Eurosceptique

voyaient le jour. L’intégration va en effet accroître certains clivages entre pays et plus encore entre régions. Certains vont assez rapidement avoir l’impression d’être réellement bénéficiaires de l’intégration, à l’image de la Pologne où les eurosceptiques sont devenus des pro-européens. En revanche, au niveau spatial, seules les régions les mieux pourvues en infrastructures et les mieux connectées aux grands flux ont pu tirer profit des évolutions. Les métropoles essentiellement, les espaces frontaliers

respect des consignes est assuré par des sanctions en cas de manquement à la discipline. Ainsi M. Major, favorable à la ratification du traité sur l’Union Européenne a été amené à suspendre de leur participation au groupe, six parlementaires eurosceptiques. Le Premier ministre possède donc une majorité Parlementaire qui lui permet d’être à la tête du pouvoir exécutif qui reste cependant bicéphale. Cette majorité Parlementaire confiée au Premier ministre lui offre une importante marge de manœuvre

l'extension ne connaît pas d'autres limites que celles de la Russie sur son flanc ouest. C'est la vision des libéraux, d'une partie des sociauxdémocrates attachés à la laïcité et à la promotion de forces islamo-démocrates exemplaires, mais aussi des eurosceptiques adeptes d'un scénario géoéconomique et, on l'a dit, de Washington. Partisan de cette approche, David Miliband, ministre britannique des affaires étrangères, la pousse au maximum en décrivant une aire d'intérêt européen incluant à terme le Maghreb

en novembre 1990. Cet effet politique boomerang se renouvelle sous John Major ; après la bataille parlementaire la plus longue depuis 1945, le Premier ministre arrache au forceps la ratification du traité de Maastricht ; mais la trentaine d'« eurosceptiques » acharnés que compte le groupe conservateur lui rendent la vie si impossible pendant les quatre années suivantes que son parti arrive exsangue aux élections de 1997. Photographie Edward Heath et Margaret Thatcher, 1970Le Premier ministre britannique

3% du PIB nationale. Mais les institutions françaises doivent également traduire le droit européen dans le droit français sous peine d’une sanction et adapter les normes françaises aux normes européennes. Paradoxalement, les français déjà très eurosceptique, dénonce de plus en plus le déficit démocratique européen. Alors que la France est de plus en plus associée à l’Europe sans le savoir, en effet l’Europe permet la construction d’hôpitaux, de routes… Les citoyens élisent également leur député européen

européenne d'investissement. Ce traité sera modifié par la suite, signe d'une construction progressive de l'Europe. Successivement, il y aura l'Acte unique européen, signé en 1986 et entré en vigueur en 1987, qui fera quelque peu taire les « eurosceptiques », dans le contexte des chocs pétroliers de 70. Ce traité ouvrait la voie à la réalisation du marché unique, apportait des compléments à l'organisation institutionnelle de la CEE, comme de renforcer les pouvoirs du Parlement européen et de consacrer

pour les uns, politique monétariste pour les autres. C'est dans ce contexte marqué également par la montée du chômage de masse que deux décisions sont prises pour relancer la construction européenne qui doit faire face à une opinion publique « eurosceptique ». C'est, en 1972, l'instauration du Serpent monétaire européen qui consiste à lier les monnaies européennes les unes par rapport aux autres ; puis, en 1979, la création du Système monétaire européen (SME) avec une monnaie de compte, l'ECU, qui

(MPE) ne siègent pas en groupes nationaux, mais en sept groupes politiques parlementaires de dimension européenne. Ensemble, ils représentent tout l’éventail des positions sur l’intégration européenne, depuis les fédéralistes convaincus jusqu’aux eurosceptiques militants. Jerzy Buzek a été élu président du Parlement européen le 14 juillet 2009. Il occupera ce poste pendant deux ans et demi (jusqu'en janvier 2012). • le nombre maximal de députés est fixé à 751, incluant le président du Parlement;

en quoi ceci lui donne le pouvoir d’influencer l’évolution de l’UE. Tout d’abord, l’intégration de ce membre singulier et parfois réfractaire a été semée d’embuches et semblera toujours partielle. Dès 1957 : les britanniques sont déjà très eurosceptiques. En parallèle de la création de la CEE, ils vont créer une union à leur profit : L’Association européenne de libre échange avec la Danemark, la Suisse, le Norvège, la Suède, le Portugal, l’Autriche, la Finlande. Il s’agit d’une association

supranationale) et quelles décisions prises par l’Europe l’emportent sur celles des états membres. Les seconds sont partisans d’une associations d’Etats qui conservent une large autonomie. Parallèlement se développe un courant antieuropéen ou « eurosceptique » aux promoteurs assez disparates puisqu’on y trouve des communistes (qui obéissent à Moscou et s’opposent à une éventuelle renaissance allemande) mais aussi les britanniques (par nationalisme et atlantisme = relation privilégiée aves les Etats-Unis