le biocarburant Il existe en France deux filières de production de biocarburants : - la filière ester : les huiles végétales issues du colza ou du tournesol permettent d’obtenir par transformation chimique l’ester méthylique d’huile végétale (EMHV). Ce dernier, produit dans des raffineries est utilisé en mélange avec du gazole ou du fioul domestique conformément à la réglementation en vigueur. - la filière éthanol :

32 33 34 35 35 36 37 I.7.2.11. Conclusion 38 I.8. Nanofiltration I.9. Schémas de couplage de diverses techniques d’extraction, de prétraitement et de séparation I.10. Conclusion 39 40 42 II. Matériel et méthodes II.1. Matière végétale - mélisse (Melissa officinalis L.) II.2. Techniques d’extraction, purification et concentration utilisées II.2.1. Extraction par CO2 supercritique (ESC) II.2.2. Soxhlet II.2.3. Extraction en mode batch (échelle laboratoire) II.2.4. Concentration