Et Pour Vous Si Le Poète était Un Animal

sonnet de Joachim du Bellay (1522-1560), poète de la Pléiade, extrait des Antiquités de Rome. Dès le titre du recueil on devine l'objectif du poète qui est ici réaffirmé dans son poème : retrouver un passé prestigieux, faire revivre la civilisation romaine qui est à la source de notre culture. Nourrie de l'art antique et de références mythologiques, la poésie répond ainsi à l'ambition des humanistes. Ce sonnet de du Bellay exprime donc les ambitions du poète qui se veut digne héritier des plus grands

HISTOIRE POÉTIQUE A. CARACTÉRISTIQUES I. Définitions 1) Poésie= création -Origine grecque : “poiein” = “fabriquer, creer”. Le poète est donc un CRÉATEUR, il est : - tout inventeur d’images et de formes nouvelles -Capable de réveiller nos sens usés par la routine -Peut exprimer plus fortement un sentiment. Hugo imagine dans « Demain dès l’aube » un dialogue avec sa fille morte (« je sais que tu m’attends »). -Le théâtre est aussi un lieu de poèsie. Quand la Bérénice de Racine

d’invention : Mon cher Onguéran, Je me porte bien, et j’espère qu’il en va de même pour toi. Dans ta dernière lettre tu me disait que la poésie est inutile dans notre monde actuel mais « La poésie formule l’inexprimable » (Arthur Rimbaud) et sache que même si elle se vend très mal, se prête peu en bibliothèques, qu’elle soit rarement évoquée à la télévision et que les écrivains célèbres d’aujourd’hui sont rarement des poètes je pense qu’au contraire elle est essentiel à la culture, c’est l’un des moyens

une plaque commémorative est apposée. Il grandit entre les usines, les canaux et les jardinets, et allait toujours garder à l'esprit la «mélancolie des paysages de banlieue». Il fut le fils unique de Clément-Eugène Grindel, un socialiste athée qui était comptable, et de Jeanne-Marie Cousin, une couturière, catholique convaincue. Dès l’enfance, handicapé par une santé très précaire, il fut initié à la dure réalité de la douleur, mais jamais ne se révolta contre ses souffrances. Il fréquenta d'abord

La poétique, ARISTOTE Extrait «La poésie semble devoir sa naissance à deux choses que la nature a mises en nous. Nous avons tous pour l'imitation un penchant qui se manifeste dès notre enfance. L'homme est le plus imitatif des animaux, c'est même une des propriétés qui nous distinguent d'eux: c'est par l'imitation que nous prenons nos premières leçons; enfin tout ce qui est imité nous plait, on peut en juger par les arts. Des objets que nous ne verrions qu'avec peine, s'ils étaient réels, des

progressivement le lyrisme a désigné les poèmes dans lesquels le poète choisissait d’exprimer ses sentiments personnels : il exprime en son nom des sentiments qui peuvent être ressentis par tout le monde. Le lyrisme devient l’expression du moi associée à la musicalité, poésie et chant ne se distinguent pas. Le lyrisme a une source mythologique, et cette source provient du mythe d’Orphée. En effet, Orphée était un musicien et un poète de la mythologie grecque, il reçut une lyre à sept corde de la part

! » (v.20). En lui donnant en apparence la parole, il la prend plus sûrement dans les rets de son ressentiment qui se lit dans la position d’innocence qu’il se donne, capable qu’il est de conserver de l’amour le meilleur, capable qu’il était de savoir qu’il était trompé tout en se livrant à l’amour. De même, Platon par l’intermédiaire de Socrate impose un sens à la rhétorique d’Isocrate à la fin du Phèdre (278e et sq.). Il ne discute pas avec elle et ne mesure pas sa propre conception de la rhétorique

ouverte vers l’ailleurs du souvenir car à l’image de la ville réelle se superposent les images disparates que convoque le poète, essentiellement sous le signe de l'évocation mélancolique du passé ( = le fameux spleen baudelairien ): «Comme je traversais le nouveau Carrousel./ Le vieux Paris n'est plus »: les travaux du baron Haussmann ont détruit le vieux quartier. ( Le carrousel était une place où Louis XIV avait construit un arc de triomphe.) Cette impression de ne plus reconnaître son environnement

A quoi bon ressembler à plus gros que soit si ce n’est pour mourir ? Jean De La Fontaine, né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry et mort le 13 avril 1695 à Paris était un auteur français de la période classiciste, un poète, un moraliste, un romancier, un librettiste et également un dramaturge. Il passa ses premières années à Château-Thierry dans l'hôtel particulier de ses parents. Destiné au départ à faire une carrière religieuse, il abandonna cette voie et devint avocat au Parlement de Paris. Il

de forces qui le dépassent (divines, politiques…). C’est une situation est sans issue telle qu’un homme condamné à mourir. Il utilise le lexique de la fatalité, du désespoir… Lyrique : chant que le poète accompagne de sa lyre. Ce registre est celui de l’expression des sentiments personnels du poète. Il utilise la 1ère personne. Épique : célèbre les exploits d’un héros (Achille, L’Iliade, Homère). Il utilise les hyperboles, les gradations, les superlatifs… Fantastique : inquiétudes et terreurs