Et si c'était vrai...

Marc Levy se met à l'écriture en amateur. À 37 ans, il écrit une histoire pour son fils. Encouragé par sa sœur, il envoie ce manuscrit aux Editions Robert Laffont qui acceptent aussitôt de publier son premier roman : Et si c'était vrai. Après le succès que rencontrera Et si c'était vrai, Marc décide de se consacrer à l’écriture. Ses 10 romans, traduits en 41 langues, ont été publiés à plus de 20 millions d'exemplaires. Certains d’entre eux ont également été adaptés au cinéma. Marc Levy a écrit quelques

milliers de témoins qui estimeront dans leur cœur la vérité de ce qu'il dit. Du reste, le narrateur, qu'on connaîtra toujours à temps, n'aurait guère de titre à faire valoir dans une entreprise de ce genre si le hasard ne l'avait mis à même de recueillir un certain nombre de dépositions et si la force des choses ne l'avait mêlé à tout ce qu'il prétend relater. C'est ce qui l'autorise à faire œuvre d'historien. Bien entendu, un historien, même s'il est un amateur, a toujours des documents. Le narrateur

père, le parfait preux chevalier. 1 Il n'aurait pas dû faire si chaud, à Cape Cod. Et la moiteur ambiante n'était pas non plus prévue au programme.C'était écrit dans le guide. Tout était censé être parfait ici, comme chez Disney. A condition, mentionnait en passant le guide en question, d'oublier le sumac vénéneux, les tiques, les pucerons, les coquillages toxiques et les courants insoupçonnables sous les eaux d'apparence si tranquilles. Le bouquin déconseillait également d'aller se balader

de maths qui, soit dit en passant, est vraiment chiante depuis le début de l’année. Elle est tout le temps à cran ! Tout le temps ! Genre, on arrive dans sa classe et elle commence à nous crier dessus, elle nous répète qu’on n’arrivera jamais à rien si on n’utilise pas sa mé-tho-de de tra-vail. Sa méthode de travail : Jocelyne Gagnon, ma prof de maths, enseigne sa matière en nous disant ce qu’il faut souligner, la couleur du crayon à utiliser et les lignes qu’il faut sauter. Par exemple : « Le volume

2011 pour le solarium. Le solarium qui a été assez compliqué, compliqué à mettre en place car c’est sur un zone qu’ils appellent semi-couverture qui est devenu une zone extrêmement légère ou l’on avait que cent kilos d’aménagements. Donc en fait c’était compliqué à mettre en place. -Est-ce que vous suivez vos projets une fois la livraison effectuée ? - Dans un cas comme ça non. Parce qu’à partir du moment de la réception, l’entretien est complétement à charge de la mairie comme nous sommes

grain, une herse roulait lentement, attelée de deux chevaux, qu’un charretier poussait à longs coups de fouet réguliers, claquant au-dessus de leurs oreilles. La parcelle de terre, d’une cinquantaine d’ares à peine, au lieu-dit des Cornailles, était si peu importante, que M. Hourdequin, le maître de la Borderie, n’avait pas voulu y envoyer le semoir mécanique, occupé ailleurs. Jean, qui remontait la pièce du midi au nord, avait justement devant lui, à deux kilomètres, les bâtiments de la ferme

déroulement des événements. Ceci pourrait être l’annonce d’un changement structural du récit. A (la ligne 1) « l’hôtesse : Le plus âgé des deux s’appelle le marquis des Arcis » La forme reste théâtrale, mais le récit semble se métamorphoser en roman. Même si ce dernier au XVIIIème siècle n’a pas encore été définit nous pouvons nous apercevoir du changement de style entre la structure décomposée des anciens évènements et le début du récit de l’hôtesse. Elle semble commencer un conte, une histoire bien rodée

intimes des jeunes hommes, ou tout au moins les termes dans lesquels ils les expriment, sont entachées de plagiat et gâtées par de manifestes suppressions. Réserver son jugement implique un espoir infini. J’aurais encore un peu peur de rater quelque chose si j’oubliais, comme le suggérait mon père avec snobisme et comme avec snobisme je le répète ici, que le sentiment des décences fondamentales nous est réparti en naissant d’une manière inégale. Or, ayant fait ainsi étalage de tolérance, j’en viens

mandat à la fin du mois. Quand je l'ai appris, j'avais déjà six ou sept ans et ça m'a fait un coup de savoir que j'étais payé. Je croyais que Madame Rosa m'aimait pour rien et qu'on était quelqu'un l'un pour l'autre. J'en ai pleuré toute une nuit et c'était mon premier grand chagrin». Pour faire suite à cet extrait, l’auteur dévoile qu’il existe un lien très fort même s’il n’existe pas un lien de sang : «Madame Rosa a bien vu que j'étais triste et elle m'a expliqué que la famille, ça ne veut rien

- Pour un catholique, je vous trouve profanant, - dit-elle lentement, mais un peu crispée, - et je vous prie de m'épargner le détail des soupers de vos coquines, si c'est une manière inventée par vous de m'en donner des nouvelles que de me parler, ce soir de Don Juan. - Je n'invente rien, Madame. Les coquines du souper en question, si ce sont des coquines, ne sont pas les miennes... malheureusement... - Assez, Monsieur! - Permettez-moi d'être modeste. C'étaient... - Les mille è trè?... - fit-elle