Eurosceptique

d'une Europe forte et solidaire, capable de défendre les intérêts européens dans le monde face à la superpuissance américaine ou face à l'arrivée de grandes puissances en devenir telles la Chine, l'Inde, le Brésil ou la Russie. A ce sentiment eurosceptique récurrent s'ajoute des méfiances et des désaccords incessants entre les différents Etats membres de l'Union Européenne. Introduction - Situation de l'Europe d'après guerre - Les pères fondateurs - Le parcours européen depuis1951 I. L'Identité

ses homologues au niveau national. La cour de justice européenne dispose néanmoins d’un pouvoir plutôt étendu par rapport aux normes européennes. Cependant, tout le monde n’est pas d’accord sur l’existence du déficit démocratique, selon les « eurosceptiques » ce sont des raisons qui suffisent pour s’opposer à l’Union et qui augmentent de plus en plus ce déficit, alors que pour les « europhiles » ce sont des arguments supplémentaires en faveur d’une intégration plus poussée. Dans le but de rapprocher

voyaient le jour. L’intégration va en effet accroître certains clivages entre pays et plus encore entre régions. Certains vont assez rapidement avoir l’impression d’être réellement bénéficiaires de l’intégration, à l’image de la Pologne où les eurosceptiques sont devenus des pro-européens. En revanche, au niveau spatial, seules les régions les mieux pourvues en infrastructures et les mieux connectées aux grands flux ont pu tirer profit des évolutions. Les métropoles essentiellement, les espaces frontaliers

européen, seule institution européenne élue, a continué sa tendance à la baisse : 45,5% en 2004 et 43% en 2009, le chiffre le plus bas de l’histoire de ce scrutin. Ces résultats électoraux, combinés à la montée de discours et de forces politiques eurosceptiques, traduisent une crise de légitimité du projet européen. Cette crise de légitimité remonte à plus loin, comme le montre Bastiaan van Apeldoorn dans sa principale contribution à ce volume[1]. C’est depuis le traité de Maastricht et sa consécration

vis-à-vis des propos de celui-ci. De surcroit, de nombreux élitistes eurosceptiques furent assez élevés dans le pouvoir et ont pu influencer l’opinion de nombreux citoyens comme par exemple Michael Gove. Comme le dit Marsh, il y a une méfiance face à l’élite politique « l'anti-politique est ancrée dans la méfiance à l'égard de l'élite politique » (2018). Et l’on retrouve ce même principe avec de nombreux parties eurosceptiques ayant eu un impact direct sur les citoyens britanniques. Maintenant

Parti conservateur (en anglais The Conservative Party, (cf. The Conservative Party), the Tories dans le langage courant, également utilisé en français), dirigé par David Cameron. • Le Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) est un parti eurosceptique qui milite pour le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Son dirigeant actuel est Nigel Farage. Parti nationaliste Le Parti national britannique (British National Party, BNP). Le système électoral britannique impose un bipartisme

politiques et historiques, sont directement liés à l’évolution de cette crise. Les Britanniques interviennent pour une “aide” directe à l’Irlande, mais la décision est fortement contestée, dans son orientation et nullement sur le fond, par les “eurosceptiques” du parti conservateur au pouvoir, ce qui accroît la fragilité de la direction politique. Toujours The Independent du 23 novembre 2010 : »Mr Osborne told the Commons that Ireland was a “friend in need” and insisted it was “overwhelmingly in

moins eurosceptiques si l’on observe le nombre d’interviewés à ne pas du tout choisir le franc au dépens de l’euro (37% contre 25% des Allemands). D’ailleurs, on voit bien ici combien les écarts entre groupes ne sont pas véritablement significatifs car on compte finalement plus de Français foncièrement hostiles au rétablissement du franc (37%) qu’en Espagne (23%) ou en Italie (22%) , où les opinions modérées dominent. En revanche, un pays se positionne véritablement en vis à vis eurosceptique de la

Mercredi 23 janvier, David Cameron, a semé le trouble au sein d'Union européenne affaiblie par la crise annonçant son désir de voir l’Angleterre quitter l’UE: tout dépendra du référendum qu'il s'est engagé à organiser d'ici à la fin 2017, cédant aux eurosceptiques de son parti conservateur. Même l'opinion publique penche pour un "Brexit" – mot-valise pour "British exit" – de l'UE : si le référendum avait lieu aujourd'hui, 40 % des personnes interrogées voteraient en faveur d'une sortie

changer de leader." Le groupe de rebelles est constitué d'une centaine de députés, soit le tiers des parlementaires conservateurs, avec une trentaine d'irréductibles. Ceux-ci sont généralement jeunes et très à droite, peu interventionnistes et très eurosceptiques. La base de leur désaccord avec M. Cameron est idéologique. Pas sur l'économie et l'austérité, mais sur les questions de société. Le premier ministre est considéré par les "backbenchers" comme un urbain mondain privilégié, ne comprenant pas les