Existe T Il Une Vérité Absolue

COURS SUR LA VERITE ET LA DEMONSTRATION INTRODUCTION Grâce à sa raison et à l’expérience, l’homme peut espérer connaître le réel. Autrement dit, il peut espérer atteindre la vérité sur le réel. Mais que faut-il entendre par la vérité. Une vérité peut-elle être limitée ou est-elle absolue ? Une vérité dite objective n’est-elle pas limitée, ne serait-ce que par son objet, comme c’est le cas en science ? Y-a-t-il des vérités autres que scientifiques ? Les sciences et la logiques doivent-elles

La vérité est-elle différente de la réalité? Nous avons souvent tendance à mettre la vérité et la réalité sur le même plan, à les confondre. Ainsi, dans la langue courante, nous disons souvent qu'une chose est réelle quand nous voulons dire qu'elle est vraie. La question « La vérité est-elle différente de la réalité » paraît alors paradoxale. Mais est-il vraiment légitime de mettre ces deux notions sur le même plan? Nous verrons dans un premier temps qu'il semble exister une équivalence entre

spécifique dans le monde, et, malgré le nombre considérable des formes historico-religieuses, ce mode spécifique est toujours reconnaissable. Quel que soit le contexte historique dans lequel il est plongé, l'homo religiosus croit toujours qu'il existe une réalité absolue, le sacré, qui transcende ce monde-ci, mais qui s'y manifeste et, de ce fait, le sanctifie et le rend réel. Il croit que la vie a une origine sacrée et que l'existence humaine actualise toutes ses potentialités dans la mesure où elle est

groupe est l’origine d’un monde « religieux » où tout ce qui est en réel – et donc misérable – est inversé. En effet, d’après Marx, le monde des religions est un « monde à l’envers » où l’absolu existe, à l’opposé du caractère purement réel et matériel dans lequel l’homme vit : un monde où rien n’est absolu. L’homme recherche donc à tout prix une quelconque stabilité qui contrecarre l’incessant déséquilibre qui subsiste depuis toujours dans toutes les civilisations. Mais ce sont également des instincts

d'enfermement, elle doit au contraire être une ouverture sur le monde, a supposer que le dogme détienne la vérité ou du moins une vérité sur le monde, ne peut on pas le remettre en question? En effet le dogme est entendu comme étant une vérité incontestable et par extension dans une religion une vérité incontestable dans laquelle on a foi. Seulement il est légitime alors de poser une hypothèse: peut il exister une religion sans dogme? Et dans ce cas si cette religion ne s'encombre pas d'un dogme qui l'enfermerait

l’illusion d’éternité (l’homme se croit toujours immortel). Il ne faut pas non plus confondre illusion et erreur. L’illusion concerne la perception donc une relation avec le réel. L’erreur concerne le jugement rationnel et concerne le rapport avec la vérité. L’illusion est déterminée par le désir ou par l’intérêt, l’erreur par l’ignorance. Et si on a recours à Marx ou à Freud, il ne faut pas se contenter de citer leurs idées, il faut les soumettre à un examen critique. Sont-elles pertinentes et si oui

vérité : La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité. Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet. La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions. La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel. On distinguera soigneusement

le réel peut être ramenée à une seule idée. Il cherche une idée de la justice : la philo du droit est plus de la philo morale ou politique qu’une réflexion sur le droit. Postulat : univers = oeuvre d’une intelligence souveraine, idéale, absolue. Un grand architecte a construit un univers harmonieux, et il faut retrouver cette harmonie du cosmos dans le monde réel. Platon observe que l’univers est hiérarchisé, ainsi que la S° des hommes. Il y a donc une hiérarchie naturelle dans la communauté

S'interroger sur l'existence d'une valeur absolue met immédiatement en exergue deux problèmes-clefs qu'il nous faut développer. D'une part, le concept de valeur absolue parait inadéquat par là-même que la notion de valeur appelle au relativisme alors que la notion d'absolu se rapporte à une propriété. Comment une valeur pourrait-elle être absolue alors que, par exemple, le bonheur n'a pas la même valeur pour deux individus ou pour deux sociétés ? D'autre part, la notion d'absolu sous-entend que

signifie qu’il fait accoucher son interlocuteur. De quoi ? Pas d’un nouveau‑né, évidemment, du moins en ce sens où il s’agirait un être vivant, mais d’un discours (un logos) dont l’interlocuteur de Socrate est porteur, et qui contient le vrai. Donc : la vérité ne se transmet pas d’un individu à un autre (ici : de Socrate à son interlocuteur), mais elle se découvre en soi-même : le dialogue philosophique est d’abord « dialogue de l’âme avec elle‑même ». C’est en ce sens que, dans l’allégorie de la caverne