Etienne De La Boétie

s'installer de façon bien plus subtiles afin de garder leur peuple en laisse tandis qu'elles dominent celui-ci. Ce doit être car en étant né au sein d'une démocratie, une telle situation politique devient notre état de nature, comme dirait Étienne de La Boétie, et il nous devient même inimaginable qu'une atrocité telle que renoncer aux libertés que nous considérons comme fondamentales soit possible. Pourtant, c'est bien le cas. Effectivement, de nombreux pays ne possèdent qu'une très limitée démocratie

ans, l’écrivain et poète français Étienne de La Boétie (1530-1563) publie en 1549 son ouvrage qui fait partie des prémices des textes des Lumières intitulé « Discours sur la servitude volontaire », qui est devenu un modèle de pensée humaniste contre toutes le formes de tyrannie, mais qui nous parle aussi de la soumission du peuple au tyran. L’extrait étudié peut être divisé en cinq parties et comporte un registre polémique. Il présente l’opinion de de La Boétie par rapport à la façon dont les personnes

marchands. Il est l’ainé de sept frère et sœurs. De 1557 à 1570 Montaigne siégea comme magistrat au parlement de Bordeaux après l’avoir été à la cour des aides de Périgueux. La bas il rencontre Etienne de La Boétie qui deviendra son grand ami, mais cette amitié fut de courte durée car Etienne de Le Boétie mourut seulement quelques années après leur rencontre. A l’âge de 33 ans il se mari avec Françoise de La Chassaigne, fille d’un parlementaire Bordelais. Ils eurent ensembles six enfants dont seule

d’avancer des idées novatrices. En France, Etienne de La Boétie est un représentant de l’humanisme en littérature et en poésie. La Boétie naît en 1530 à Sarlat dans un milieu favorable à l’éducation. Il appartient en effet à une famille de magistrats cultivés. Etienne de La Boétie est pris en charge par son oncle à la mort de ses parents, cet oncle prêtre lui prodiguera une bonne éducation dont le poète ne cessera d’être reconnaissant. Le lieu où La Boétie fit ses études n’est pas certain mais l’on

Commentaire de texte : Etienne de La Boétie. Le discours de la servitude volontaire. 1549. « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Cette phrase, attribuée à Etienne de La Boétie, semble donner le ton au réquisitoire contre l’absolutisme que constitue Le discours de la servitude volontaire, rédigé en 1549. Humaniste, La Boétie réhabilite le genre du discours à la manière des orateurs antiques, en utilisant la rhétorique comme outil de liberté : il élabore ainsi une réflexion

Parlement de Bordeaux qu’il rencontrera son grand ami, Etienne de La Boétie, alors qu’il était âgé de 25 ans. Cette rencontre restera gravée malgré la mort précoce de La Boétie en 1563, comme nous pouvons l’observer dans l’édition posthume des Essais, dite de « Bordeaux » où l’on peut lire en marge, ajoutés en deux fois, d’abord « parce que c’était lui », puis d’une autre encre « parce que c’était moi » ( où « lui » réfère à Etienne de La Boétie). Il a également beaucoup voyagé en Europe. Il a publié

nouveau, libre, traitant des sujets variés sans prétendre en épuiser la matière de l’auteur. L’extrait du Livre I, « De l’amitié » écrit en 1850, analyse avec sincérité et finesse les liens profonds qui ont unis l’auteur et Etienne de la Boétie (il écrit 25 ans après la mort de La Boétie, décédé cinq ans après leurs rencontres.) L’auteur à travers un discours argumentatif, distingue tout d’abord cette « amitié sincère » des « simples accointances » puis il brosse le tableau touchant d’une union fusionnelle

toujours composé de deux quatrains et de deux tercets. Dans le Sonnet régulier - riment ensemble : 1° le premier, le quatrième vers du premier quatrai n; le premier et le quatrième vers du second quatrain; Exemple : Sonnet I Pardon Amour - Étienne de la Boétie PARDON AMOUR, pardon, ô Seigneur je te voue Le reste de mes ans, ma voix et mes écrits, Mes sanglots, mes soupirs, mes larmes et mes cris : Rien, rien tenir d’aucun que de toi, je n’avoue. Hélas comment de moi, ma fortune se joue. De toi n’a

toucher un public plus large. COMMENTAIRE COMPOSE Nous allons commenter le texte de Montaigne « De l’amitié », écrit en 1580, extrait de ces Essais. Le fondateur de l’introspection nous raconte l’extraordinaire amitié qui le liait à Etienne de la Boétie. Nous allons donc étudier cette amitié, que Montaigne qualifie de fusionnelle, sous tout ces angles. En premier lieu, nous allons étudier la fatalité de cette relation, la présence du destin. Leur amitié n’est pas arrangée. Ensuite nous allons

s’inscrit parfaitement dans son temps. Fils de riches négociants gascons anoblis, il fait des études de droit et devient magistrat, d'abord à Périgueux, puis au parlement de Bordeaux où il se lie d’amitié avec l’écrivain Etienne de La Boëtie, de trois ans son aîné. La mort de La Boëtie en 1563 laisse Montaigne inconsolable. Il se retire dans sa demeure en Dordogne, le château de Montaigne, et entreprend l’écriture des Essais. Philosophie, morale, histoire, théologie, anthropologie, ethnologie, toutes