Exégèse biblique

de l’âme pécheresse (écrit en 1530-31), Marguerite poursuit le même itinéraire puisqu’elle confesse tous ses péchés, à la première personne, et montre qu’à chaque fois, Dieu lui pardonne. En marge de son texte elle mentionne toutes les références bibliques qu’elle réincorpore à son expérience personnelle (par exemple, comme l’enfant prodigue, elle a quitté la maison de son père – Luc 15 – ; comme la mère dans le Jugement de Salomon, elle a mal soigné son enfant – Rois 3 – etc.)10. Le miroir met en

sépare de lui. Le sens ne nous est plus caché parce que ce serait un sens divin mais parce qu’il présente une différence d’ordre historique et culturel avec le régime de sens qui nous est familier. L’herméneutique devient alors non plus seulement exégèse biblique mais science de l’interprétation des signes. En ce sens, l’histoire comme discipline, est le lieu privilégié du développement de l’art de l’interprétation. Enfin, Schleiermacher pose que le véritable enjeu de l’interprétation est de comprendre

cette raison formelle que Dieu les a faits. Car si cela était, Dieu sachant qu’il en est l’auteur n’avait que faire de les regarder par après et de les trouver bons, comme le témoigne la sainte écriture. »14 L’importance de l’argument de l’autorité biblique est ici prépondérante : Dieu a regardé ses ouvrages et les a trouvés bons, car c’est ce qu’affirment l’écriture, qualifiée de “sainte” sans justification. Or il nous semble que le philosophe n’est pas tenu de croire a priori en la divinité de l’origine

Herméneutique intra-biblique 1) Le Code deutéronomique hérite des traditions législatives du Code de l’Alliance qu’il déploie et remanie. Ainsi, les dispositions concernant la remise des dettes (loi deshemittah : Dt 15,1 s.) et la libération périodique des esclaves, donnant à l’esclave libéré les moyens financiers de s’établir (Dt 15,12 s.), deviennent systématiques. D’autre part, le Code deutéronomique amplifie le souci des lois apodictiques du code de l’Alliance, qui consiste à protéger les

motifs populaires hérités des Chroniques gargantuines. Leur chef Lasdaller trouve le moyen d'interpréter toutes leurs péripéties grotesques à la lumière d'un psaume de David. Rabelais fait ici la satire des exégèses savantes qui consistaient à tirer a posteriori des prophéties des textes bibliques. Comme son nom l’indique, il est las d’aller, de marcher depuis des mois et des mois sur les routes. Ces pèlerins sont allés invoquer saint Sébastien, qui est spécialiste de la peste. Grandgousier a horreur

Canterbury et de Descartes, notamment) ne sont pas réellement probantes car seule l'est la Révélation faite par les Écritures : «la foi est différente de la preuve. L'une est humaine et l'autre est un don de Dieu». Pascal se livre donc à une exégèse biblique qui lit l'annonce de la venue de Jésus-Christ jusque dans l'Ancien Testament (voir Bible). Mais la pensée théologique de Pascal se développe également dans les Écrits sur la grâce et dans les Provinciales : contre les jésuites, il affirme

Exégèse et polémique antijudaïque chez Nicolas de Lyre Dans sa Questio de adventu Christi, Nicolas de Lyre expose la liste des autorités juives, dont notamment le Talmud et les glossateurs juifs. Il précise que tous deux sont presque entièrement faux, et qu’ils ne sont utiles que pour la polémique, en raison de leur statut autoritatif pour les juifs. Ainsi, lorsqu’on quitte le domaine de la polémique, seuls la Torah et les targums ont une valeur véridique pour le lecteur catholique de la Bible

comme le testament spirituel de Pascal. Le choix des liasses II à VIII s’explique par des raisons thématiques. Leur caractère est principalement anthropologique, alors que la suite de l’œuvre, beaucoup plus théologique, s’apparente à une exégèse biblique. Ces liasses, donc, proposant une réflexion morale sur l’homme, contiennent certaines des citations les plus connues de Pascal, et proposent – pour un élève de terminale L – une introduction riche et passionnante au projet littéraire et philosophique

Commentaires | v. 150- 215 | Clément d'Alexandrie | Auprès des païens d'Alexandrie : exhortation à la conversion : Le Protreptique. Mélanges doctrinaux : Les Stromates. Idéal d'équilibre moral. | 185-253 | Origène | Œuvre centrée sur lecture biblique : Homélies, le Commentaire sur le Cantique, mais aussi sur la Genèse, l'Evangile de Jean, traité des principes, traité sur la prière ;également apologiste : Contre Celse... | Fin 2e siècle-3e siècle | Début de la littérature chrétienne en langue

l’homme n’est pas seulement de raison, mais aussi de sensibilité. Or la raison fait défaut au niveau de ces capacités => il y a du non rationnel (Pascal), auquel la raison ferait bien de s’ouvrir, à l’égard de la croyance religieuse par exemple -> exégèse des textes sacrés. La raison, quand elle s’intéresse aux textes, les prend au sérieux. Elle les interroge, convaincue qu’il y a dans cette interprétation naturelle à s’instruire, sur l’homme d’abord. Le témoignage d’un croyant, c’est l’occasion