Esthétique Dans Madame Bovary

instrument de connaissance. Mais écrire la réalité est impossible pour beaucoup (Flaubert, Balzac ...) et peu acceptent appartenir au Réalisme. Pour Flaubert, prédomine surtout le beau style et la mélodie, celui-ci passant 7 ans à l’écriture de Madame de Bovary.   Les personnages au XIXème siècle. Le genre romanesque s’impose au XIXe siècle ; genre dominant, c’est un genre littéraire majeur. Il a donc pris de l’expérience ; il est aussi le lieu d’expériences sur l’homme, son caractère, son milieu

nos existences parce qu’elles nous instruisent et qu’elles nous distraient, ou au contraire sont-elles inutiles dans la mesure ou elles n’ont aucune utilité pratique ? Dans l’histoire, on nous a souvent justifié les œuvres en valorisant l’aspect esthétique qui éveillent chez nous le sens du beau, comme par exemple La Joconde de Léonard de Vinci. D’autres ont encore insisté sur le caractère didactique puisque les œuvres peuvent nous instruire, par exemple sur le plan moral. Ainsi La Fontaine nous instruit-il

d'art (Salon de 1845, Salon de 1846, Salon de 1859) et qu'il publia dans diverses revues sous le nom de Baudelaire-Dufaÿs : il fit paraître de la sorte des poèmes qui figureront plus tard dans les Fleurs du mal, mais aussi des essais littéraires et esthétiques, ainsi qu'une nouvelle, la Fanfarlo (1847). En 1848, il commença à traduire les œuvres de l'auteur américain Edgar Allan Poe. Baudelaire n'eut aucun mal à s'identifier à cet écrivain tourmenté, en qui il voyait un double de lui-même («Edgar Poe

d'art (Salon de 1845, Salon de 1846, Salon de 1859) et qu'il publia dans diverses revues sous le nom de Baudelaire-Dufaÿs : il fit paraître de la sorte des poèmes qui figureront plus tard dans les Fleurs du mal, mais aussi des essais littéraires et esthétiques, ainsi qu'une nouvelle, la Fanfarlo (1847). En 1848, il commença à traduire les œuvres de l'auteur américain Edgar Allan Poe. Baudelaire n'eut aucun mal à s'identifier à cet écrivain tourmenté, en qui il voyait un double de lui-même («Edgar Poe

réel, dans Le chef d'œuvre inconnu par exemple. Les romanciers ont la particularité d'user d'images ou de métaphores, comme le fait Marcel Proust à de nombreuse reprises, dans Le temps Retrouvé par exemple. On trouve donc la volonté d'une démarche esthétique, dans laquelle l'écrivain devient peintre. La roman est ainsi un tableau avec des jeux de lumières et couleurs. De la même façon, Zola, dans l'Assommoir, décrit très bien le milieu des ouvriers parisiens. Comme dans La curée (autre œuvre issue des

Le moi de Flaubert Flaubert a mis beaucoup de lui-même dans son roman. Malgré un certain parti pris d’impartialité, il a pu aussi s’écrier : « Madame Bovary, c’est moi ! ». Ce cri a été interprété de plusieurs manières. Peut-être faut-il y voir d’abord le désir de Flaubert de couper court à l’enquête sur ces sources, à la part réaliste de son œuvre, en rappelant utilement la part de l’écrivain dans sa création. Flaubert a coulé dans son œuvre ses propres inquiétudes, ses manières de penser, sa matière

obstacles. Le couple mythique s'inscrit dans l'éternelle jeunesse, alors que, paradoxalement, son existence est brève et son existence fragile. Confronté à la mort, il s'affirme plus fort que cette dernière, la dépasse dans une forme de sublimation esthétique. - Quels sont les aspects du couple mythique ? Que peut-on dire de son évolution et de sa permanence ? D'époque en époque, le couple mythique reprend les mêmes motifs et les transforme en même temps. - Comment se construit-il ? B-Un enjeu

sensu avec Le Rouge et le noir. Honoré de Balzac paradoxalement père du bovarisme avec La Femme de trente ans, du réalisme social avec Splendeurs et misères des courtisanes, et pourtant relativement à part du réalisme Gustave Flaubert (Madame Bovary), dont l'appartenance au mouvement réaliste est encore contestée Guy de Maupassant (Bel-Ami, Une vie d'amour) qui est à la limite du naturalisme et qui, paradoxalement, pourrait appartenir au mouvement romantique) Victor Hugo (Les Misérables)

d’Aurevilly, défendent la poésie de Charles Baudelaire. Le 5 juillet 1857 parait un violent article du Figaro, qui tout à la fois assure une grande notoriété au poète et le conduit devant les tribunaux. En août 1857, six mois après le procès de Madame Bovary (pour des chefs d'inculpation similaires: immoralité et obscénité), Baudelaire est condamné ( Flaubert ne l'avait pas été) pour "offense à la morale publique, ... la morale religieuse et aux bonnes mœurs". Il est condamné à 300 francs d'amende

dangereuses, Werther, Les Affinités électives, Clarisse Harlowe, Emile, Candide, CinqMars, René, Les Trois Mousquetaires, Mauprat, Le Père Goriot, La Cousine Bette, Colomba, Le Rouge et le Noir, Mademoiselle de Maupin, NotreDame de Paris, Salammbô, Madame Bovary, Adolphe, Monsieur de Camors, L'Assommoir, Sapho, etc., ose encore écrire : « Ceci est un roman et cela n'en est pas un », me paraît doué d'une perspicacité qui ressemble fort à de l'incompétence. Généralement ce critique entend par roman