Etre Conscient Permet Il D être Libre

est une marque de souffrance alors que chez les hédonistes, le désir est assimilé au bonheur. Mais ce désir ne peut-il pas être assimilé à la misère? On voit donc bien que le désir est au carrefour de deux idées : le désir permet notre bonheur ou notre malheur. Certains défendront le faite que le désir s'oppose à tout ce qu'on a besoin et par conséquent, il ne peut pas être source de bonheur mais d'autres diront que le désir est la marque de l'Homme. Si on suit la première thèse dite, on peut

faiblesse ou du moins afin de pouvoir exprimer les moyens d’y remédier. Il n’y a donc pas vraiment de quoi être fier selon notre auteur, car si la conscience est bien la marque de quelque chose c’est celle de notre infériorité, de notre faiblesse, de notre misérable condition et certainement pas de la pensée ou du désintérêt originel de la pensée et bien au contraire « la pensée qui devient consciente ne représente que la partie la plus infime, (…) la plus mauvaise, de tout ce qu’il pense. » Cependant

conscience d’être? L’un des sens du mot conscience est celui de la connaissance de soi, être accompagné du savoir. Ici il s’agit de la conscience psychologique, la conscience de soi. La conscience de soi est l’intuition qu’à l’esprit de ses états et de ses actes. Le but est donc d’observer son moi intérieur en vue de se connaître. Le “Je” ici est a prendre au sens général. Le probléme est de savoir si mon être correspond au sens que je donne à la conscience. Suis-je transparent à moi-même? Ai-je

somme, la conscience nous permet d’avoir une perception directe d’une chose en particulier pour ensuite réfléchir à cette idée. Mais alors à quel moment peut-on dire qu’un être est doué de conscience? D’abord, l’homme a connaissance de sa propre existence et de l’environnement dans lequel il existe. Ainsi, il est dans la capacité de définir son être comme séparé de l’espace indépendant de soi dans lequel il évolue. On peut ainsi dire que l’homme a conscience de soi. Un être a alors conscience de

 autres.    Sommes   nous  capable  de  nous  connaître  nous-­‐même  ?  Le  regard  des  autres  peut   avoir  une  perception  différente  de  ce  que  nous  prétendons  être  donc  ;  Est-­‐il   vraiment  possible  de  se  connaître  soi-­‐même  ?  L’ensemble  de  cette   dissertation  portera  sur  l’étude  de  cette  question,  bien  sur  pour

son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même.., connaissance qu'a l'homme de ses états, de ses actes et de leur valeur morale Contraires : inconscience, inconscient. Connaissance: naître avec. Avoir une idée, un savoir. Distinguer, faire la différence. Etre capable de discernement. Admettre une autorité du savoir. Idée d’un objet. On connaît la nature d’une chose et ses

son pouvoir sur son ou ses sujets. Être maître de soi , se maîtriser signifie par conséquent garder le contrôle de ses actes, de ses pensées et de ses dires via la raison. En ces termes; la maîtrise de soi apparaît inhérente à la conscience que l’Homme en temps que sujet a de lui-même et est indissociable de la notion de responsabilité de des agissements devant soi et devant autrui. Or, l’Homme peut-il toujours se maîtriser ? Est il véritablement conscient en toutes circonstances ? Est -il à même

une menace pour notre liberté ? Le terme liberté a trois sens en philosophie. Tout d'abord, il y a le libre arbitre. La liberté est un pouvoir mystérieux qui nous permet de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par l'un d'eux. Puis, on trouve la liberté de spontanéité. Elle s'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : c'est l'état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. Enfin, on a la liberté du sage. C'est l'état de celui qui est délivré

souvent le sentiment que les autres ne me comprennent pas, ne me connaissent pas, bref qu'ils ne savent pas qui je suis. En revanche, j'ai, moi, le sentiment de savoir qui je suis, ce que je suis, puisque je suis conscient de moi. Toutefois, il peut se faire que ce que je m'imagine être diffèrent de ce que je suis réellement, et que je fasse donc erreur sur ce que je suis. C'est pourquoi le problème se pose de savoir si je suis vraiment le mieux placé pour savoir ce que je suis, si je suis réellement

que j’accomplisse l’action de manière consciente. Cependant, pour être responsable, il ne suffit pas de faire une action menée par la raison, mais il faut aussi que cette action ait été effectuée librement. Or la liberté nécessite trois conditions : la raison, le choix et la volonté. Aussi, peut-on considérer que la responsabilité est liée à notre propre identité ? Si je peux être considérée comme responsable de mes actes effectués librement, puis-je être considérée également responsable de ce