Exemple Pacte Autobiographique

mais qui apparaît çà et là, à. de certaines distances, dans les familles de l’humanité. C’était la vraie beauté, - la beauté insolente, joyeuse, impériale, juanesque enfin ; le mot dit tout et dispense de la description ; et - avait-il fait un pacte avec le diable ? - il l’avait toujours... Seulement, Dieu retrouvait son compte; les griffes de tigre de la vie commençaient à lui rayer ce front divin, couronné des roses de tant de lèvres, et sur ses larges tempes impies apparaissaient les premiers

Arrive alors le premier vraiment grand succès du roman feuilleton, « LES MEMOIRES DU DIABLE », écrit par F. Soulié et publié en 1937 dans « Le Journal des Débats ». Le thème du roman est très simple : Une famille de nobles a le pouvoir de signer un pacte avec le Diable, qui lui, fixe les conditions. Mais à chaque fois qu’il donne de l’aide, le demandeur perd un mois de sa vie. Alors, qu’il n’a que 10 ans pour trouver le bonheur…. Cette histoire est remplie de meurtres, vols, viols et est captivante

courante, que me vient pourtant cette envie si parti‐ culière de m’évader pour oublier la réalité de la vie. Beaucoup de registres littéraires amènent à ce titre un profond divertissement intellectuel. Le fantastique et le mer‐ veilleux concourent par exemple à faire du livre « une grande forme en mouvement » pour reprendre l’expression de Sartre, apte à solliciter l’imagination du lecteur, et à le transporter dans un monde nouveau et surnaturel qui va exciter son imaginaire, un peu comme s’il feuilletait l’un

la ville libérée de la peste ». Cette généralisation est également perceptible par l'utilisation de pluriels très indéterminés, comme « les combats » ou « les guerres », mais aussi par plusieurs formules énoncées au présent de vérité générale, par exemple lorsque Rieux pense à « l'homme qui ensevelit son ami ». Dans cette réflexion que Rieux mène, la mort est associée de façon tragique à un combat perdu, comme le suggère la métaphore filée de la guerre développée dans la fin du passage. Rieux songe

mon moulin. La gravité de cette nouvelle nous révèle un auteur angoissé très proche de certains écrivains romantiques par le thème (la grandiose malédiction du génie) comme par le traitement (le recours au fantastique). Ce texte donc, sans être autobiographique, lève un coin du voile sur le pessimisme foncier de Daudet qui en d’autres occasions le dissimule avec soin derrière des évocations provençales souriantes.  La morale de ce récit est ambiguë. Daudet semble y hésiter entre trois voies : *

est la première à annoncer le printemps. La dimension poétique de ce texte bref peut être soulignée par des travaux d’écriture ou des rapprochements avec des poèmes en prose ou en vers. - Un travail d’argumentation à partir d’une réflexion, par exemple p.73-74 : « La disparition d’une sous-espèce humaine ne nous émeut guère si nous ne la connaissons que de loin. Un Chinois mort représente peu de chose pour ceux d’entre nous dont l’expérience de la Chine se réduit à un plat de chop suey de temps

remonte à Louis 14 (chantier naval, école navale, arsenal) et lui-même compte dans sa famille quelques marins. Sa famille est très attachée à la région et certains membres habitent l’Ile d’Oléron. Son frère aîné Gustave est chirurgien de marine et cet exemple l’a influencé

Histoire des arts – arts du langage – programme pour l'oral du DNB Oeuvres au programme - arts du langage : 1. A L'ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque – 1928 - traduit de l'allemand (en allemand Im Westen nichts Neues) Roman autobiographique ou autobiographie fictive / Arts, Etats et Pouvoir – l'oeuvre d'art et la mémoire Le roman raconte la Première Guerre mondiale vue par un jeune soldat volontaire allemand sur le front ouest. Symbole du pacifisme allemand, le roman devient

de la guerre: Si j’examine les circonstances qui m’ont amené à écrire […] je vois bien qu’au point de départ de tout cela, pour moi, il y a la guerre. La guerre non pas comme un grand moment bouleversant où l’on vit des heures historiques, par exemple, la campagne de France relatée des deux côtés du champ de bataille de Valmy, par Goethe du côté allemand et par mon ancêtre François du côté de l’armée révolutionnaire. Ce doit être exaltant, pathétique. Non, la guerre pour moi, c’est celle que

sa mère en se mariant en 1958 à une jeune étudiante de 19 ans, Yoko Sugiyama, fille d’un peintre assez célèbre. Cette union qui est plutôt réussie donnera naissance à deux enfants. Au même moment Mishima entreprend un long roman à résonnance autobiographique, La Maison de Kyôko. Il s’y décrit sous quatre masques qui illustrent son nihilisme et met en exergue le trait caractéristique de sa personnalité ; à savoir « son narcissisme quasi pathologique ». Ce roman confirme que l’équilibre de ces dix