Ethnocide

et de l'opulence. Il y a près d'un demi-siècle, il écrivit que l'Occident ne sait plus s'il préfère ce qu'il apporte à ce qu'il détruit. Privés de leurs empires, les Européens n'assument plus la même responsabilité ; peut-être est-il encore des ethnocides, mais ils les commettent moins par leurs actes que par leur être. L'histoire de l'humanité est jonchée de culture morte, parfois même évanouie de la mémoire des vivants. L'histoire fut tragique pour les Indiens, pour les Incas, pour les Aztèques

Temple ou d’un Jésus paulinien prétendant venir pour apporter le glaive, qui justifie les Croisades, l’Inquisition, les guerres de Religion, la 110/518 Saint-Barthélemy, les bûchers, l’Index, mais aussi le colonialisme planétaire, les ethnocides nord-américains, le soutien aux fascismes du XXe siècle, et la toute-puissance temporelle du Vatican depuis des siècles dans le moindre détail de la vie quotidienne ; la revendication claire à presque toutes les pages du Coran d’un appel à

thèse : la spirale infernale dans laquelle se trouve ici le personnage, c’est quelque chose qui peut se résumer par le titre. Aragon connaît ce roman « l’Amérique, c’est le drame de l’humanité », qui commence en 1492 (génocide des amérindiens ; ethnocide culturel ; et importation de main d’œuvre africaine, à partir de 1640 : commerce triangulaire, traite des noirs : nouveau génocide, mais en Afrique). L’énoncé « drame américain » retient toute notre attention. Le lexème « faux-semblant » est à

Dissuasion / Droit au développement / Droit d’asile / Droit des peuples à disposer d’eux mêmes / Droit de la guerre / Droit Humanitaire / Droits des Minorités / Effectivité / Egalité (souveraine) des Etats / Embargo / Empire / Environnement / Ethnocide (Epuration ethnique) / Equilibre (balance of power) / Espace extra-atmosphériques / Espaces maritimes / Est-Ouest / Etat / Etat de droit / Etat Gendarme / Etat – Nation / Fédéralisme / Firmes multinationales / Fonctionnalisme / Frontières / Génocide

met fin au parlementarisme ne permet plus au groupe colonial d imposer ses vues à la Chambre). 10) INHUMANITE COLONIALE OU « COLONISATION DEMOCRATIQUE ». Selon GM, le fait de considérer les indigènes comme une race inférieure conduirait à un ethnocide (NB néologisme, définition en droit?), à des génocides ponctuels (pb par rapport à la définition onusienne du génocide). Des atrocités qui font scandale. Celui des meurtres et des pillages de 1899, perpétrés au Tchad par la colonne Voulet Chanoine

mission herméneutique susceptible d’altérer l’autonomie de ses questionnements. La qualification juridique et judiciaire de ces questionnements – via l’imposition de catégories comme celles de « crimes contre l’humanité », de « génocide » ou d’« ethnocide » – accroît sensiblement ce risque dès lors qu’elle appelle le recours à un paradigme de la culpabilité (des colonisateurs, mais aussi, réciproquement, des indigènes « collaborateurs ») dont Frederick Cooper a dénoncé l’indigence52. Dans la plupart

syncrétisme. - La colonisation : risque d’ethnocide. - La pratique courante de la langue bretonne aujourd’hui : contre-acculturation. - Le raï français : syncrétisme. - Adoption : le choix par un couple français d’un prénom américain pour leur enfant. - Ethnocide : exemple des Amérindiens. - Syncrétisme : manger du couscous en France. - Contre-acculturation : islamisation volontaire d’enfants français dont les parents ou grands-parents, originaires d’Afrique du Nord, avaient abandonné la pratique religieuse

lieu. Il détermine alors la volonté de transformer (par le baptême, l’esclavage ou la colonisation) les autres cultures pour les rendre conformes au modèle admis, quand ce n’est pas la volonté de les annuler (on aboutit alors à ce que l’on nomme ethnocide). La réaction relativiste et ses risques Au XXe siècle, la connaissance ethnologique se délivre enfin d’un évolutionnisme qui jusqu’alors considérait trop facilement que les sociétés « primitives » offraient un état de l’humanité « antérieur »

sur les populations locales, sur leurs cultures, tout en préservant les lieux sacrés matériels et immatériels de la région, le CIPK dans sa phase d’expansion compte tenu du développement progressif des infrastructures peut être considéré comme ethnocide. Les zones de recasement d’aujourd’hui seront plus tard envahies et les populations locales ne pourront pas faire face à la pression économique, touristique, financière du CIPK et seront en proie aux risques de phagocytose pour ne pas dire que les

évolution, les Eskimos s'y seraient refusés. Il se peut aussi que, à l'image des Indiens d'Amérique leurs enfants soient saisis d'un désir de retour aux sources et déclenchent un combat sacré pour la survie de leur culture. Il s'agit en effet d'un ethnocide par les objets tandis que le génocide est la destruction physique d'un peuple, l'ethnocide est la destruction de sa culture (et s'accompagne souvent d'un accroissement de ses effectifs) (voir à ce sujet les travaux de R. Jaulin : la Paix blanche