Etre Libre Est Ce Pouvoir Choisir

Commentaire d'un texte de Sartre, issue de L'être et le néant. « L'homme est condamné à être libre. » Cette citation de Jean-Paul Sartre, au premier abord, semble évoquer un paradoxe. Comment imaginer la liberté comme une sentence que l’on est condamné à subir ? Cependant, ce paradoxe est valable seulement si nous considérons la liberté comme le fait de pouvoir faire ce que nous voulons. La liberté relève alors de l’action. Pourtant Sartre écrit ce texte sur la liberté qui justifie cette phrase

est libre et ce que cela signifie. Autrement dit, nous allons tenter de définir la liberté. Nous envisagerons d' abord la question sur le plan individuel puis sur le plan collectif, c’est à dire politique. I/ La liberté individuelle A première vue, il semblerait qu'être libre consiste à faire tout ce que l'on désire mais cette définition pose plusieurs problèmes. En premier lieu, il n’est pas raisonnable d’exiger qu'on puisse faire tout ce que l'on désire faire à tout moment pour être libre

sommes devant une situation, nous jugeons de ce que nous pouvons faire (tout n'est pas possible : je ne peux pas courir à la vitesse d'un TGV…) et en fonction de ce pouvoir, nous choisissons et nous agissons. Ainsi se décompose l'auto-détermination. Telle est la liberté d'agir. Du moins, avons-nous le sentiment d'être libre… Nous ne pouvons pas prouver que nous sommes libres, mais nous en avons le sentiment, c’est pour nous une évidence. Mais la volonté est-elle vraiment toujours à

Peut-on être certain d’être libre ? Dans la Grèce antique, être libre signifiait ne pas être asservis, autrement dit ne pas être esclave ou prisonnier. Dans le sens moderne, être libre signifie pouvoir faire ce que l’on veut. Mais, même étant privé de liberté, n’est-il pas possible d’être libre ? Ou, tout du moins, de le devenir ? Cela dépend en partie de nous, et, bien entendu, des différents types de liberté. Nous sommes libres, mais la société, par exemple, nous impose des contraintes, et des

signifier n'être contraint à rien, pouvoir se déterminer soi-même et qu'elle ne nécessite donc aucun apprentissage. Pour autant, l'Homme se croît libre alors qu'en réalité il est commandé par ses désirs et ses envies. Elles-mêmes sont déterminées par des causes non choisies. On peut donc se poser la question de la nécessité d’apprendre à remettre ses désirs et ses envies en cause, à s'en distancier, à les maîtriser. Nos désirs étant déterminés nous devrions peut-être apprendre à en connaître plus sur

est-il le seul maître de sa vie ? Tout d’abord il agit en seul roi de son destin cependant c’est un être déterminé. Mais après tout, la présence de cette fatalité n’entraîne pas une absence de liberté chez cet être de raison. En premier lieu l’homme semble totalement libre de ses mouvements et n’agit que parce qu’il a envie d’agir et non parce qu’on l’y contraint. C’est, tout d’abord un être autodéterminé, indépendant et autonome. En effet, il suit ce que lui dicte sa conscience sensible qui

d'affirmer " je choisis celui que je suis". A contrario, l'on peut être convaincu que la conscience, seule, ne permet pas une telle affirmation, voir même que ce choix est inenvisageable car finalement, peut -être ne choisissons nous pas qui nous sommes et qui nous devenons. On hésite donc, confronté à cette question, à prétendre : "oui j'ai choisis celui que je suis" ou a l'inverse " non je n'ai pas fait ce choix". ------------------------------------------------- Première partie Choisir correpons

de vie... Il faut donc se demander si l'Homme est réellement libre d'être ce dont il a envie en remarquant toutefois que sa pensée agit différemment tout en considérant que la liberté de choisir est également signe de contrainte. JE NE SUIS PAS LIBRE D'ETRE Si je considère la liberté de pouvoir comme la possibilité de faire ce dont j’ai envie, alors je devrais être dans la capacité d’être maitre de tous mes choix. Or je ne choisis pas de vivre, tout comme je ne suis pas en mesure de décider

que serait une chose libre. Une chose qui agit sous l’effet d’une cause extérieure ne peut pas être libre. Et donc, est libre la chose qui agit d’elle-même (« par la seule nécessité de sa nature »). La définition de départ est absolument claire, mais les hommes ne sont pas tous capables de la comprendre. Il leur faut des images. II) L’exemple de Dieu : Pour que l’on comprenne mieux sa thèse Spinoza va s’appuyer sur l’exemple de Dieu. Pour Spinoza, Dieu n'est pas un être transcendant, mais

La liberté désigne habituellement l’état de ce qui n’est pas soumis à une contrainte. Agir librement, c’est agir sans contrainte. Il n’y a que les êtres vivants qui peuvent être libres dans la mesure où ce sont les seuls qui sont susceptibles d’agir spontanément, autrement dit sans y être déterminé par quelque chose d’extérieur, par une autorité humaine ou par des causes physiques. Au sein même des êtres vivants, une distinction s’impose. En effet, la « liberté » des animaux est très imparfaite car